mardi 22 novembre 2011
lundi 21 novembre 2011
Double victoire pour ORACLE Racing Spithill
ORACLE Racing Spithill remporte le Fleet Racing Championship aux America’s Cup World Series de San Diego, s’offrant ainsi une double victoire !
San Diego a gardé le meilleur pour la fin, réservant ses vents les plus forts de la semaine pour la course en flotte finale. Ce dimanche après-midi, les rafales approchaient les 20 nœuds, offrant des conditions de navigation aussi intenses que spectaculaires. Les équipes n’ont pas déçu leurs fans, fidèles au rendez-vous sur les jetées de Broadway et Navy Pier. Le match a maintenu les spectateurs en haleine jusqu’à la fin, les nombreux revirements de situation et changements de leader entretenant le suspens jusqu’à la dernière seconde.
San Diego a gardé le meilleur pour la fin, réservant ses vents les plus forts de la semaine pour la course en flotte finale. Ce dimanche après-midi, les rafales approchaient les 20 nœuds, offrant des conditions de navigation aussi intenses que spectaculaires. Les équipes n’ont pas déçu leurs fans, fidèles au rendez-vous sur les jetées de Broadway et Navy Pier. Le match a maintenu les spectateurs en haleine jusqu’à la fin, les nombreux revirements de situation et changements de leader entretenant le suspens jusqu’à la dernière seconde.
ORACLE Racing Spithill remporte le San Diego Match Racing Championship
L’équipage de James Spithill a franchi la ligne d’arrivée devant Energy Team sous les applaudissements de la foule venue se masser sur les jetées de Broadway et Navy Pier cet après-midi pour assister aux finales du San Diego Match Racing Championship. Les Américains ont balayé cette finale en s’imposant face aux Français en deux manches à zéro.
Energy Team, mené par Yann Guichard, grimpe donc sur la deuxième marche du podium. C'est une belle récompense pour les Français qui ont brillé toute cette semaine et réussi à inquiéter les "grosses" écuries. "Je suis très content de finir second de ce Match Racing Championship. C’est une belle surprise," affirme le skipper. "Nous avons progressé jour après jour jusqu’à arriver en finale. L'équipe a vraiment accompli de l’excellent travail."
Comme il est de coutume à San Diego, les conditions étaient, à nouveau, très irrégulières cet après-midi sur le plan d’eau avec des vents changeant de direction et variant de 5 à 11 nœuds. Le soleil était présent comme pour mieux accompagner ces finales du San Diego Match Racing Championship.
Retour sur la finale
Au départ du premier duel contre James Spithill, Yann Guichard semble être le match racer le plus expérimenté. Energy Team gagne le côté favorable de la ligne et mène jusqu’à la première porte. Seulement, les ‘Frenchies’ commettent une erreur à mi-parcours, laissant l’Américain prendre l’autre côté du plan d’eau où Spithill trouve une bonne risée et s’envole. En quelques minutes, les coques à la bannière étoilée bénéficient d’une avance suffisante pour ne plus être inquiétées par celles des tricolores. ORACLE Racing coupe la ligne confortablement en tête.
Le second bras de fer se déroule sans équivoque avec un Spithill dominateur. Dans ces conditions légères, ‘Jimmy’ s’est attaché à contrôler ce team français qui s’est montré rapide dans le petit temps et sur mer plate. A la moitié du match, ORACLE Racing creuse l’écart jusqu’à l’arrivée et remporte la finale, par deux manches à zéro.
"Nous sommes très heureux," déclare Spithill. "Suite à notre dernière régate, nous avons travaillé dur sur notre match race. Avec l’équipe à terre et les voiliers, nous avons vraiment mis un point d’honneur à notre préparation et c’est génial de pouvoir les récompenser par la victoire. Energy Team a une très bonne vitesse et a vraiment bien navigué."
"C’était très difficile aujourd’hui, le vent était tellement irrégulier", confirme Yann Guichard, skipper d’Energy Team. "Nous prenons un bon départ sur la première manche mais je fais une erreur par la suite et ils en profitent pour nous doubler. Dans la seconde manche, nous n’avons aucune opportunité de revenir. Jimmy a été le meilleur aujourd’hui mais je suis content. Nous avons fait du bon travail toute la semaine en restant constants."
Belle perf' d'Aleph...en ‘petit finale’
Aleph remporte le match contre le second équipage américain : ORACLE Racing Coutts barré, ici, par Darren Bundock. Les Français terminent 5ème du San Diego Match Racing Championship..
"C’est une super journée pour Aleph, avec une deuxième victoire contre ORACLE Racing Coutts," commente le skipper du catamaran français pourtant beaucoup plus expérimenté en flotte qu’en match race. "J'ai réussi à réaliser une bonne entrée dans la zone de départ sur ce match et, grâce à mon équipage, nous avons pu rester devant. Nous avions décidé avec Bertrand Pacé (Directeur sportif et ex-barreur) d'être assez agressifs et cela a payé."
Sur les autres duels de ces ‘petites finales’, Team Korea bat les Espagnols de Green Comm Racing et Emirates Team New Zealand l’emporte sur Artemis Racing.
Demain dimanche, les neuf AC45 se retrouvent sur le plan d’eau pour courir deux runs de vitesse, les AC500 Speed Trials, avant de disputer la grande course en flotte finale du Fleet Racing Championship qui couronne ces AC World Series – San Diego et révèlera le grand vainqueur.
Energy Team, mené par Yann Guichard, grimpe donc sur la deuxième marche du podium. C'est une belle récompense pour les Français qui ont brillé toute cette semaine et réussi à inquiéter les "grosses" écuries. "Je suis très content de finir second de ce Match Racing Championship. C’est une belle surprise," affirme le skipper. "Nous avons progressé jour après jour jusqu’à arriver en finale. L'équipe a vraiment accompli de l’excellent travail."
Comme il est de coutume à San Diego, les conditions étaient, à nouveau, très irrégulières cet après-midi sur le plan d’eau avec des vents changeant de direction et variant de 5 à 11 nœuds. Le soleil était présent comme pour mieux accompagner ces finales du San Diego Match Racing Championship.
Retour sur la finale
Au départ du premier duel contre James Spithill, Yann Guichard semble être le match racer le plus expérimenté. Energy Team gagne le côté favorable de la ligne et mène jusqu’à la première porte. Seulement, les ‘Frenchies’ commettent une erreur à mi-parcours, laissant l’Américain prendre l’autre côté du plan d’eau où Spithill trouve une bonne risée et s’envole. En quelques minutes, les coques à la bannière étoilée bénéficient d’une avance suffisante pour ne plus être inquiétées par celles des tricolores. ORACLE Racing coupe la ligne confortablement en tête.
Le second bras de fer se déroule sans équivoque avec un Spithill dominateur. Dans ces conditions légères, ‘Jimmy’ s’est attaché à contrôler ce team français qui s’est montré rapide dans le petit temps et sur mer plate. A la moitié du match, ORACLE Racing creuse l’écart jusqu’à l’arrivée et remporte la finale, par deux manches à zéro.
"Nous sommes très heureux," déclare Spithill. "Suite à notre dernière régate, nous avons travaillé dur sur notre match race. Avec l’équipe à terre et les voiliers, nous avons vraiment mis un point d’honneur à notre préparation et c’est génial de pouvoir les récompenser par la victoire. Energy Team a une très bonne vitesse et a vraiment bien navigué."
"C’était très difficile aujourd’hui, le vent était tellement irrégulier", confirme Yann Guichard, skipper d’Energy Team. "Nous prenons un bon départ sur la première manche mais je fais une erreur par la suite et ils en profitent pour nous doubler. Dans la seconde manche, nous n’avons aucune opportunité de revenir. Jimmy a été le meilleur aujourd’hui mais je suis content. Nous avons fait du bon travail toute la semaine en restant constants."
Belle perf' d'Aleph...en ‘petit finale’
Aleph remporte le match contre le second équipage américain : ORACLE Racing Coutts barré, ici, par Darren Bundock. Les Français terminent 5ème du San Diego Match Racing Championship..
"C’est une super journée pour Aleph, avec une deuxième victoire contre ORACLE Racing Coutts," commente le skipper du catamaran français pourtant beaucoup plus expérimenté en flotte qu’en match race. "J'ai réussi à réaliser une bonne entrée dans la zone de départ sur ce match et, grâce à mon équipage, nous avons pu rester devant. Nous avions décidé avec Bertrand Pacé (Directeur sportif et ex-barreur) d'être assez agressifs et cela a payé."
Sur les autres duels de ces ‘petites finales’, Team Korea bat les Espagnols de Green Comm Racing et Emirates Team New Zealand l’emporte sur Artemis Racing.
Demain dimanche, les neuf AC45 se retrouvent sur le plan d’eau pour courir deux runs de vitesse, les AC500 Speed Trials, avant de disputer la grande course en flotte finale du Fleet Racing Championship qui couronne ces AC World Series – San Diego et révèlera le grand vainqueur.
samedi 19 novembre 2011
AC45 World Series SAN DIEGO - Energy Team affrontera Spithill en finale !
Yann Guichard et son équipage poursuivent leur fulgurante ascension dans ces America’s Cup World Series – San Diego. Ils remportent aujourd’hui leurs deux matchs contre les Suédois d’Artemis Racing et s’envolent pour la finale demain où ils affrontent ORACLE Racing Spithill…un pas de plus vers le titre.
Deux manches ont suffi cet après-midi pour établir les deux finalistes. ORACLE Racing Spithill et Energy Team se sont imposés respectivement face à Emirates Team New Zealand et Artemis Racing en deux manches à zéro.
La demi-finale 1 oppose deux grosses équipes : Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill, toutes deux en tête des America’s Cup World Series 2011-2012. Dans la première manche, l’équipe de Spithill l’emporte, devançant les Kiwis dès le départ et conservant cette avance jusqu’à l’arrivée.
Le second match est plus serré. Le Néo-zélandais Dean Barker gagne le départ mais le bateau américain, avec le grand patron Larry Ellison à son bord, reprend du terrain et réussit finalement à s’imposer sur le troisième bord à la faveur d’un choix favorable sur la gauche du plan d’eau. « Les gars ont fait un travail fantastique, » s’enthousiasme Larry Ellison, CEO d’ORACLE Racing. « Nous avons très bien navigué...opérant deux manœuvres classiques de match race – les poussant au-dessus de la ligne sur le premier départ et réussissant à nous libérer de leur contrôle lors de la bataille de virements sur le second duel. Du grand Match Racing. »
Quant à la demi-finale 2, les Français d’Energy Team reproduisent le même scénario dans chacune des deux manches : partis à la traîne, ils doublent Artemis Racing sur le bord sous le vent. Artemis mène jusqu’au moment où Yann Guichard vient se placer sur l’intérieur du plan d’eau bénéficiant d’une risée favorable qui lui permet de reprendre les commandes du match. Energy Team creuse ensuite l’écart et l’emporte par deux fois. Il gagne donc confortablement sa place en finale du San Diego Match Racing. « Nous avons pris à chaque fois les bonnes décisions et aujourd'hui l'ambiance à bord était vraiment bonne, » se réjouit le skipper. « Nous avons pris beaucoup de plaisir. C’est une super journée et je suis tellement content pour l’équipe. »
Deux manches ont suffi cet après-midi pour établir les deux finalistes. ORACLE Racing Spithill et Energy Team se sont imposés respectivement face à Emirates Team New Zealand et Artemis Racing en deux manches à zéro.
La demi-finale 1 oppose deux grosses équipes : Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill, toutes deux en tête des America’s Cup World Series 2011-2012. Dans la première manche, l’équipe de Spithill l’emporte, devançant les Kiwis dès le départ et conservant cette avance jusqu’à l’arrivée.
Le second match est plus serré. Le Néo-zélandais Dean Barker gagne le départ mais le bateau américain, avec le grand patron Larry Ellison à son bord, reprend du terrain et réussit finalement à s’imposer sur le troisième bord à la faveur d’un choix favorable sur la gauche du plan d’eau. « Les gars ont fait un travail fantastique, » s’enthousiasme Larry Ellison, CEO d’ORACLE Racing. « Nous avons très bien navigué...opérant deux manœuvres classiques de match race – les poussant au-dessus de la ligne sur le premier départ et réussissant à nous libérer de leur contrôle lors de la bataille de virements sur le second duel. Du grand Match Racing. »
Quant à la demi-finale 2, les Français d’Energy Team reproduisent le même scénario dans chacune des deux manches : partis à la traîne, ils doublent Artemis Racing sur le bord sous le vent. Artemis mène jusqu’au moment où Yann Guichard vient se placer sur l’intérieur du plan d’eau bénéficiant d’une risée favorable qui lui permet de reprendre les commandes du match. Energy Team creuse ensuite l’écart et l’emporte par deux fois. Il gagne donc confortablement sa place en finale du San Diego Match Racing. « Nous avons pris à chaque fois les bonnes décisions et aujourd'hui l'ambiance à bord était vraiment bonne, » se réjouit le skipper. « Nous avons pris beaucoup de plaisir. C’est une super journée et je suis tellement content pour l’équipe. »
mardi 20 septembre 2011
Plymouth - Spithill emporte une manche extrême
Des rafales à 30 nœuds, trois chavirages (Energy Team, China Team, Artemis Racing) et une impressionnante collision (Artemis Racing, Green Comm Racing), cette régate en flotte du Plymouth Fleet Racing Championship a poussé le concept dans ses retranchements. Sept des neuf bateaux bouclent le parcours de 40 minutes et James Spithill (USA) sort vainqueur du bras de fer qui l’opposait à Dean Barker (NZL) et Russell Coutts (USA). Aleph (FRA) obtient une réconfortante quatrième place et Energy Team (FRA) qui chavire cinq minutes avant le coup d’envoi mais réussit à prendre le départ, boucle en 6e position.
Ce matin déjà, les manutentions sous la grue donnaient des sueurs froides, autant que la sortie fulgurante des bateaux du bassin peu de temps après. Les minutes qui ont entouré le coup de canon de 16h ont ajouté à l’émotion de la journée. Environ cinq minutes avant le départ, Loïck Peyron évite la collision avec Team Korea. Le skipper n’a pas de porte de sortie et chavire, ce qu’il avait réussi à contourner jusqu’ici en AC45 et sur tout bateau de plus de 25 pieds depuis le début de sa carrière. Belle preuve de sang-froid, les Français réussissent pourtant à remettre l’engin à l’endroit et à prendre le départ de la course.
Pendant ce temps, Aleph vient de toucher Green Comm (ESP) sans gravité mais quelques mètres plus loin c’est l’étrave tribord d’Artemis Racing qui passe sous la coque bâbord de l’Espagnol. Les bateaux restent un moment emboités et ressortent avec quelques ecchymoses. Vasilij Zbogar, le skipper de Green Comm, est aussi légèrement blessé à la main. Ces concurrents ne prennent pas le départ, les Espagnols rentrent au port mais Artemis Racing qui tarde un peu, chavire quelques minutes plus tard et l'un des équipiers passe au travers de l’aile.
Charge de sangliers
Au coup d’envoi, Spithill, Coutts et Barker partent en tête. Team Korea, Aleph, China Team et Energy Team suivent. Le bateau chinois se retourne quelques minutes plus tard. Les équipiers réagissent au quart de tour et, là aussi, la machine est rapidement remise en ordre de marche. China Team termine en dernière position à 9’54’’ du vainqueur, soit six secondes avant la limite.
Dans le peloton, l’opposition est serrée. ORACLE Racing Coutts mène d’une courte tête devant James Spithill. Ce dernier réussit à reprendre la main et à creuser l’écart sur les deux derniers bords tandis que Emirates Team New Zealand s’intercale à la seconde place.
Pendant ce temps, Aleph vient de toucher Green Comm (ESP) sans gravité mais quelques mètres plus loin c’est l’étrave tribord d’Artemis Racing qui passe sous la coque bâbord de l’Espagnol. Les bateaux restent un moment emboités et ressortent avec quelques ecchymoses. Vasilij Zbogar, le skipper de Green Comm, est aussi légèrement blessé à la main. Ces concurrents ne prennent pas le départ, les Espagnols rentrent au port mais Artemis Racing qui tarde un peu, chavire quelques minutes plus tard et l'un des équipiers passe au travers de l’aile.
Charge de sangliers
Au coup d’envoi, Spithill, Coutts et Barker partent en tête. Team Korea, Aleph, China Team et Energy Team suivent. Le bateau chinois se retourne quelques minutes plus tard. Les équipiers réagissent au quart de tour et, là aussi, la machine est rapidement remise en ordre de marche. China Team termine en dernière position à 9’54’’ du vainqueur, soit six secondes avant la limite.
Dans le peloton, l’opposition est serrée. ORACLE Racing Coutts mène d’une courte tête devant James Spithill. Ce dernier réussit à reprendre la main et à creuser l’écart sur les deux derniers bords tandis que Emirates Team New Zealand s’intercale à la seconde place.
mardi 13 septembre 2011
Un café avec Philippe Presti
Licencié au cercle de voile du Lac de Cazaux à quelques kilomètres de sa maison bardée de pin des Landes sur les rives du bassin d’Arcachon, Philippe Presti possède aussi une jolie collection de miles sur les compagnies aériennes du monde entier. Unique « froggy » du sailing team d’ORACLE Racing, il coache des supers stars comme Coutts, Spithill, Kostecki, Daubney et les autres…respect !
Double Champion du Monde de Finn, vice-Champion du Monde de Soling et double sélectionné olympique en 96 et 2000, le Français a mené sa première campagne America’s Cup avec Areva Challenge en 2003. Il fut ensuite le « sparing partner » d’un certain James Spithill, lorsque le jeune australien barrait le Class America italien de Luna Rossa à Valence en 2007. Déjà, Jimmy saluait ses talents et, depuis, ils ne se quittent plus.
Comment as-tu accédé à ce poste de coach du Sailing Team d’ORACLE Racing ?
« Après la seconde victoire d’Alinghi et lorsque le multicoque commençait à entrer dans les discussions, Jimmy était déjà chez ORACLE et m’a appelé pour poursuivre mon rôle de coach à ses côtés. Nous avons commencé par des entraînements en Match Race à Valence en Extrême 40. Il a fallu ensuite apprendre à régater sur ce grand trimaran à San Diego (trimaran USA 17 qui fut ensuite doté d'une aile rigide). C’était la découverte, nous étions seuls et nous avons passé beaucoup d'heures avec Jimmy sur le simulateur. Après avoir gagné l’America’s Cup, il m’a proposé de revenir pour les Louis Vuitton Trophy qui se disputaient en Class America….et là, il a fallu se remettre au monocoque ! Il y a un an, nous cherchions encore le meilleur support pour la Coupe, alors on se préparait à tout. Jimmy faisait du multicoque, en Class A ou Class C mais aussi du monocoque, sur le circuit de Match Race ou en RC44. »
Quel est le rythme dans l’équipe actuellement ?
« Les navigants sont très itinérants, avec une épreuve tous les 15 jours dans un pays différent. Nous n’avons plus de base à Valence mais une nouvelle à San Francisco, où le Design Team travaille également, et nous avons une seconde base en Nouvelle-Zélande où nous nous sommes entrainés cet hiver. Il faut savoir que nous avons déjà mis beaucoup d’énergie pour concevoir, construire et apprendre à régater sur ces AC45. L’ambiance est très studieuse car nous avons envie de faire une performance ici. Nous n’oublions pas non plus que l’objectif, c’est le gros bateau, l’AC72, pour l’été prochain. »
En quoi consiste concrètement ton rôle ?
« J’aide le Sailing Team à progresser mais avec des profils aussi pointus et expérimentés, c’est un gros challenge. Quand tu t’adresses à des jeunes qui débutent, tu peux être directif. Là, l’approche doit être très différente. J’observe sur l’eau, je décortique les vidéos et j’écoute les enregistrements à bord afin d’identifier et isoler ce qui peut être amélioré. Dans l’action, tu as forcément une vision étroite, mon rôle est donc d’élargir le point de vue et de montrer aux navigants où il faut chercher. Ils sont ensuite suffisamment expérimentés pour trouver ensemble les solutions. Je fais aussi venir des intervenants extérieurs comme par exemple Darren Bundock qui arrive demain (médaillé d’argent en Tornado en 2008 avec Glenn Ashby qui tactique ici pour Dean Barker chez Emirates Team New Zeleand). »
Les épreuves de Match Race débutent mercredi à Cascais, en quoi le jeu s’annonce différent avec ces multicoques ?
« La vision de Larry (Ellison) et Russell (Coutts) est de proposer un spectacle incroyable pour le commun des mortels. A nous de construire le jeu autour de ce concept mais, si le support est différent, cela reste du match racing. Lorsque tu cours sur le circuit mondial, tu dois t’adapter à des bateaux souvent très différents, là c’est pareil. Le fait de partir au Largue influence forcément ta stratégie mais la manière dont tu contrôles l’adversaire, dont tu utilises les règles et les compétences à bord, est la même.
Vous vous êtes entrainés à deux AC45, un point fort non ?
« Oui, s’entraîner à deux bateaux est forcément confortable mais d’autres teams ont préféré courir en Extrême 40 et nous voyons bien chez Emirates Team Zealand que cela leur apporte beaucoup, notamment pour les courses en flotte. »
Qui remplace Simon Daubney (blessé) pour la suite de la semaine ?
« Daniel Fong qui était régleur sur Luna Rossa et vient d’arriver de Nouvelle Zélande. Ce wee-end, c’était Hendo, le chef du shore team, mais nous n’avons pas d’équipiers remplaçants. Nous avons déjà deux équipages complets et ce sera notre contingent de navigants pour la suite. »
Le Defender souhaite révolutionner l’America’s Cup, quel regard portes-tu sur cette ambition ?
« Pour moi, le plus révolutionnaire est d’avoir enfin décidé d’amener la course près de la côte qui est utilisée comme gradins, chose que nous faisons déjà en Match Race par exemple. L’image du milliardaire qui défie le Defender en jetant un gant blanc paraît un peu lointaine mais nous entrons dans un nouveau siècle et c’est génial. Tout le monde ici à la banane, ces bateaux sont funs, c’est de la glisse, la même différence entre le ski de fond et le snowboard et ce n’est que le début. Avec le fait que ce soit open, que l’on puisse s’observer librement, les progrès vont aller très vite. Et si l’on a encore des compromis sur certaines phases de jeu, dans six mois ce sera terminé. »
America’s Cup et monotypie, un nouveau mariage là aussi ?
« En effet, en AC45, tu peux uniquement jouer sur les voiles d’avant. Sur les gennak’, il y a peu de variantes concernant les formes, en revanche, les tissus utilisés diffèrent. Cela bouge plus sur les formes des focs où certains ont des cornes ou non et plus ou moins importantes (angle droit qui rappelle les planches à voile). Après, pour le AC72, ce sera une autre histoire, là, les ingénieurs vont vraiment pouvoir s’exprimer. »
Enfin, quel regard portes-tu sur les deux équipes Françaises : Energy Team et Aleph ?
« C’est super que les Français soient présents. Il faut que les budgets suivent rapidement car c’est dommage avec les compétences et l’amour des Français pour le multi que l’on ne soit pas dans le coup. »
Rattraper le temps déjà perdu est-il réaliste ?
« Nous (chez ORACLE), nous faisons forcément en sorte d’avoir le plus d’avance possible. Je me souviens, quand j’ai commencé la Coupe, je venais de l’Olympisme et je me disais qu’avec un bateau et des bras, on pouvait y arriver. Mais en fait, c’est l’image de l’iceberg, avec ce que tu vois au-dessus - le bateau avec les mecs qui naviguent - et tout le reste que tu ne vois pas en profondeur. Cependant, dans les premières campagnes en Class America, de petites équipes comme Tag avaient sorti des choses intéressantes. En France, nous avons déjà cette compréhension du multicoque ce qui n’est pas le cas de l’Italie par exemple. A l’époque de la 32e, rattraper Alinghi était quasiment impossible si tu n’achetais pas les compétences. Le gap technologique entre les bateaux était trop important. Là, en multicoque, le fond de jeu n’est pas encore suffisamment épais pour que le retard soit irrécupérable. Par contre, ce qui ne change pas c’est qu’un euro investi maintenant en vaudra mille à la fin alors…il ne faut pas traîner ! »
Recueillis par J.Huvé
Double Champion du Monde de Finn, vice-Champion du Monde de Soling et double sélectionné olympique en 96 et 2000, le Français a mené sa première campagne America’s Cup avec Areva Challenge en 2003. Il fut ensuite le « sparing partner » d’un certain James Spithill, lorsque le jeune australien barrait le Class America italien de Luna Rossa à Valence en 2007. Déjà, Jimmy saluait ses talents et, depuis, ils ne se quittent plus.
Comment as-tu accédé à ce poste de coach du Sailing Team d’ORACLE Racing ?
« Après la seconde victoire d’Alinghi et lorsque le multicoque commençait à entrer dans les discussions, Jimmy était déjà chez ORACLE et m’a appelé pour poursuivre mon rôle de coach à ses côtés. Nous avons commencé par des entraînements en Match Race à Valence en Extrême 40. Il a fallu ensuite apprendre à régater sur ce grand trimaran à San Diego (trimaran USA 17 qui fut ensuite doté d'une aile rigide). C’était la découverte, nous étions seuls et nous avons passé beaucoup d'heures avec Jimmy sur le simulateur. Après avoir gagné l’America’s Cup, il m’a proposé de revenir pour les Louis Vuitton Trophy qui se disputaient en Class America….et là, il a fallu se remettre au monocoque ! Il y a un an, nous cherchions encore le meilleur support pour la Coupe, alors on se préparait à tout. Jimmy faisait du multicoque, en Class A ou Class C mais aussi du monocoque, sur le circuit de Match Race ou en RC44. »
Quel est le rythme dans l’équipe actuellement ?
« Les navigants sont très itinérants, avec une épreuve tous les 15 jours dans un pays différent. Nous n’avons plus de base à Valence mais une nouvelle à San Francisco, où le Design Team travaille également, et nous avons une seconde base en Nouvelle-Zélande où nous nous sommes entrainés cet hiver. Il faut savoir que nous avons déjà mis beaucoup d’énergie pour concevoir, construire et apprendre à régater sur ces AC45. L’ambiance est très studieuse car nous avons envie de faire une performance ici. Nous n’oublions pas non plus que l’objectif, c’est le gros bateau, l’AC72, pour l’été prochain. »
En quoi consiste concrètement ton rôle ?
« J’aide le Sailing Team à progresser mais avec des profils aussi pointus et expérimentés, c’est un gros challenge. Quand tu t’adresses à des jeunes qui débutent, tu peux être directif. Là, l’approche doit être très différente. J’observe sur l’eau, je décortique les vidéos et j’écoute les enregistrements à bord afin d’identifier et isoler ce qui peut être amélioré. Dans l’action, tu as forcément une vision étroite, mon rôle est donc d’élargir le point de vue et de montrer aux navigants où il faut chercher. Ils sont ensuite suffisamment expérimentés pour trouver ensemble les solutions. Je fais aussi venir des intervenants extérieurs comme par exemple Darren Bundock qui arrive demain (médaillé d’argent en Tornado en 2008 avec Glenn Ashby qui tactique ici pour Dean Barker chez Emirates Team New Zeleand). »
Les épreuves de Match Race débutent mercredi à Cascais, en quoi le jeu s’annonce différent avec ces multicoques ?
« La vision de Larry (Ellison) et Russell (Coutts) est de proposer un spectacle incroyable pour le commun des mortels. A nous de construire le jeu autour de ce concept mais, si le support est différent, cela reste du match racing. Lorsque tu cours sur le circuit mondial, tu dois t’adapter à des bateaux souvent très différents, là c’est pareil. Le fait de partir au Largue influence forcément ta stratégie mais la manière dont tu contrôles l’adversaire, dont tu utilises les règles et les compétences à bord, est la même.
Vous vous êtes entrainés à deux AC45, un point fort non ?
« Oui, s’entraîner à deux bateaux est forcément confortable mais d’autres teams ont préféré courir en Extrême 40 et nous voyons bien chez Emirates Team Zealand que cela leur apporte beaucoup, notamment pour les courses en flotte. »
Qui remplace Simon Daubney (blessé) pour la suite de la semaine ?
« Daniel Fong qui était régleur sur Luna Rossa et vient d’arriver de Nouvelle Zélande. Ce wee-end, c’était Hendo, le chef du shore team, mais nous n’avons pas d’équipiers remplaçants. Nous avons déjà deux équipages complets et ce sera notre contingent de navigants pour la suite. »
Le Defender souhaite révolutionner l’America’s Cup, quel regard portes-tu sur cette ambition ?
« Pour moi, le plus révolutionnaire est d’avoir enfin décidé d’amener la course près de la côte qui est utilisée comme gradins, chose que nous faisons déjà en Match Race par exemple. L’image du milliardaire qui défie le Defender en jetant un gant blanc paraît un peu lointaine mais nous entrons dans un nouveau siècle et c’est génial. Tout le monde ici à la banane, ces bateaux sont funs, c’est de la glisse, la même différence entre le ski de fond et le snowboard et ce n’est que le début. Avec le fait que ce soit open, que l’on puisse s’observer librement, les progrès vont aller très vite. Et si l’on a encore des compromis sur certaines phases de jeu, dans six mois ce sera terminé. »
America’s Cup et monotypie, un nouveau mariage là aussi ?
« En effet, en AC45, tu peux uniquement jouer sur les voiles d’avant. Sur les gennak’, il y a peu de variantes concernant les formes, en revanche, les tissus utilisés diffèrent. Cela bouge plus sur les formes des focs où certains ont des cornes ou non et plus ou moins importantes (angle droit qui rappelle les planches à voile). Après, pour le AC72, ce sera une autre histoire, là, les ingénieurs vont vraiment pouvoir s’exprimer. »
Enfin, quel regard portes-tu sur les deux équipes Françaises : Energy Team et Aleph ?
« C’est super que les Français soient présents. Il faut que les budgets suivent rapidement car c’est dommage avec les compétences et l’amour des Français pour le multi que l’on ne soit pas dans le coup. »
Rattraper le temps déjà perdu est-il réaliste ?
« Nous (chez ORACLE), nous faisons forcément en sorte d’avoir le plus d’avance possible. Je me souviens, quand j’ai commencé la Coupe, je venais de l’Olympisme et je me disais qu’avec un bateau et des bras, on pouvait y arriver. Mais en fait, c’est l’image de l’iceberg, avec ce que tu vois au-dessus - le bateau avec les mecs qui naviguent - et tout le reste que tu ne vois pas en profondeur. Cependant, dans les premières campagnes en Class America, de petites équipes comme Tag avaient sorti des choses intéressantes. En France, nous avons déjà cette compréhension du multicoque ce qui n’est pas le cas de l’Italie par exemple. A l’époque de la 32e, rattraper Alinghi était quasiment impossible si tu n’achetais pas les compétences. Le gap technologique entre les bateaux était trop important. Là, en multicoque, le fond de jeu n’est pas encore suffisamment épais pour que le retard soit irrécupérable. Par contre, ce qui ne change pas c’est qu’un euro investi maintenant en vaudra mille à la fin alors…il ne faut pas traîner ! »
Recueillis par J.Huvé
dimanche 11 septembre 2011
AC45 World Series Plymouth
Oh my god ! Cardiaques s’abstenir. Le palpitant a pris des tours aujourd’hui à Plymouth. Grand soleil, 35 nœuds en rafales et une mer moutonneuse, tout était réuni pour un parfait rodéo dominical. Trois chavirages dont celui d’Aleph (FRA) sont à déclarer et deux ont été évités de peu dont celui de Loïck Peyron (Energy Team) qui n’a jamais chaviré de sa carrière sur un grand multi.
Pendant deux heures, les spectateurs ont aussi pu trembler devant un nombre incalculable d’étraves dangereusement plantées. James Spithill (ORACLE Racing) remporte la manche en flotte et notons aussi la belle 4e place d’Energy Team. Sur les runs de vitesse, Russell Coutts (ORACLE Racing) a de nouveau été le plus rapide.
L’épreuve en flotte s’est jouée sur un parcours d’une quarantaine de minutes, soit le double de celles disputées hier. Rapidement Terry Hutchinson (Artemis Racing) prend la tête, suivi de James Spithill et Loïck Peyron. Tandis que les Suédois abandonnent sur problème technique et qu’Emirates Team New Zealand opère une fois encore une remontée fulgurante dans le groupe de tête, Energy Team défend la troisième place. Mais pendant qu’ils bataillent bord à bord avec Russell Coutts, les Frenchies sortent de quelques mètres du parcours et sont pénalisés. De quoi laisser de l’air à ORACLE Racing Coutts pour prendre et garder cette place sur le podium. L’équipage de Loïck Peyron termine quatrième.
Trois sur le toit
Dans le second bord de reaching (travers au vent), l’AC45 tricolore d’Aleph plante les deux étraves et se couche sur le flanc bâbord. Le skipper Bertrand Pacé en assume ce soir l’entière responsabilité : "Mon manque d’expérience du multicoque a entrainé notre chavirage. On ne peut pas avoir en si peu de temps la régate et le multicoque, ça s’apprend et aujourd’hui, nous avons touché les limites. Le chavirage fait partie du jeu mais les conditions étaient maniables."
Le second sur la liste est Team Korea (KOR). Le bateau de Chris Draper passe pourtant un moment "entre deux" mais finit par se coucher lui aussi. Et sur la fin de parcours, c’est au tour de Green Comm Racing (ESP) de chavirer. Ces deux équipes avaient déjà expérimenté la chose en entrainements, Team Korea à Cascais et Green Comm à Plymouth lundi dernier. Ces cascades surviennent rapidement mais se déroulent relativement en douceur, laissant généralement le temps aux équipiers et à l’invité en 6e homme….de s’accrocher au filet pour retomber sur ses pattes.
Runs de folie !
Après le succès d’hier, les organisateurs ont décidé d'ajouter deux nouveaux contre-la-montre par bateau cet après-midi et le spectacle fut complet. Comme samedi, Russell Coutts a été le plus rapide avec un run à 25,92 nœuds de moyenne (48 km/h).
Dans leur premier essai, Oracle Racing Spithill et Energy Team s’envolent vraiment très haut mais les coques se reposent dans le bon sens. Loïck Peyron qui répète ne pas vouloir appartenir au club des "chavirés" de l’AC45 a donc failli y entrer aujourd’hui. Le Français n’a jamais chaviré à bord d’un multicoque de plus de 25 pieds et confiait ce soir regarder cela au travers de son expérience du large : "Ceux qui apprennent depuis six mois ou un an ont cette chance de l’innocence. Nous, nous savons aussi comment faire mais nous avons trop vécu de catastrophes au large en multi pour ne pas en être imprégnés."
L’épreuve en flotte s’est jouée sur un parcours d’une quarantaine de minutes, soit le double de celles disputées hier. Rapidement Terry Hutchinson (Artemis Racing) prend la tête, suivi de James Spithill et Loïck Peyron. Tandis que les Suédois abandonnent sur problème technique et qu’Emirates Team New Zealand opère une fois encore une remontée fulgurante dans le groupe de tête, Energy Team défend la troisième place. Mais pendant qu’ils bataillent bord à bord avec Russell Coutts, les Frenchies sortent de quelques mètres du parcours et sont pénalisés. De quoi laisser de l’air à ORACLE Racing Coutts pour prendre et garder cette place sur le podium. L’équipage de Loïck Peyron termine quatrième.
Trois sur le toit
Dans le second bord de reaching (travers au vent), l’AC45 tricolore d’Aleph plante les deux étraves et se couche sur le flanc bâbord. Le skipper Bertrand Pacé en assume ce soir l’entière responsabilité : "Mon manque d’expérience du multicoque a entrainé notre chavirage. On ne peut pas avoir en si peu de temps la régate et le multicoque, ça s’apprend et aujourd’hui, nous avons touché les limites. Le chavirage fait partie du jeu mais les conditions étaient maniables."
Le second sur la liste est Team Korea (KOR). Le bateau de Chris Draper passe pourtant un moment "entre deux" mais finit par se coucher lui aussi. Et sur la fin de parcours, c’est au tour de Green Comm Racing (ESP) de chavirer. Ces deux équipes avaient déjà expérimenté la chose en entrainements, Team Korea à Cascais et Green Comm à Plymouth lundi dernier. Ces cascades surviennent rapidement mais se déroulent relativement en douceur, laissant généralement le temps aux équipiers et à l’invité en 6e homme….de s’accrocher au filet pour retomber sur ses pattes.
Runs de folie !
Après le succès d’hier, les organisateurs ont décidé d'ajouter deux nouveaux contre-la-montre par bateau cet après-midi et le spectacle fut complet. Comme samedi, Russell Coutts a été le plus rapide avec un run à 25,92 nœuds de moyenne (48 km/h).
Dans leur premier essai, Oracle Racing Spithill et Energy Team s’envolent vraiment très haut mais les coques se reposent dans le bon sens. Loïck Peyron qui répète ne pas vouloir appartenir au club des "chavirés" de l’AC45 a donc failli y entrer aujourd’hui. Le Français n’a jamais chaviré à bord d’un multicoque de plus de 25 pieds et confiait ce soir regarder cela au travers de son expérience du large : "Ceux qui apprennent depuis six mois ou un an ont cette chance de l’innocence. Nous, nous savons aussi comment faire mais nous avons trop vécu de catastrophes au large en multi pour ne pas en être imprégnés."
dimanche 4 septembre 2011
Les America’s Cup Series en escale à Plymouth
L’America’s Cup débarque en Angleterre et, avec elle, c’est un impressionnant contingent de l’élite mondiale de la voile qui se prépare à s’affronter pour la seconde fois cette saison à bord des monotypes AC45 à aile rigide. A Cascais le mois dernier, nous avons déjà pu juger du potentiel de ces catamarans aussi spectaculaires qu’usants physiquement.
Durant cette escale choisie au cœur de l’un des ports les plus emblématiques de l’histoire maritime britannique, l’évènement accueille pendant neuf jours un large public attendu sur le Plymouth Hoe, cette célèbre colline qui surplombe le plan d’eau où se tiendront les régates.
Les bases des équipes sont montées, les infrastructures à terre presque opérationnelles et quelques teams ont déjà débuté les entrainements sur zone. A une semaine du coup d’envoi, le grand puzzle des Amercia’s Cup World Series – Plymouth est bientôt complet.
Les régionaux de l’étape
Pour les marins britanniques présents dans les différents équipages, la perspective de jouer à domicile s’avère séduisante : « Naviguer à la maison aura forcément une saveur particulière, » confie Chris Draper, le jeune skipper de Team Korea. « Nous bénéficierons du soutien de nos familles et de nos amis et la baie propose un amphithéâtre naturel qui promet un superbe spectacle pour le public. »
« J’attends ces régates avec impatience, même si je n’ai pas beaucoup navigué à Plymouth. Nous avons analysé notre prestation après le premier événement à Cascais et identifié les atouts dont nous disposons pour ce second rendez-vous. Nous avons réalisé de belles courses et nous sommes globalement satisfaits de notre performance au Portugal mais nous pensons pouvoir encore progresser sur des points clefs. »
Et ils ne seront pas les seuls. Les neuf équipages représentant sept nations rallient actuellement Plymouth afin de reprendre les débats sur ce catamaran extrême qui est l’outil parfait pour des combats de coques particulièrement généreux en adrénaline.
Au Portugal, l’équipage d’ORACLE Racing Spithill a empoché le tournoi de match race, tandis que celui d’Emirates Team New Zealand s’est imposé sur la régate en flotte du dimanche, remportant ainsi le titre de cette première étape des AC World Series.
Les forces en présence sur les AC World Series 2011-2012
• Emirates Team New Zealand (NZL), skipper Dean Barker (NZL)
• Artemis Racing (SWE), skipper Terry Hutchinson (USA)
• ORACLE Racing Spithill (USA), skipper James Spithill (AUS)
• ORACLE Racing Coutts (USA), skipper Russell Coutts (NZL)
• Green Comm Racing (ESP), skipper Vasilij Zbogar (SLO)
• Aleph (FRA), skipper Bertrand Pacé (FRA)
• Team Korea (KOR), skipper Chris Draper (GBR)
• Energy Team (FRA), skipper Loïck Peyron (FRA)
• China Team (CHN), skipper Charlie Ogletree (USA)
Les bases des équipes sont montées, les infrastructures à terre presque opérationnelles et quelques teams ont déjà débuté les entrainements sur zone. A une semaine du coup d’envoi, le grand puzzle des Amercia’s Cup World Series – Plymouth est bientôt complet.
Les régionaux de l’étape
Pour les marins britanniques présents dans les différents équipages, la perspective de jouer à domicile s’avère séduisante : « Naviguer à la maison aura forcément une saveur particulière, » confie Chris Draper, le jeune skipper de Team Korea. « Nous bénéficierons du soutien de nos familles et de nos amis et la baie propose un amphithéâtre naturel qui promet un superbe spectacle pour le public. »
« J’attends ces régates avec impatience, même si je n’ai pas beaucoup navigué à Plymouth. Nous avons analysé notre prestation après le premier événement à Cascais et identifié les atouts dont nous disposons pour ce second rendez-vous. Nous avons réalisé de belles courses et nous sommes globalement satisfaits de notre performance au Portugal mais nous pensons pouvoir encore progresser sur des points clefs. »
Et ils ne seront pas les seuls. Les neuf équipages représentant sept nations rallient actuellement Plymouth afin de reprendre les débats sur ce catamaran extrême qui est l’outil parfait pour des combats de coques particulièrement généreux en adrénaline.
Au Portugal, l’équipage d’ORACLE Racing Spithill a empoché le tournoi de match race, tandis que celui d’Emirates Team New Zealand s’est imposé sur la régate en flotte du dimanche, remportant ainsi le titre de cette première étape des AC World Series.
Les forces en présence sur les AC World Series 2011-2012
• Emirates Team New Zealand (NZL), skipper Dean Barker (NZL)
• Artemis Racing (SWE), skipper Terry Hutchinson (USA)
• ORACLE Racing Spithill (USA), skipper James Spithill (AUS)
• ORACLE Racing Coutts (USA), skipper Russell Coutts (NZL)
• Green Comm Racing (ESP), skipper Vasilij Zbogar (SLO)
• Aleph (FRA), skipper Bertrand Pacé (FRA)
• Team Korea (KOR), skipper Chris Draper (GBR)
• Energy Team (FRA), skipper Loïck Peyron (FRA)
• China Team (CHN), skipper Charlie Ogletree (USA)
A l’agenda de Plymouth
Le premier week-end est consacré aux AC Preliminaries avec quatre régates en flotte entre samedi (départ à 14h10, heure locale) et dimanche (15h00, heure locale), ainsi que les épreuves de vitesse AC 500 Speed Trial, programmées le samedi après-midi.
Après deux jours de repos lundi et mardi, l’AC Match Race Championship débute mercredi pour trois jours de qualifications. Celles-ci mixent régates en flotte et duels, en perspective des quarts, demis et finale du tournoi de match race disputés le samedi. Le point d’orgue de l’évènement a lieu dimanche (18/09) avec l’ultime régate en flotte dont le vainqueur remporte le titre des AC World Series – Plymouth.
Plusieurs milliers de spectateurs sont attendus, tant en mer que sur le rivage. Installé entre la côte et le brise-lame dans la baie, le plan d’eau sera très proche de la ville avec une vue exceptionnelle depuis le promontoire du Plymouth Hoe. Le Village de Course accueille, quant à lui, le public sur le front de mer et les docks de Millbay, et offre un large panel d’animations entre retransmissions live des régates et programmation musicale de choix.
Après Cascais, les America’s Cup World Series font donc escale à Plymouth avant de traverser l’Atlantique pour la troisième et dernière étape de la saison 2011 qui se déroulera du 12 au 20 novembre à San Diego en Californie.
Du live, encore du live!
Pour suivre l’action en direct, les spectateurs sont invités à se connecter sur la chaine dédiée America’s Cup YouTube. Grâce à un dispositif révolutionnaire de multi-écrans, chacun peut choisir entre cinq points de vue sur la course incluant le live principal avec les commentaires d’experts mais aussi les images virtuels 3D et la possibilité d’embarquer à bord des AC45 pour voir et entendre ce qui se passe en direct au sein des équipages. Toute l’actualité de la compétition en vidéo est aussi disponible à la demande sur www.youtube.com/americascup.
vendredi 26 août 2011
lundi 8 août 2011
ETNZ gagne les régates d'entraînement à Cascais les choses sérieuses commencent Mercredi
Dimanche, pour la seconde journée des AC Cascais Preliminaries, les AC45 ont livré un spectacle à leur mesure. Soleil, ciel bleu et un Nord-Nord Ouest d’une quinzaine de nœuds, tout y était. Si ORACLE Racing Coutts remporte la 4e et ultime régate du week-end, Emirates Team New Zealand garde, non seulement, la tête du classement général mais l’équipage de Dean Barker s’impose aussi sur les AC 500 Speed Trial avec une vitesse de 42,3 km/h.
Cinq équipes au total occupent les deux podiums du week-end. ETNZ, ORACLE Racing et Artemis mènent le classement à l’issue des quatre régates en flotte, tandis que les « As » de la voile légère, Chris Draper chez Team Korea et Mitch Booth chez China Team, s’invitent respectivement en seconde et troisième position des runs de vitesse.
L’Asie est bien dans le match. En 5e et 6e position au général, China Team et Team Korea compensent leur jeunesse et leur manque d’expérience de l’America’s Cup par leur casting de marins très orienté « voile légère ». En 7e position, Energy Team a gagné en précision comme en agressivité au fil des manches et notamment aujourd’hui avec ce départ canon ! Aleph manque encore de métier, tout comme Green Comm Racing qui ferme la marche.
Les régates reprennent mercredi à Cascais avec le début des épreuves de Match Race.
Course 4 : Un équipier kiwi passe à l’eau. Coutts l’emporte sur le fil !
Dean Barker avouait, hier, préférer une météo plus musclée. Très vite après le départ de cette quatrième course en flotte du week-end, le Néo-zélandais impose le rythme, creusant son avance sur ORACLE Racing Coutts.
Rebondissement au passage de la seonde marque au vent. Au moment de dérouler le gennak’, Winston McFarlane tombe à l’eau ! Une manivelle de winch vient de casser, entraînant le plongeon. A part le pic d’adrénaline, ce genre d’acrobatie n'est pas pénalisé. En revanche, en dehors de la zone délimitée du plan d'eau, Dean doit stopper le bateau pendant deux longueurs avant de pouvoir remettre du charbon, à quatre équipiers seulement….
La brise monte encore. Russell Coutts grappille du terrain jusqu’à cette ultime bataille de virements dans le cinquième et dernier bord. ETNZ reprend un moment l’avantage mais, sur la ligne, c’est bien l'OR n°5 de Russell qui l’emporte.
Le combat pour la 3e et 4e place a été également des plus intenses. Après un départ impressionnant, à frôler le bateau comité, Energy Team de Loïck Peyron se dispute ensuite cette place sur le podium avec China Team, barré par Mitch Booth, et James Spithill qui se refait bord sur bord. Au finish, ORACLE Racing Spithill complète le podium, tandis que les Chinois trustent dans les derniers mètres la 4e place d’Energy Team.
*A noter : si la régate en flotte de dimanche prochain qui détermine le vainqueur du Championnat des AC World Series Cascais ne peut pas se courir, la direction de course prendra en compte le classement de la régate en flotte d’aujourd’hui (Course 4).
dimanche 7 août 2011
Entrée officielle de l'AC45 dans l'Histoire !
Les débats des America’s Cup World Series sont lancés. Dans une ambiance nuageuse, humide et peu ventée, les neufs AC45 ont disputé les trois courses en flotte programmées pour cette première journée. Faute de vent, l’épreuve de vitesse sur 500 mètres est reportée à demain dimanche, après la quatrième régate en flotte.
Brouillard, bruine et chaleur moite, la météo aujourd’hui tranchait radicalement avec celle des entrainements des derniers jours. Les AC45 ont néanmoins démontré qu’ils peuvent régater dans des petits airs (autour de 5 nœuds) et permettre de jolis coups tactiques.
Disqualifié sur la première manche, James Spithill (ORACLE Racing) s’adjuge les deux suivantes, tandis que la régularité de Dean Barker et son équipe (3,2,2) place ce soir Emirates Team New en tête du classement général à un point seulement des Suédois d’Artemis Racing. Chez les Français, à noter la seconde place d’Energy Team sur la première manche mais, globalement, pour les équipages les moins expérimentés, c’était la grande découverte de la partition « petit temps » à bord de ces bateaux.
« Bug » passager
Suivant le programme initial, le premier départ est lancé à 14 heures locales (15h – Paris) mais la course est annulée au bout de quelques minutes faute de vent. Une déception pour les Français d’Aleph qui avaient pris un bon départ. Le second coup de canon résonne une heure plus tard et coûte cher à l’équipage de James Spithill. Positionné en dehors de la zone au moment du départ, le bateau d’ORACLE Racing, frappé du numéro 4, est pénalisé. Il ne répare pas sa faute dans les temps ce qui entraîne sa disqualification immédiate. Le skipper explique ce soir que cette erreur est due à la panne provisoire de leur écran de contrôle. Artemis Racing, mené par l’Américain Terry Hutchinson, se montre plutôt à l’aise dans ces conditions et emporte la toute première régate de cette 34e America’s Cup.
Mano à mano Spithill-Barker
Les deux parcours suivants se courent dans un vent légèrement moins paresseux mais peu établi. Coup sur coup, Jimmy Spithill réussit à prendre rapidement les commandes et termine en tête. Mais l’AC45 rouge et noir des Kiwis n’est jamais loin et met la pression. Même si les Néo-zélandais se montrent moins impériaux qu’hier en entraînement dans des conditions plus musclées, Dean Barker et son équipage ont su déployer une tactique efficace. Ils s’assurent trois podiums en trois manches et mènent le classement. Grâce à sa victoire et à deux belles manches à suivre (4e et 3e), Artemis Racing assure sa seconde place. Avec sa discal’, James Spithill doit se contenter ce soir de la quatrième place au tableau général, à un point de son « collègue » Russell Coutts (ORACLE Racing Coutts) qui complète le podium.
Du pain sur la planche
Pour les cinq autres équipes qui souffrent, non pas de manque de compétences à bord, mais d’heures de vol sur ces catamarans « ailés », l’après-midi fut contrastée. Chacun a eu son petit moment d’éclat mais la pleine confiance et la régularité ne sont pas encore pour tout de suite.
Comme promis, les régates ont pu être admirées depuis la côte à Cascais et diffusées intégralement en live sur americascup.com. La chaine America’s Cup You Tube comptabilise 37 000 vues et les archives des régates seront disponibles dès ce soir.
Les AC World Series-Cascais se poursuivent demain avec cette quatrième et plus longue régate en flotte d’une durée de 40 minutes, suivie des AC500 Speed Trial, run de vitesse sur 500 mètres.
La météo devrait reprendre son cours normal à Cascais avec un vent modéré à fort. Le départ de la course en flotte est programmé à 14h45 (heure locale, 15h45 heure de Paris).
Disqualifié sur la première manche, James Spithill (ORACLE Racing) s’adjuge les deux suivantes, tandis que la régularité de Dean Barker et son équipe (3,2,2) place ce soir Emirates Team New en tête du classement général à un point seulement des Suédois d’Artemis Racing. Chez les Français, à noter la seconde place d’Energy Team sur la première manche mais, globalement, pour les équipages les moins expérimentés, c’était la grande découverte de la partition « petit temps » à bord de ces bateaux.
« Bug » passager
Suivant le programme initial, le premier départ est lancé à 14 heures locales (15h – Paris) mais la course est annulée au bout de quelques minutes faute de vent. Une déception pour les Français d’Aleph qui avaient pris un bon départ. Le second coup de canon résonne une heure plus tard et coûte cher à l’équipage de James Spithill. Positionné en dehors de la zone au moment du départ, le bateau d’ORACLE Racing, frappé du numéro 4, est pénalisé. Il ne répare pas sa faute dans les temps ce qui entraîne sa disqualification immédiate. Le skipper explique ce soir que cette erreur est due à la panne provisoire de leur écran de contrôle. Artemis Racing, mené par l’Américain Terry Hutchinson, se montre plutôt à l’aise dans ces conditions et emporte la toute première régate de cette 34e America’s Cup.
Mano à mano Spithill-Barker
Les deux parcours suivants se courent dans un vent légèrement moins paresseux mais peu établi. Coup sur coup, Jimmy Spithill réussit à prendre rapidement les commandes et termine en tête. Mais l’AC45 rouge et noir des Kiwis n’est jamais loin et met la pression. Même si les Néo-zélandais se montrent moins impériaux qu’hier en entraînement dans des conditions plus musclées, Dean Barker et son équipage ont su déployer une tactique efficace. Ils s’assurent trois podiums en trois manches et mènent le classement. Grâce à sa victoire et à deux belles manches à suivre (4e et 3e), Artemis Racing assure sa seconde place. Avec sa discal’, James Spithill doit se contenter ce soir de la quatrième place au tableau général, à un point de son « collègue » Russell Coutts (ORACLE Racing Coutts) qui complète le podium.
Du pain sur la planche
Pour les cinq autres équipes qui souffrent, non pas de manque de compétences à bord, mais d’heures de vol sur ces catamarans « ailés », l’après-midi fut contrastée. Chacun a eu son petit moment d’éclat mais la pleine confiance et la régularité ne sont pas encore pour tout de suite.
Comme promis, les régates ont pu être admirées depuis la côte à Cascais et diffusées intégralement en live sur americascup.com. La chaine America’s Cup You Tube comptabilise 37 000 vues et les archives des régates seront disponibles dès ce soir.
Les AC World Series-Cascais se poursuivent demain avec cette quatrième et plus longue régate en flotte d’une durée de 40 minutes, suivie des AC500 Speed Trial, run de vitesse sur 500 mètres.
La météo devrait reprendre son cours normal à Cascais avec un vent modéré à fort. Le départ de la course en flotte est programmé à 14h45 (heure locale, 15h45 heure de Paris).
samedi 9 juillet 2011
dimanche 19 juin 2011
mardi 14 juin 2011
dimanche 8 mai 2011
Nespresso Cup - Indio consolide sa place et se rapproche du Trophée
Avec des vents très faibles à Portofino et une seule course lors de cette avant-dernière journée de la Nespresso Cup, les lignes de combats ont été dessinées pour la dernière journée de course qui aura lieu demain. INDIO d’Andrea Recordati a remporté une nouvelle manche et mène ainsi le classement avec trois victoires en trois régates dans la Division Overall.
Il renforce sa position de leader de la Nespresso Cup devant Y3K et Magic Carpet2. « Au premier croisement, nous étions derrière Y3K mais nous avons persévéré dans notre option à gauche et ça a bien marché alors nous avons pris la tête sur la première partie et nous l’avons gardée jusqu’à la fin. » Raconte Carlo Torre, le manager d’INDIO. Le comité de course du Yacht Club Italiano a retardé le départ de la course pour permettre au vent de s’établir et a lancé le parcours banane à 12h20 dans 5/6 nœuds de vent de Sud-Est. Mais les conditions ont été difficiles pour les équipages de Wally, les tacticiens en particulier qui étaient à l’aguet des bascules et du moindre petit signe de vent pour prendre l’avantage comme l’explique Claus-Peter Offen, skipper d’Y3K : « Nous étions le tout premier bateau au départ, nous sommes partis sur la droite mais c’est la gauche qui a été favorisée et INDIO a touché plus de vent. C’était très très difficile et sur le deuxième bord au vent Magic Carpet2 a un peu souffert en étant du mauvais côté et nous sommes passés par l’intérieur. C’était très serré. »
Pour Magic Carpet2 la troisième place est décevante mais ils ne sont qu’à un point de leur concurrent principal Y3K : « Les conditions n’étaient pas idéales pour nous face à deux Wallys plus gros. » Explique Jochen Schüman, tacticien et Ambassadeur de la Nespresso Cup Race. « Le pari sur le deuxième bord au vent nous a fait passer en troisième position ce qui est dur, pas une vraie erreur juste moins de vent à différents endroits alors Y3K nous a dépassé. Nous n’étions pas très contents mais nous ne savions pas comment faire mieux. »
Dans la Division Performance, l’équipage Italien de Lauro Buoro à bord d’INTI a remporté la course face à aux français de Philippe Ligier sur Ryokan 2 mais avec un seul point d’écart entre les deux Wallys, la compétition est loin d’être terminée : « Ça va être difficile demain parce que si les prévisions nous annoncent encore plus de petit temps qu’aujourd’hui, c’est vraiment très chaud avec Ryokan 2. » Déclare Alberto Barovier, tacticien. “Nous devons les contrôler et nous assurer que personne ne se mette entre nous. »
L’équipage de Kenora, le plus gros Wally de la compétition avec 32,72 mètres et qui court en Division Performance a profité de la course d’aujourd’hui pour dépasser Dark Shadow et s’emparer de la troisième place.
Alors qu’INDIO semble avoir une avance incontestable à l’approche du dernier jour de la Nespresso Cup, les stratégies de Y3K et Magic Carpet2 sont simples alors qu’ils se disputent l’ordre du podium de la Division Overall : « Vues les circonstances, nous devons nous concentrer pour défendre notre deuxième place et garder nos distances face à notre adversaire principal Magic Carpet2 qui n’est qu’à un point derrière, et tout cela peut changer très rapidement. » Conclut Claus-Peter Offen.
Ces équipages professionnels et corinthiens savent que rien n’est joué tant que la ligne n’est pas franchie comme Carlo Torre d’INDIO souligne : « Nous avons une bonne marge en terme de points avec trois victoires mais évidemment, avec peu de vent et une brise instable, on peut facilement passer de premier à dernier. Tous les bateaux ont de bons tacticiens à bord, toujours à la recherche de la meilleure place. Nous ne pouvons pas être prudents, nous devons attaquer. »
Grant Dalton, Directeur d’Emirates Team New Zealand, est arrivé à Portofino aujourd’hui pour rejoindre les Ambassadeurs de la Nespresso Cup Francesco de Angelis, Loïck Peyron, Samantha Davies et Jochen Schüman. Emirates Team New Zealand a officiellement confirmé que le syndicat néo-zélandais participerait à la 34ème America’s Cup avec le soutien de Nespresso. « Emirates Team New Zealand a une culture passionnée. Nous ne courrons que pour une chose et nous pensons être plutôt bons à ce que nous faisons. Nous avons une marque qui est presque un leader du marché maintenant dans notre sport. » A déclaré Grant Dalton. « Et je pense que l’on peut dire la même chose de Nespresso. Ils sont les leaders du marché, c’est certain et ils se développent rapidement. La seule chose qui me reste en tête depuis notre tout premier contact est que culturellement, ils sont le même genre de société, très orientée vers les gens, qui vise la qualité et le service et c’est la même chose pour nous. En fait, nous sommes aussi dans l’industrie du service en essayant de répondre aux besoins des sponsors, des medias et de nos supporters. »
Nespresso Cup Day 2 Results 7th May, 2011
Resultats Overall après 3 Courses :
Pstn / Boat Name / Race Results / Points
1st Indio 1-1-1 = 3 points
2nd Y3K 3-2-2 = 7 points
3rd Magic Carpet2 2-3-3 = 8 points
4th Dark Shardow (P) 4-4-4 = 12 points
samedi 7 mai 2011
Wally INDIO - Deux victoires d'entrée !
La journée d’ouverture de la Nespresso Cup à Portofino a offert un spectacle de régates au contact et de superbes batailles sur l’eau pour les deux divisions. « Côté météo, c’était parfait pour courir. » A déclaré l’Ambassadeur de la Nespresso Cup Francesco de Angelis. « Soleil et vent et la deuxième course était très intéressante grâce à une brise instable qui a compliqué les choses. »
Dans la division Overall, c’est Indio (30,50m) qui a remporté la mise en remportant les deux courses malgré de gros efforts de la part de Magic Carpet2 et Y3K pour lui voler la vedette. « Nous avons pris de bons départs sur les deux courses, Y3K était devant les deux fois. » Explique Miguel Costa de l’équipage d’Indio. « C’était très serré mais nous avons réussi à les dépasser à chaque fois. La deuxième fois, c’était vraiment bien parce qu’on les a rattrapé un peu façon America’s Cup. » Avec Philippe Presti comme tacticien et Shannon Falcone comme équipier de mât, deux vétérans de trois projets America’s Cup à bord, il n’est pas étonnant de voir quelques manœuvres dignes de la Coupe sur le plan d’eau. « Le tacticien et le skipper ont tous fait une superbe performance. Nos performances étaient très similaires entre nous, Y3K et Magic Carpet2. C’était déjà le cas toute l’année dernière. » A conclu Miguel Costa. Moins de trois minutes séparent les trois premiers bateaux après 1 heure et 40 minutes de course, et seulement 1 minute et 18 secondes lors de la deuxième course qui a été un peu plus courte.Dans la division Performance qui par définition permet aux bateaux plus petits et plus anciens de rester compétitifs, la bataille a fait rage entre l’équipage français de Ryokan 2 et l’équipage italien d’INTI. L’équipe de Lauro Buoro a remporté la première régate avant que l’équipe de Philippe Ligier qui compte quelques talents olympiques et de match-race ne rebondisse.
Demain est un autre jour pour Jochen Schüman, Ambassadeur de la Nespresso Cup et tacticien à bord de Magic Carpet2 qui compte sur son talentueux équipage pour se ressaisir : « Il faut que nous prenions de bons départs, après je pense que nous aurons une bonne chance de l’emporter parce que lors des deux courses d’aujourd’hui, nous avons réussi à reprendre un peu de terrain. Tout est là, il faut juste que nous faisions les bons choix tactiques au départ. »
Alors que Samantha Davies, qui s’est régalée pour sa première navigation à bord d’un Wally aux côtés de Francesco de Angelis et Loïck Peyron, l’expérience était bien différente de celle d’hier quand le très renommé chef cuisinier italien Emanuele Scarello a préparé un repas gastronomique pour les Ambassadeurs. Aujourd’hui, les Ambassadeurs de la Nespresso Cup ont renvoyé l’ascenceur en l’accueillant à bord aujourd’hui pour la première fois : « C’était ma toute première fois sur un Wally et ma toute première navigation avec Francesco et j’espère que ce ne sera pas la dernière ! En cuisine, c’est beaucoup plus simple, il n’y a ni vent ni mer, juste la cuisine ! » A raconté Scarello.
Nespresso Cup Day 1 Results 6th May, 2011
Overall Results après 2 course – Prévisionel
Pstn / Boat Name / Race Results / Points
1st Indio 1-1 = 2 points
2nd Y3K 3-2 = 5 points
3rd Magic Carpet2 2-3 = 5 points
mardi 3 mai 2011
NESPRESSO CUP sur INDIO
A une semaine de la deuxième édition de la Nespresso Cup qui aura lieu du 6 au 8 Mai prochain, huit bateaux de la classe Wally représentant un échantillon de ces incomparables bateaux élégants et stylés se retrouveront dans le port de Portofino dans les jours qui viennent.
Le jeudi 5 mai est la date choisie pour les inscriptions officielles. Aux côtés des propriétaires de Wally, des équipages et des ambassadeurs de la Nespresso Cup, on retrouvera le Directeur d’Emirates Team New Zealand, Grant Dalton qui a officiellement confirmé que le syndicat néo-zélandais serait un challenger pour la 34ème America’s Cup et bénéficiait du soutien de Nespresso. Lors de l’annonce à Auckland, Grand Dalton a remercié les sponsors de l’équipe pour leur engagement : « Nous sommes ravis d’accueillir Nespresso comme sponsor de notre équipe pour la 34ème America’s Cup. Nespresso est bien connu dans le milieu de la voile et est un supporter de notre sport depuis longtemps. Emirates Team New Zealand apprécie son association avec des marques internationales de haut standing comme Nespresso. La recherche de l’innovation et son dévouement pour le succès sont au cœur de la culture de Nespresso. »
Avec ses 44 mètres, Esense sera le plus gros Wally de la flotte avec Inti et Ryokan 2 à l’autre bout de l’échelle avec 24 mètres. Indio, Y3K, Dark Shadow, Kenora et le tenant du titre de la Nespresso Cup 2010 Magic Carpet 2 finalisent la liste des inscrits, promesse d’une régate intense et passionnante réservée exclusivement aux Wallys.
Luca Bassani, fondateur de Wally, commente: « La flexibilité que nous avons est fantastique parce que nous pouvons régater au bon moment dans les bonnes conditions et nous ne sommes pas obligés d’avoir un départ juste parce qu’il y a d’autres classes. Avoir trois ou quatre jours pour nous seuls nous permet d’attendre la bonne fenêtre météo pour avoir les meilleures régates. C’est comme au bon vieux temps, à l’âge d’or des Maxis dans les années 80 quand ils naviguaient seuls avec leur propre comité de course et leur propre parcours et qu’ils avaient des régates fantastiques. »
Les bateaux seront séparés en deux divisions en fonction de leurs caractéristiques. Chaque bateau aura l’occasion de se défausser de son plus mauvais résultat au bout de cinq courses. Les régates de la Nespresso Cup commenceront à 11h00 heure locale le vendredi 6 mai sous l’égide du Yacht Club Italiano, l’un des plus anciens et plus prestigieux Yacht Clubs de la Méditerranée.
La première édition de la Nespresso Cup en 2010 avait rassemblé les navigateurs les plus respectés du milieu et la deuxième édition promet un plateau aussi exceptionnel avec des propriétaires de Wally et des équipages venant de France, Allemagne, Hollande, Italie et des Etats-Unis. Sir Lindsay Owen Jones, propriétaire de Magic Carpet 2, a recruté de nombreux membres de son équipage vainqueur de 2010 parmi lesquels l’américain Tom Whidden qui a participé à de nombreux événements de l’America’s Cup, le hollandais Marcel van Triest l’un des navigateurs et météorologistes les plus demandés et le non moins reconnu Guy Salter de la Volvo Ocean Race au poste d’équipier d’avant. L’un des ambassadeurs de la Nespresso Cup, Jochen Schüman apportera son talent de tacticien alors que Magic Carpet 2 défendra son titre pour de nouveau soulever le Trophée de la Nespresso Cup conçu par le designer allemand Konstantin Grcic.
Aux côtés de ces navigateurs talentueux, on retrouvera les autres ambassadeurs de la Nespresso Cup, le français Loïck Peyron récent vainqueur de la Barcelona World Race en double, l’Italien Francesco de Angelis ainsi que la nouvelle recrue de la « famille » Nespresso, Samantha Davies qui est devenue ambassadrice cette année.
Luca Bassani conclut qu’il apprécie ce côté familial de la Nespresso Cup, l’ambiance club et l’implication du sponsor : « Dans ce cas, le sponsor n’est pas quelqu’un de lointain, il fait partie de la compétition. Je pense que tout le monde est très très content de cet événement. »
Liste des inscrits: Nespresso Cup 2011
Nom du bateau / Propriétaire / Longueur
Dark Shadow / André-Jacques Auberton-Hervé / 30.45m
Esense / Holding Montenegro / 43.70m
Kenora / Long Beach Ltd / 32.72m
Indio / Andrea Recordati / 30.50m
Inti / Lauro Buoro / 24.00m
Magic Carpet2 / Lindsay Owen Jones / 29.00m
Ryokan 2 / Philippe Ligier / 24.00m
Y3K / Claus Peter Offen / 30.50m
Le jeudi 5 mai est la date choisie pour les inscriptions officielles. Aux côtés des propriétaires de Wally, des équipages et des ambassadeurs de la Nespresso Cup, on retrouvera le Directeur d’Emirates Team New Zealand, Grant Dalton qui a officiellement confirmé que le syndicat néo-zélandais serait un challenger pour la 34ème America’s Cup et bénéficiait du soutien de Nespresso. Lors de l’annonce à Auckland, Grand Dalton a remercié les sponsors de l’équipe pour leur engagement : « Nous sommes ravis d’accueillir Nespresso comme sponsor de notre équipe pour la 34ème America’s Cup. Nespresso est bien connu dans le milieu de la voile et est un supporter de notre sport depuis longtemps. Emirates Team New Zealand apprécie son association avec des marques internationales de haut standing comme Nespresso. La recherche de l’innovation et son dévouement pour le succès sont au cœur de la culture de Nespresso. »
Avec ses 44 mètres, Esense sera le plus gros Wally de la flotte avec Inti et Ryokan 2 à l’autre bout de l’échelle avec 24 mètres. Indio, Y3K, Dark Shadow, Kenora et le tenant du titre de la Nespresso Cup 2010 Magic Carpet 2 finalisent la liste des inscrits, promesse d’une régate intense et passionnante réservée exclusivement aux Wallys.
Luca Bassani, fondateur de Wally, commente: « La flexibilité que nous avons est fantastique parce que nous pouvons régater au bon moment dans les bonnes conditions et nous ne sommes pas obligés d’avoir un départ juste parce qu’il y a d’autres classes. Avoir trois ou quatre jours pour nous seuls nous permet d’attendre la bonne fenêtre météo pour avoir les meilleures régates. C’est comme au bon vieux temps, à l’âge d’or des Maxis dans les années 80 quand ils naviguaient seuls avec leur propre comité de course et leur propre parcours et qu’ils avaient des régates fantastiques. »
Les bateaux seront séparés en deux divisions en fonction de leurs caractéristiques. Chaque bateau aura l’occasion de se défausser de son plus mauvais résultat au bout de cinq courses. Les régates de la Nespresso Cup commenceront à 11h00 heure locale le vendredi 6 mai sous l’égide du Yacht Club Italiano, l’un des plus anciens et plus prestigieux Yacht Clubs de la Méditerranée.
La première édition de la Nespresso Cup en 2010 avait rassemblé les navigateurs les plus respectés du milieu et la deuxième édition promet un plateau aussi exceptionnel avec des propriétaires de Wally et des équipages venant de France, Allemagne, Hollande, Italie et des Etats-Unis. Sir Lindsay Owen Jones, propriétaire de Magic Carpet 2, a recruté de nombreux membres de son équipage vainqueur de 2010 parmi lesquels l’américain Tom Whidden qui a participé à de nombreux événements de l’America’s Cup, le hollandais Marcel van Triest l’un des navigateurs et météorologistes les plus demandés et le non moins reconnu Guy Salter de la Volvo Ocean Race au poste d’équipier d’avant. L’un des ambassadeurs de la Nespresso Cup, Jochen Schüman apportera son talent de tacticien alors que Magic Carpet 2 défendra son titre pour de nouveau soulever le Trophée de la Nespresso Cup conçu par le designer allemand Konstantin Grcic.
Aux côtés de ces navigateurs talentueux, on retrouvera les autres ambassadeurs de la Nespresso Cup, le français Loïck Peyron récent vainqueur de la Barcelona World Race en double, l’Italien Francesco de Angelis ainsi que la nouvelle recrue de la « famille » Nespresso, Samantha Davies qui est devenue ambassadrice cette année.
Luca Bassani conclut qu’il apprécie ce côté familial de la Nespresso Cup, l’ambiance club et l’implication du sponsor : « Dans ce cas, le sponsor n’est pas quelqu’un de lointain, il fait partie de la compétition. Je pense que tout le monde est très très content de cet événement. »
Liste des inscrits: Nespresso Cup 2011
Nom du bateau / Propriétaire / Longueur
Dark Shadow / André-Jacques Auberton-Hervé / 30.45m
Esense / Holding Montenegro / 43.70m
Kenora / Long Beach Ltd / 32.72m
Indio / Andrea Recordati / 30.50m
Inti / Lauro Buoro / 24.00m
Magic Carpet2 / Lindsay Owen Jones / 29.00m
Ryokan 2 / Philippe Ligier / 24.00m
Y3K / Claus Peter Offen / 30.50m
lundi 2 mai 2011
dimanche 1 mai 2011
mardi 5 avril 2011
samedi 26 mars 2011
mardi 25 janvier 2011
NACRA 20 carbon
C'est noël à Auckland! Pendant que Jimmy teste l'AC45 de la future World Cup, Je navigue sur nos tout nouveaux NACRA 20 full Carbon et ça ressemble à ça.
Les dérives courbes je ne sais pas si c'est rapide mais ça vole c'est sur !!!
mercredi 19 janvier 2011
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