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mercredi 15 décembre 2010

lundi 13 décembre 2010

RC44 Miami - Victoire de USA 17


C'est bon de finir la saison sur une victoire. La dernière journée fût ventée mais on a pu conserver notre avance de points pour s'adjuger la course en flotte de la MIAMI RC44 CUP 2010.

dimanche 12 décembre 2010

USA17 en tête à Miami

La journée d'hier s'est déroulée pour nous comme dans un rêve, bon choix, vitesse au top, résultat 2 victoires et un solide matelas de points pour affronter la dernière journée décisive pour l'attribution du titre annuel.

dimanche 28 novembre 2010

Les Néo-Zélandais s'imposent en finale face à BMW ORACLE Racing



"Sentiment mitigé. Sur tout en lisant le communiqué de presse journaliste qui visiblement n'a pas vécu la même régate que moi...
Tout d'abord en 3 semaines et quelques 20 matchs nous n'en avons perdu que 4 ce qui est tout simplement exceptionnel. On a bien préparé cette épreuve avec un stage à Valence en SM40 puis 3 jours à DUBAI en AC contre ARTEMIS et toute l'équipe a très bien fonctionné et on a progressé chaque jours.

Mais voilà au moment de transformer l'essai on a coincé en finale. C'est très frustrant car ça s'est joué sur de petits détails minuscules pas en rapport avec le travail consentis et les progrès effectués depuis Maddalena, mais bon c'est le sport.
Ce que je retiens de ces deux manches de finales, c'est d'abord que les bateaux KIWI's nous ont été imposés. Cela constituais un avantage certain de faire la finale sur ses propres bateaux, mais bon ETNZ veux dire Emirates Team New Zeeland donc au bon vouloir de l'organisateur.
En suite nous menions dans les deux manches avec de bonnes chances de victoires.
Dans la première nous avons été pénalisé au départ mais nous avons réussi à distancer les NZ, faire notre pénalité en restant aux commandes de la régate, mais un trou de vent à 100 m de la ligne d'arrivé nous fût fatal.
Dans la seconde manche en tête de 10 secondes à la bouée au vent quand le spi s'est emmêlé dans une pièce en carbone en soute au moment de l'envoie et c'est la belle voile qui se déchire. D'une position de contrôle nous nous retrouvons en danger et les Kiwis nous passent.


Bravo Dean et sa bande qui ont gagné les 3 dernières levées des LV Cup.

C'était la dernière épreuve officielle pour ces "Class América". Un peu de nostalgie quand même. Il y en a eu 100 de construits et j'ai eu la chance de naviguer et de barrer bon nombre d'entre eux.
2011 place à l'aire des libellules."

PhP 


Deux à zéro ! La victoire d’Emirates Team New Zealand est magistrale. Dans les eaux du golfe Persique, les hommes de Dean Barker et de Grant Dalton ont triomphé de BMW ORACLE, adversaire pourtant difficile. Ils ont d’abord piégé James Spithill, pénalisé avant le premier départ. Et l’ont distancé avec insolence lors de la deuxième manche – une minute et 37 secondes d’avance sur la ligne d’arrivée.





« C’est une victoire très spéciale, » sourit Barker au moment où Yves Carcelle, président de Louis Vuitton, monte à bord pour le féliciter. « Nous avons vécu des évènements exceptionnels avec Louis Vuitton. C’était aussi la dernière course des Class America et nous voulions absolument la gagner. »

Spithil, beau perdant, s’incline lui-même devant les vainqueurs. « Bravo à eux ! Ce sont de solides concurrents, ils ont très bien régaté. Nous ne pouvons que leur tirer notre chapeau. »

Mais quel est leur secret ? ETNZ a dominé les Louis Vuitton Trophy en remportant d’abord les Louis Vuitton Pacific Series en 2009 à Auckland, puis, cette année, les épreuves d’Auckland et de La Maddalena. « C’est un ensemble : la cellule arrière avec notre tacticien Ray Davies et notre navigateur Jules Salter, le bon travail de nos équipiers sur le pont et sur la plage avant. C’est un vrai honneur d’appartenir à cette équipe, » avoue Barker.

Mais c’est encore Dalton, l’emblématique manager kiwi, qui décrit le mieux la force de son équipage. « Chacun d’entre nous partage la même façon de faire, la même culture. C’est une équipe sérieuse, sans frivolités. On n’y dépense pas cent dollars sans une note écrite de ma main et, d’une certaine manière, ça consolide notre groupe. Nous sommes fiers de représenter la Nouvelle-Zélande - tous les marins sont néo-zélandais, exception faite de deux Australiens - et nous nous entendons très bien. Nous avons construit cette relation au fil du temps et nous conserverons cette philosophie dans nos projets futurs. »

La journée a commencé par un hommage aux Class America, supports de la Cup depuis vingt ans, et se termine par l’annonce d’un partenariat renouvelé entre Louis Vuitton et l’America’s Cup.

« Nous sommes ravis d’annoncer aujourd’hui le prolongement d’un partenariat de trente ans avec l’America’s Cup. Nous avons rencontré l’équipe à plusieurs reprises et sommes convaincus que cette 34e édition sera l'une des meilleures, » a affirmé Yves Carcelle.

Classement provisoire
1. Emirates Team New Zealand
2. BMW ORACLE Racing
3. Mascalzone Latino Audi
4. All4One
5. Synergy
6. Artemis

dimanche 24 octobre 2010

lundi 4 octobre 2010

Victoire du WALLY INDIO aux voiles de Saint Tropez

En tête du début à la fin de la Semaine de Saint Tropez INDIO s'est imposé dans la classe WALLY devant Magic Carpet et J.One.

Comme le montre la photo on a pas mal regardé derrière cette semaine. En tête du premier au dernier jour avec la marge la plus infime il a fallu la jouer fine pour rester en tête de la meute.

Bravo à Andrea Recordati Armateur et barreur de ce magnifique engin de 30 mètres pour avoir tenu "la Marée" durant cette semaine ainsi qu'à toute l'Équipe cosmopolite (23 équipiers quand même) avec ses trois Frenchies, Philippe Mourniac, Jean Marie Dauris et votre "serviteur".

Crédit photo Carlo Baroncini

Grosse bagarre chez les Wally
Parcours au dessin très varié pour les Wally qui se voyaient proposer toutes les allures au large de la Nioulargue. Si Esense, dans un vent soutenu a poursuivi son cavalier seul en tête de flotte, les trois grands animateurs de la semaine, Indio, Y3K et Magic Carpet se sont livrés sans retenue, le podium final dépendant pour bonne part des résultats du jour. Indio a fait mieux qu'assurer en s'imposant devant ses principaux adversaires au général en temps compensé. Il laisse J One, Magic Carpet et Y3K dans son sillage.

mardi 28 septembre 2010

Voiles de Saint Tropez - Le WALLY INDIO s'impose dans la première manche

Tonique, dynamique et rafraichissante. L'entrée en matière des 12ème Voiles de Saint-Tropez s'est déroulée aujourd'hui dans des conditions de rêve, dans le Mistral, sous le soleil et dans l'écume. Dans l'attente de l'entrée en lice demain des yachts classiques, le golfe tout entier appartenait aux voiliers dits "modernes", Wally, super et maxi-yachts, cruiser-racers... la parole était à la puissance, à la maîtrise et au contrôle de formidables machines lancées au maximum de leurs capacités, dans du vent fort et sur un clapot de plus en plus désordonné.
Les Maxis protos Ran, Leopard3, Shockwave ouvraient à plus de 20 noeuds le plus étonnant des ballets nautiques, quand dans leur sillage, 170 voiliers venaient s'égayer de Saint-Tropez à Saint Raphaël. Le lion de mer, îlot rocheux posé dans le golfe de Saint-Raphaël devenait soudain le lieu le plus couru de ce coin de Méditerranée, quand toute la flotte des grands IRC y croisait à pleine vitesse 11 immenses Wally toutes voiles dehors, venus de leur zone de course mouillée devant Pampelonne enrouler à leur tour le si photogénique caillou. Les Voiles sont ainsi entrées de plain pied dans le vif du sujet, belles régates sous le soleil, florilège des plus beaux yachts Modernes du moment.

Les Modernes dans le Mistral
170 bateaux dûment répartis en 5 groupes régis par la jauge IRC se plaçaient dès 11 heures sur le plan d'eau à la disposition du Comité de course. Georges Korehl, Directeur de course vigilant à la sécurité et attentif au bonheur des coureurs, proposait un long parcours côtier de 29 milles aux grands IRC, Super et Maxi yachts, vers le Lion de mer, la Nioulargue et arrivée au Portalet. Les "petits"IRC, rapides et fins cruiser-racers s'élançaient quant à eux pour une grande boucle de 23 milles vers le lion sur mer et retour. Venus de Pampelone, les 12 Wally qui régatent en Classe sur leur propre rond, rejoignaient la flotte des Maxis devant Saint-Raphaël avant de revenir vers la Nioulargue et plonger au coeur du golfe pour une arrivée tonitruante à quelques encablures de la tour du Portalet. Si le Mistral tonique du jour favorisait une sortie ultra rapide du golfe, dans le sillage du "météore" Shockwave de George Sakellaris lancé à plus de 20 noeuds, il jouait aussi très vite et dès la pointe des Sardinaux avec le sens marin des navigateurs, tant le massif des Maures bloquait soudain le flux de nord ouest pour mieux piéger les téméraires partis au plus près du rivage. Sans trop de surprise, car évoluant très exactement dans le "range" de vent pour lequel ils ont été conçus, les Maxi yachts au profil océanique se détachaient très vite. Leopard3 de Chris Sherlock, le plan Farr au palmarès long comme une année sans Voiles, s'imposait tout en puissance , revenant inexorablement sur Highland Fling, le Farr 80 monégasque auteur d'un superbe départ au bateau viseur et premier à enrouler la bouée de dégagement. Très en évidence dans les conditions toniques du jour, Ran 72 (pieds Judel-Vrolijk), Velsheda, le J Class de David Pitman et le petit GP 42 Near Miss à Franck Noel et ses boys si bien rodés.

Les nouveaux Wally s'imposent
On les attendait avec impatience ; Indio et Y3K, les deux « 100 pieds » lancés l'an passé n'ont pas manqué leur entrée aux Voiles. Ils ont été, en compagnie moins surprenante du géant (43,70 m) Esense, les grands animateurs de la journée chez les Wally. Partis eux aussi au plus fort du Mistral peu avant midi, ( rafales à 22 nœuds) ils ont déboulé à pleine vitesse travers au vent vers Saint Raphaël. C'est en revenant vers la Nioulargue que les choses se sont corsées pour cette flotte magique, quand le vent tombait à l'approche de la Nioulargue, et que la forte houle résiduelle de plus de deux mètres venaient contrarier une journée pourtant placée sous le signe de la glisse. Les écarts étaient cependant déjà faits et Indio pouvait saluer le Portalet dégagé de la menace Y3K. Magic Carpet 2, habitué des accessits à Saint-Tropez, emmenait la flotte des Wally de 80 à 94 pieds avec un retard consistant sur les nouveaux Wally.

mardi 14 septembre 2010

34ème America's Cup avec BMW ORACLE RACING


Pour ceux qui ne le savent pas encore la Coupe de l’América va être sévèrement dépoussiéré le vieux Trophée « frémi » sur son socle (voir conférence de presse d’hier http://www.livestream.com/34thac).

Pour ma part, je me suis engagé avec le défender BMW ORACLE RACING dans un rôle de « coach » similaire à celui que je tenais en Février dernier.

Prochaine étape pour notre Team les LV Series à DUBAI en Novembre avant de se consacrer exclusivement au multipatte.

lundi 13 septembre 2010

Indio 3ème de la Maxi Yacht Rolex Cup 2010

La dernière journée de la Maxi Yacht Rolex Cup 2010 a sacré de grands champions dans les différentes classes. Hormis en Mini Maxis, tous les leaders provisoires ont réussi à conserver leur avantage pour s’imposer. Seul Andres Soriano a dû céder sa place.
Nicklas Zennstrom, propriétaire de Ran, réussit la performance du jour en s’emparant de la première place du classement lors de l’ultime manche. Zennstrom devient le nouveau champion du monde de la classe Mini Maxi. Claus Peter Offen (Y3K), Igor Simcic (Esimit Europa), John Williams (Ranger), Otto Happel (Hetairos) et Brian Benjamin (Aegir) sont également les grands gagnants de cette semaine sarde.

En cette dernière journée, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la prestation de Niklas Zennstrom, propriétaire de Ran, lors des deux dernières manches du championnat du monde de la classe des Mini Maxis. Avec deux parcours au vent et sous le vent d’une distance de 8,8 et 8 milles, le comité de course offrait aux compétiteurs l’occasion d’écrire une nouvelle fois de belles histoires.

Alegre, solide leader depuis le début de la Maxi Yacht Rolex Cup, n’a finalement rien pu faire pour contrer les assauts de Zennstrom. Avec 4 points d’avance lors de l’avant dernière journée, Soriano, propriétaire d’Alegre, pouvait entrevoir la victoire finale mais cette dernière journée a été la plus mauvaise depuis le début de la semaine. Avec un cumul de 7 points dans les deux dernières manches pour Alegre et de 2 points pour Ran, les compteurs se sont affolés et c’est finalement Niklas Zennstrom qui prend les commandes lors de la toute dernière manche. Un final passionnant qui sacre un équipage expérimenté et régulier ayant su attendre son heure. Jamais Zennstrom n’a baissé les bras surtout après avoir heurté un rocher, une mésaventure qui aurait pu lui coûter cher.
« Aujourd'hui, je suis très, très fier de l'équipe. Ça n’a pas été facile. Le début de la semaine avait mal commencé avec l’abandon de notre stratège, Tim Powell, puis a suivi l’histoire du rocher. Mais les luttes rendent la vie intéressante. »

Du côté des autres classes, Wally, Super Maxis, Class J, Racer, le comité de course a inscrit un parcours côtier de 35 milles en guise de final. Avec un vent de 15 à 16 nœuds sur une mer formée avec des creux de 2 mètres, les maxis ont eu l’une des plus belles journées de cette semaine.
Des conditions parfaites pour Y3K de Claus Peter Offen qui ne cesse de briller dans ces rendez vous. L’homme d’affaire allemand remporte sa troisième Maxi Yacht Rolex Cup et réussit à conserver son titre de 2009. « C'est notre troisième victoire à la Maxi Yacht Rolex Cup et la deuxième fois d'affilée. C'est vraiment une sensation unique d’autant plus forte que ce fut à bord de notre nouveau bateau. Nous serons là l’année prochaine pour tenter le triplé, c’est évident. Ce ne sera pas facile, car le niveau de la flotte est très fort, surtout cette année. Un challenge qui est d’autant plus intéressant pour nous" Confiait Claus Peter Offen très heureux de cette victoire face à son concurrent de toujours, Sir Lindsay Owen Jones.
Le propriétaire de Magic Carpet 2 termine deuxième de l’épreuve, suivi par Indio d’Andrea Recordati.

Heureux propriétaire d’Esimit Europa depuis moins d’un an, Igor Simcic n’aura pas mis longtemps pour dompter tout le potentiel de l’ancien Alfa Romeo. Cette fusée de 100 pieds de long à la technologie très avancée est un redoutable adversaire pour les victoires en temps réel mais à contrario beaucoup moins à l’aise pour obtenir une victoire en temps compensé. « Pour nous garantir une victoire en compensé, il faut l’emporter avec une très grande avance. Par trois fois, nous avons réussi à remporter la victoire. C’est une très grande satisfaction pour nous prouvant ainsi que nous avons un bateau rapide et un équipage dès plus performant. Depuis notre victoire dans la Giraglia Rolex Cup, nous ne cessons de progresser. Notre prochain grand objectif est la Rol ex Middle Sea Race.»

Brian Benjamin, propriétaire d’Aegir , remporte quant à lui la bataille des Mini Maxis Racer Cruiser. Le nouveau Aegir est en cours de finalisation à Newport et s’alignera en juin prochain sur la Giraglia Rolex Cup puis sur la Maxi Yacht Rolex Cup, et enfin la Rolex Middle Sea Race. « Nous avons eu une semaine très intéressante: le bateau a bien navigué, l'équipage a été fantastique, nous avons eu beaucoup de problèmes pendant toute la semaine mais nous les avons surmontés. »
En Super Maxis, pas de surprise au classement général. Otto Happel, propriétaire d’Hetairos habitué du circuit et de la Maxi Yacht Rolex Cup, remporte le titre devant Gliss et Visione. « Nous avons eu une excellente semaine avec une bonne brise la plupart du temps ce qui est extraordinaire et bien mieux que les années précédentes. Nous avons navigué au milieu d’une flotte de maxis que nous ne connaissons pas forcément. C’est un réel plaisir de participer à ce genre de compétition. »

Intraitable depuis lundi dernier, le Class J Ranger a brillé en tête du classement et remporte en toute logique le titre devant Velsheda. « Quand vous ne commettez que très peu d’erreurs et que vous disposez d’un très bon équipage, vous vous attendez à de bons résultats. Nous avons déjà une liste de travaux à effectuer pour encore améliorer le bateau mais je suis pleinement satisfait de cette semaine. » Analysait John Williams.
Les vainqueurs ont été récompensés lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue sur la Piazza Azzurra en face du Yacht Club Costa Smeralda.

Place, Boat, Skipper, Races 1-2-3-4-5, Total Points
Maxi (Racing & Racing/Cruising)
1) Esimit Europa 2, Igor Simcic, 1-2-1-1-(DNC 7), 5.0 points
2) Highland Fling, Irvine Laidlaw, (2)-1-2-2-1, 6.0
3) Singularity, Deniy Yacht Mngmt, (4)-3-3-4-2, 12.0

Supermaxi/J Boats
1) Ranger, R.S.V. Ltd, 1-1-1-(2)-1, 4.0 points
2) Velsheda, Tarbat Investment, 2-3-(7)-1-2, 8.0
3) Hetairos, Rockport Ltd, (8)-2-3-3-4, 12.0

Supermaxi
1) Hetairos, Rockport Ltd, (8)-2-3-3-4, 6.0 points
2) Gliss, Marco Vogele, 3-(7)-4-2-1, 10.0
3) Visione, Hasso Plattner, (4)-3-1-3-3, 10.0

Wally
1) Y3k, Claus Peter Offen, 2-2-2-1-(4)-1, 8.0 points
2) Magic Carpet 2, Lindsay Owen Jones, (5)-1-3-4-2-4, 14.0
3) Indio, Andrea Recordati, (4)-3-4-2-3-3, 15.0

Mini Maxi Rolex World Championship
1) Ran, Niklas Zennstrom (GBR), 6-2-1-2-2-2-DNF(25)-1-1, 17.0 points
2) Alegre (GBR), Andy Soriano, 1-1-4-1-1-4-3-4-(5), 19.0
3) Shockwave (NZL), Neville Crichton, 2-3-2-(5)-5-3-4-3-2, 24.0

Mini Maxi Racer-Cruiser
1) Aegir, Brian Benjamin (GBR), 8-8-13-8-(140-9-2-6-9, 63.0 points
2) Stig, Alessandro Rombelli (ITA), (14)-7-8-14-11-13-7-13-6, 79.0
3) Charis, Fabio Mangifesta (ITA), 11-13-(18)-13-9-10-5-7-14, 82.0

mardi 7 septembre 2010

Maxi Yacht Rolex Cup

Pour sa 21e édition, la Maxi Yacht Rolex Cup, dont le départ des premières régates sera donné aujourd’hui, rassemble 49 monocoques représentant 13 nationalités et dont la longueur minimale est de 18 mètres. Organisée par le Yacht Club Costa Smeralda, la « Maxi » est le plus grand rendez-vous pour les propriétaires des plus belles unités de course de la planète voile.

Avec 24 Mini Maxis engagés, 9 Wally, 10 Supermaxis de plus de 32 mètres et 6 maxis de la catégorie Racing Cruising et Racing, cette édition 2010 s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle.

La Maxi Yacht Rolex Cup 2010 sera l’occasion de découvrir la classe émergente qui disputera son championnat du monde cette semaine, la classe des Mini Maxis. Avec 24 inscrits, les régates promettent de beaux moments sur l’eau, d’autant plus que les eaux sardes offrent toujours des conditions idylliques pour ces monocoques dont la longueur est comprise entre 18 et 24 mètres. Habitués des courses du calendrier des Voiles Rolex, de nombreux propriétaires se connaissent depuis plusieurs années et s’affrontent régulièrement. Vainqueur dans cette même division en 2009, Neville Crichton sur Shockwave aura fort à faire face à une concurrence affûtée à l’image de Container, Ran, Bellamente, Titan 15 et bien d’autres.

Du côté des Super-Maxis, deux monocoques font la course en tête en terme de mensurations. Avec 45 mètres pour Salperton et 45 mètres 19 pour Saudade, les chiffres ont de quoi donner le tournis. Avec 9 mètres 34 de maître–bau, 207 tonnes de déplacement, un mât culminant à plus de 55 mètres et une surface de voile au portant de 2119 m2, Salperton est capable de naviguer à des vitesses de croisière relativement élevées et dans un confort exceptionnel. Outre ces deux géants, la division des Super-Maxis compte dans ses rangs, Velsheda, le Class J dont le numéro de voile K7 a flotté en tête du classement général de 2009, remportant la victoire dans sa classe devant Visione d’Hasso Plattner, également présent cette année.

Fidèle de cette épreuve reine de la Méditerranée, Claus Peter Offen sur son Wally Y3K défendra ici son titre acquis en 2009 face à une concurrence qu’il connaît parfaitement à l’image de Lindsay Owen Jones sur Magic Carpet 2 et J One de Jean Charles Decaux, vainqueurs respectivement en 2008 et 2007. Claus Peter Offen devra tout de même se méfier d’Andrea Recordati sur Indio, un monocoque de dernière génération qui a déjà prouvé son potentiel lors de la Giraglia Rolex Cup.

Dans la catégorie des Racing Cruising et Racing, Esimit Europa fait figure de favori. Ce monocoque de 30 mètres est considéré comme l’un des monocoques les plus rapides de la planète. Avec un palmarès unique au monde, Esimit Europa, l’ancien Alfa Romeo désormais propriété du slovène Igor Simcic, a déjà remporté la Giraglia Rolex Cup en juin dernier et compte bien accrocher la Maxi Yacht Rolex Cup à son tableau. Face à lui, Simcic devra composer avec le petit nouveau, le Lutra 80, Singularity, un monocoque de 24 mètres tout en carbone disposant également d’une quille pendulaire et qui pourrait venir contester la victoire en temps compensé à Esimit Europa si les conditions le lui permettent.

Après la première journée de régate, le tableau des résultats sera l’occasion de faire un premier point sur les équipages clés de cette édition 2010.

mardi 10 août 2010

Internationaux de France - Team PhP 5ème

Belle réaction pour cette dernière journée nous avons pris le dessus sur Mathieu Richard leader  du World Match Racing Tour sur le score de 2/1 pour la place de 5/6.

samedi 31 juillet 2010

Internationaux de France de Match Racing

Grosse déception !!! Nous avons perdus les 1/4 de finales 3/2 battu pas le NéoZ Reuben Corvett.
Le vent était très faible aujourd'hui et ça n'a pas voulu sourire...
Nous avons enchainés par les matches de classement et nous jouons demains contre Mathieu Richard pour la 5ème place.

vendredi 30 juillet 2010

Internationaux de France de Match Racing

3ème du round robin and 9 victoires et 2 défaites derrière Mathieu Richard (que nous avons battus) et le Russe Neugo - Qualification pour les 1/4 qui débutent Samedi vers 10:00.

jeudi 29 juillet 2010

Internationaux de France

Début aujourd'hui des Int de France de Match racing à La Baule
6 victoires et 1 défaite ça commence fort !

vendredi 18 juin 2010

dimanche 13 juin 2010

Victoire du Maxi Wally INDIO

Victoire du Maxi Wally INDIO à la LORO PIANA SUPERYACHT REGATTA à Porto Cervo.

lundi 19 avril 2010

lundi 12 avril 2010

Match Race France 2010



Mathieu Richard s’est battu comme un lion. L’équipage du Nantais remporte le Match Race France 2010 qui s’est couru pendant cinq jours en rade de Marseille. Après avoir éliminé ce matin l’italien Francesco Bruni en demi-finale, il est venu à bout cet après-midi du britannique Ben Ainslie en deux matchs. Les derniers duels ont été courus dans un vent de 3-10 nœuds de secteur ouest (tournant du nord-ouest au sud-ouest).
A terre, le public a été tenu en haleine jusqu’au bout. Disputées dans du petit temps, au plus près de l’Escale Borély, les joutes nautiques ont été acharnées. En faisant l’ouverture de la saison du World Match Racing Tour, l’épreuve organisée par le Yachting Club Pointe Rouge confirme sa place incontournable dans le calendrier international. Mathieu Richard s’était déjà imposé à Marseille en 2008.

« Allez Marseille ! » Mathieu Richard a enfin pu se relâcher en fin d’après-midi pendant la remise des prix au village installé à l’Escale Borély. Et pour cause, il décroche la couronne marseillaise qui était encore une fois très convoitée. Douze skippers s’étaient donnés rendez-vous pour débuter la saison de match race. « Le plateau était très relevé. Cela donne de la valeur à cette victoire » a simplement commenté Mathieu Richard. « C’est important de bien débuter la saison. Mais on sait qu’elle est très longue et qu’il peut y avoir des hauts et des bas ».

En 2009, la victoire d’Adam Minoprio à Marseille lui avait porté chance. Le skipper néo-zélandais avait finalement terminé premier du World Match Racing Tour. Cette année, le Match Race France a été couru dans du petit temps. « On sait que les vents légers sont souvent un point fort pour l’équipage de Mathieu Richard » analyse Marc Bouët, l’entraîneur de l’équipe de France de match racing. Cette victoire est aussi une récompense pour ces marins qui naviguent ensemble depuis une dizaine d’années (Thierry Briend, Greg Evrard, Olivier Herlédant, et Yannick Simon).

Ainslie pris au piège
Aujourd’hui, Richard a donné une « leçon » de match race au britannique Ben Ainslie. Il lui a soufflé la victoire en prenant deux très bons départs. Ensuite, il n’a fait que creuser l’écart et le triple médaillé d’or n’a jamais pu revenir au contact. « Nous avons fait un choix décisif dans la dernière manche en prenant la gauche » raconte Mathieu Richard. « Ils voulaient la même option mais n’ont pas réussi à la prendre ». Au final son choix a largement payé.

Mathieu Richard aura donc piégé son dernier adversaire en allant chercher plus de « pression » dans un vent léger. Pourtant, ses premières performances avaient été plus irrégulières en début de semaine et Richard avait terminé sixième du Round Robin (phases qualificatives). Mais l’équipage français a réussi à monter en puissance et à augmenter son niveau de jeu. « Gagner le Round Robin ne sert à rien » se plaît à répéter Marc Bouët. Cette règle s’est d’ailleurs une fois de plus confirmée. L’australien Torvar Mirsky a été sorti en quart de finale après avoir décroché la première place du Round Robin.

Le classement du Match Race France n’est pas tout à fait conforme à la hiérarchie mondiale. Les deux italiens Francesco Bruni et Paolo Cian se classent à la troisième et quatrième place. Les grands favoris Adam Minoprio et Torvar Mirsky ont été éliminés dès les quarts de finale. On retiendra aussi que les « vétérans » Peter Gilmour et Bertrand Pacé n’ont pas passé le stade des phases qualificatives. Quant au local de l’étape Sébastien Col - licencié au YCPR - il s’est adjugé une cinquième place.

« Ce soir on ne peut être que content du bilan sportif » conclut Dimitri Deruelle, le responsable nautique du Match Race France. « Les conditions météo n’étaient pas faciles mais on a pu réaliser le programme complet». Autre motif de satisfaction au Yachting Club Pointe Rouge, le village installé à l’Escale Borély qui a permis au public de vivre pleinement l’événement. « Nous avions installé un écran géant et il y a eu beaucoup de monde aujourd’hui pour la finale. On a montré que la voile peut être médiatique même s’il y a encore des choses à améliorer. C’est une opération à reconduire ». Une épreuve réussie, un Français qui décroche une belle victoire : de quoi donner du grain à moudre pour la saison du World Match Racing Tour qui débute.

Tombés en 1/4 (avec les honneurs...)


Les quarts de finales du Match Race France se sont courus cet après-midi en rade sud dans du vent léger : 5-8 nœuds de secteur ouest. Deux Italiens se sont qualifiés pour les demi-finales. Francesco Bruni et Paolo Cian ont réussi à sortir les deux grands favoris Torvar Mirsky et Adam Minoprio. Le britannique Ben Ainslie reste aussi en course après avoir battu le français Philippe Presti. Le seul tricolore encore en lice est Mathieu Richard. Le Nantais est venu à bout du local de l’étape Sébastien Col sur un score de 3 matchs à 1. Demain du Mistral est annoncé le matin avant une bascule de vent d’est l’après-midi. Les demi-finales et la finale se joueront au plus près de l’Escale Borély.

Le numéro 1 mondial Adam Minoprio avait gardé un bon souvenir de Marseille. En 2009, il avait créé la surprise en remportant le Match Race France. Le Néo-Zélandais ne dépassera pas cette fois le stade des quarts de finale. Il a été éliminé cet après-midi par l’italien Paolo Cian. « J’aurais préféré faire un meilleur début de saison » confie Adam Minoprio « mais c’est comme ça. Les conditions étaient difficiles. Le vent venait et repartait. On espère avoir plus de réussite en Allemagne lors de la prochaine étape du World Tour ». L’autre surprise du jour a été créée par un autre Italien : Francesco Bruni. Le skipper d’Azzura Team a réussi à battre Torvar Mirsky. Le jeune Australien -deuxième mondial- avait pourtant terminé premier du Round Robin. Mais Bruni a souvent pris des meilleurs départs et il a piégé Mirsky dans trois des quatre duels courus.

« La place des Italiens en demi-finale ne me surprend pas » commente Philippe Presti. « Pour bien les connaître après avoir travaillé dans le Team Luna Rossa pendant quatre ans, je sais que les Italiens sont vraiment bons dans le petit temps. C’est ce qu’ils ont chez eux 300 jours par an ». Philippe Presti a lui été sorti par le britannique Ben Ainslie. Tout s’est joué sur le départ du dernier match. « On était persuadé qu’ils étaient au-dessus de la ligne. Mais c’est une erreur d’interprétation de ma part ». Le duel précédent avait offert à l’équipage de Presti une opportunité incroyable de se refaire au vent arrière. Leur J80 avait réussi à repasser devant le bateau d’Ainslie littéralement tombé dans une bulle sans vent. « Un match hold-up » avoue Philippe Presti. En bon perdant, il a fait un signe de la tête pour féliciter son adversaire en rentrant dans le port de la Pointe Rouge. « Il faut être honnête, ils sont un cran au-dessus » conclut Presti.

Duel fratricide
Au final, le seul Français encore en lice est donc Mathieu Richard. Après avoir concédé une défaite à Col, il a enchaîné trois victoires dans le duel fratricide. «Dans le deuxième match on a lâché prise sur le bord de portant » raconte Sébastien Col. « Mathieu est revenu sur un coup du sort et ça nous a mis un coup au moral ». Le skipper d’All4one reconnaît son erreur : ne pas avoir gardé le contact sur son adversaire. Mathieu Richard est donc la seule chance de victoire française au Match Race France. Le Nantais sait que la première étape du World Tour est capitale. En 2008 il s’était imposé à Marseille avant de terminer au deuxième rang mondial. Demain le Mistral devrait rentrer en début de matinée avant une bascule d’Est. Les coureurs ont rendez-vous dès neuf heures sur l’eau. Si le vent le permet, le Comité de Course mouillera le parcours tout près de l’Escale Borély. Aujourd’hui les spectateurs ont pu voir les régates de très près. Autre succès du jour, la Slam Race. Cette régate a permis à des personnalités –Joël Cantona ou Myriam Lamarre notamment- de naviguer avec les meilleurs match-racers du monde.

Ils ont dit:
Dounia Coesens alias Johanna Marci dans la série télévisée Plus Belle la Vie qui a navigué avec Philippe Presti pendant la Slam Race, la régate VIP/partenaires. « C’était la première fois que je naviguais de ma vie. Ils m’ont laissée barrer. Quand on ne connaît pas la voile, on ne s’imagine pas que les manœuvres sont si compliquées ».

Résultats des quarts de finale
Adam MINORPIO (NZL) 2 / 3 Paolo CIAN (ITA)
Sebastien COL (FRA) 1/ 3 Mathieu RICHARD (FRA)
Philippe PRESTI (FRA) 2 / 3 Ben AINSLIE (GBR)
Francesco BRUNI (ITA) 3 / 1Torvar MIRSKI (AUS)

mercredi 7 avril 2010

Team PhP - 4ème du Round Robin



Overall Round Robin Standings
1 Torvar Mirsky (AUS) Mirsky Racing Team 9-2
2 Ben Ainslie (GBR) TEAMORIGIN 8-3
3 Adam Minoprio (NZL) BlackMatch 7-4
4 Philippe Presti (FRA) 7-4
5 Paolo Cian (ITA) Team Italia 7-4
6 Mathieu Richard (FRA) French Match Racing Team 5-6
7 Francesco Bruni (ITA) Azzurra 5-6
8 Sébastien Col (FRA) ALL4ONE 5-6
9 Pierre-Antoine Morvan (FRA) 4-7
10 Bertrand Pacé (FRA) Aleph Sailing Team 4-7
11 Peter Gilmour (AUS) YANMAR Racing 3-8
12 Gian Luca Perris (MON) 2-9

mardi 6 avril 2010

Match Race France 2010





"Le communiqué de presse ne parle pas de nous, c'est bon signe..."

Douze skippers de différents talents, ages et expérience convergent actuellement vers la Yacht Club de la Pointe Rouge à Marseille pour la toute première épreuve du World Match Racing Tour 2010. Très attendue par tous les fans et les régatiers, cette première ds dix épreuves de la saison permettra aux meilleurs de la discipline de marquer les premiers points pour l'accession au titre mondial. La question qui se pose aujourd'hui est de savoir qui va remporter le Match Race France ?
Avec des participants possédant des titres de Champion du Monde, des médailles olympiques et des jeunes pleins de conviction, tous les skippers présents devront jouer d'habileté sur les pré-départs pour prendre l'avantage sur son adversaire dès les premières secondes du match. C'est sans compter la nécessité de savoir dompter les J80 fournis par l'organisateur.

L'un des prétendants à la victoire, et nouvelle bête noir du circuit, est l'italien Francesco Bruni qui a tout récemment remporté la Congressional Cup. Sera-t-il contré par Bertrand Pacé, un revenant sur le Tour, qui aura fort à prouver à domicile ? La tache ne sera pas facile puisqu'il faut aussi compter sur le kiwi Adam Minoprio, champion du monde en titre, l'australien Torvar Mirsky et l'anglais Ben Ainslie qui complétaient le podium l'an passé du World Tour. Tous trois se sont activement entrainés en vue de ce Match Race France.

Si l'italien Francesco Bruni est un nouveau venu dans le World Match Racing Tour, il est néamoins l'un des favoris ici à Marseille. Après une très belle carrière en dériveur et quillard, il a participé à trois olympiades et est monté sur de nombreux podiums en Farr 40 et en Melges, Bruni est aujourd'hui le skipper du Team Azzura, le Challenger italien pour la prochaine America's Cup et a déjà remporté des victoires éclatantes dans des épreuves de match racing.

Bruni sera opposé au français Bertrand Pacé, une légende dans le monde du match racing, de retour après un break de cinq ans dans le World Tour. Pacé est l'un des heureux élus qui a reçu une carte pour le Tour 2010, il est donc garantie de participer à au moins six épreuves sur dix que compte le WMRT. Ses adversaires devront faire face à un skipper dont la carrière est des plus notables : Champion du Monde de Match Racing en 2000, de nombreuses victoire dans le Tour de France à la Voile et pas moins de six campagnes de l'America's Cup à ce jour.

Marseille, vu comme une place incontournable de la voile française, offre des conditions excellentes pour la match racing. Les spectateurs ne sont pas en reste et pourront voir évoluer les J80 fournis par l'organisateur. Ce petit quillard est tout aussi apprécié des régatiers qui viennent du dériveur comme des habitués de la course sur de grosses unités. Les manoeuvres sur le pré-départ seront donc toutes plus serrées les unes que les autres. Le cockpit est aussi très spacieux pour quatre hommes d'équipage qui devront montrer toute leur habileté pour régler en permanence les voiles, gérer l'assiette et la gite du bateau, et gagner point après point pour arriver dans les phases finales. Sur cette épreuve ce seront des spis asymétriques qui seront utilisés. Avantage pour certains, inconvénients pour d'autres ? Quoiqu'il en soit le portant sera déterminant et tout aussi technique que la remonté au vent.

Pour Peter Gilmour (AUS), le grand patron du World Tour, le vainqueur de cette première épreuve de ce circuit professionnel aura su jouer de multiples facteurs. « Le Match Race France est une épreuve que chacune des douze équipes engagées peut remporter. Nous avons pu observer différentes préparations en ce début de saison et il sera intéressant de voir, pour l'ensemble de la communauté voile, si l'entraînement intensif pendant la trêve hivernale permettra de surpasser ceux qui auront pris au contraire un peu de recul sur le plan mondial. »

Match Race France, liste des inscrits :
Adam Minoprio (NZL) BlackMatch
Torvar Mirsky (AUS) Mirsky Racing Team
Ben Ainslie (GBR) TEAMORIGIN
Peter Gilmour (AUS) YANMAR Racing
Mathieu Richard (FRA) French Match Racing Team
Sébastien Col (FRA) ALL4ONE
Paolo Cian (ITA) Team Italia
Philippe Presti (FRA) French Match Racing Team
Francesco Bruni (ITA) Azzurra
Pierre-Antoine Morvan (FRA)
Bertrand Pacé (FRA) Aleph Sailing Team
Gian Luca Perri (MON)

lundi 15 février 2010

La coupe aux lèvres, une aventure incroyable.


J’ai quelques "Coupes" dans le rétro, mais celle-ci est vraiment particulière. Elle se termine par une victoire (il n’y a pas de second votre Majesté), dans un climat de tension incroyable entre les deux équipes, par un froid Sibérien et sur des bateaux vraiment particuliers.

J’ai eu la chance de participer à cette aventure en tant que « coach de la cellule arrière ».
La cellule arrière c’est quoi ? Ce sont les quelques gars qui décident : où on va, comment, à quelle vitesse et quand on s'y rend. Elle est composée de John Kosteki tacticien (quand et où ?) James Spithill barreur (comment ?) et Matteo Plazzi navigateur (où l’on est ?). Ces 3 gars décident des trajectoires du bateau. Mon rôle est de faire en sorte que le flux d’informations soit cohérent avec les décisions à prendre et aboutisse à une « bonne » trajectoire en fonction du vent de l’adversaire de la position sur le plan d’eau et du rapport de force relatif.

En pratique je développe un « Playbook » qui répertorie les situations clefs de la régate. À chaque situation, j’essaie de faire correspondre un ou plusieurs « Plays » qui définissent en trajectoire et en action (technique) les meilleures (ou moins mauvaises) solutions imaginées.
C’est un travail interactif qui débouche sur une centaines de « coups », que l’on valide ensemble puisque l’on s'entraîne sur simulateur.

Par exemple : la situation de la bouée au vent de la manche n°2. Quand Alinghi est 70 mètres devant nous, il croise en tribord, se prend les pieds dans le tapis, et ressort derrière,c' est typiquement un « play » qui aboutit à une bonne trajectoire de notre bateau (position sur la layline, quand abattre derrière? communication trimmers etc.). Inversement dans la position d’Alinghi, on a une stratégie (en fait 2) pour gagner ce duel et ressortir devant. L’intérêt d’anticiper ces situations et de les entraîner même virtuellement a paru anachronique à certains du moins au début vu le défi technologique et les potentiels différents en vitesse. Mais au bout du compte, c’est une régate, et la perdre sur une casse matérielle, ou sur un croisement mal anticipé, où est la différence ?

Une autre partie de mon job consistait à modéliser ce que pourraient être les départs sur ce type de bateaux en fonction de la manoeuvrabilité relative d’A5 de USA17. Nous avons développé le simulateur pour le rendre le plus « crédible » possible dans les phases de départ. Ensuite nous avons travaillé les stratégies de départ avec James et anticipé les situations. Je me suis fais pas mal chambré car j’ai fait de la « playstation » tous les jours pendant mon séjour à Valence bien des fois tout seul avec les deux volants (ne le dites pas à mon fils…).

Pour finir je suivais le bateau pendant les entraînements et les régates avec Glenn Ashby (coach en charge de l’aspect technique multicoque) et nous organisions les débreefings d’après nav et après régate pour tirer partie de toutes les heures passées sur l’eau.

Voilà toute l’histoire, elle fût courte mais intense. C’est le prolongement de l’aventure vécue chez Luna Rossa avec James et Mattéo mais également une bonne partie du « shore team » du « design team » et des navigants aux consonances Italiennes.

La 33ème est finie (enfin !!!) vive la 34ème.

BMW Oracle Racing s'offre la Coupe !


A la tombée de la nuit ce dimanche (18h30), BMW ORACLE Racing a remporté la seconde manche du 33e America’s Cup Match, 5’26’’ devant le Defender Alinghi. Avec un score de 2-0, le Challenger américain remporte le trophée.
L’équipe du milliardaire américain Larry Elisson, dirigée par le néo-zélandais Russell Coutts, désormais quadruple vainqueur de l’America’s Cup, ramène l’Aiguière d’Argent aux Etats-Unis après 15 ans d’absence. Le Golden Gate Yacht Club de San Francisco devient, ce soir, le Defender de la 34e America’s Cup.

Après plus de deux heures d’attente, c’est à 16h25, soit l’heure limite, que le Comité de Course a lancé cette seconde manche qui s’est jouée sur un parcours triangulaire de 13 milles de côté.

Pénalité au départ et changement de leadership dans le bord de près
24 secondes pour BMW ORACLE Racing au départ, 28 secondes aussi pour lui à la « top mark », un résultat qui ne résume pas tout à fait le scénario de ce début de course.

En Match Race, avant les cinq minutes qui précèdent le départ, les deux concurrents doivent impérativement être au-dessus de la ligne, mais au coup de canon, Alinghi était toujours en-dessous et les arbitres l'ont pénalisé. Le bateau américain se place ensuite dans le sillage du catamaran, pour le gêner et l’oblige à lofer. Les hommes de James Spithill prennent le départ, 24 secondes devant leur adversaire.

USA part à gauche, Alinghi à droite - avec le Français Loïck Peyron à la barre - et, très vite, le choix des suisses paie. La première bascule est en faveur du tacticien Brad Butterworth à bord d’Alinghi 5 et le catamaran maintient une avance constante d’environ 350 mètres sur l’ensemble du bord.

A l’intérieur du plan d’eau, USA arrive à revenir et vire le premier pour se mettre en layline de la première marque. L’avance du Defender fond à vue d’œil et les américains reprennent la main. L’équipage de Larry Elisson enroule la marque au vent 28 secondes devant celui d’Ernesto Bertarelli.

Viennent ensuite les deux bords de reaching (travers). Dès qu’il abat, le trimaran dégage toute sa puissance et s’envole à des vitesses de 25/30 nœuds. Le spectacle est magnifiquement cruel pour l’équipage suisse. Les voiles rougissent dans le soleil couchant et "l'aile rigide" du trimaran noire s'échappe à l'horizon. A l’arrivée, 5 minutes et 26 secondes séparent les concurrents.

L’America’s Cup rentre aux Etats-Unis
Pour remporter le DoG Match, deux victoires suffisent. Les équipiers d’USA étaient accompagnés à bord aujourd’hui par le fondateur et patron de leur team, Larry Elisson. BMW ORACLE Racing représente le Golden Gate Yacht Club de San Francisco qui devient, ce soir, le 28ème yacht club américain qui aura le privilège de défendre le trophée.

Russell Coutts invaincu
Avec quatre victoires de l’America’s Cup, le néo-zélandais Russell Coutts est invaincu dans « le Match » (la finale) depuis 1995 avec dix-sept manches gagnées.

Cinq en 1995 à San Diego, lorsque le Challenger néo-zélandais « Black Magic », mené par le charismatique Peter Blake avec Coutts aux commandes et Butterworth à la tactique, inflige 5-0 au Young America de Dennis Conner. Cinq encore, en 2000, lors de la défense réussie des kiwis à Auckland, avec un nouveau 5-0, face aux Italiens de Prada. Sur la dernière manche, le mentor Russell Coutts laisse la barre à son élève Dean Barker, alors âgé de 26 ans.

Ernesto Bertarelli engage quelques mois plus tard le skipper néo-zélandais ainsi que ses équipiers historiques : Brad Butterworth, Simon Daubney, Warwick Fleury et Murray Jones. Le milliardaire suisse monte alors le syndicat Alinghi qui trois ans plus tard, l’emporte face au Defender Team New Zealand. A la barre, Russell « le traitre » affronte son compatriote Dean Barker qu’il bat 5 à 0.

L’America’s Cup rentre alors en Europe après 152 ans d’absence. Dans les mois suivants, les désaccords entre Bertarelli et Coutts sur la manière d’organiser la défense mettent fin à leur collaboration et le patron d’Alinghi interdit alors la participation de Russell à l’édition 2007.

Lorsque l’équipe de Larry Elisson, BMW ORACLE Racing, menée par Chris Dickson, autre figure néo-zélandaise de l’America’s Cup, s’incline en demi-finales de la Louis Vuitton Cup en mai 2007 face à Luna Rossa (ITA), le patron de la firme américaine recrute Russell Coutts pour préparer la prochaine campagne.

Après deux ans et demi de batailles juridiques entre Alinghi et BOR, le rendez-vous est fixé pour le 33e America’s Cup Match à Valencia.

Aujourd’hui, c’est le jeune australien James Spithill qui, à 30 ans, vient de battre à la barre le catamaran armé et barré par Ernesto Bertarelli. Mais Russell Coutts est bien l’un des hommes, si ce n’est l’homme, qui a mené les Etats-Unis à la victoire, comme il l’avait déjà fait pour la Nouvelle-Zélande et la Suisse.

159 ans d’histoire sur trois continents
Coupe des 100 Guinées : 1851 – Cowes (GBR) : Aurora (GBR) vs America (USA) – O-1
1870 – NY (USA) : Magic (USA) vs Cambria (GBR) – 1-0
… 23 victoires américaines à suivre
1983 – Newport (USA) : Liberty (USA) – Australia II (AUS) - 3-4
1987 – Fremantle (AUS) : Kookaburra III (AUS) – Stars and Stripes (USA) – 0-4
1988 – San Diego (USA) : DoG Match / Stars and Stripes (USA) – KZ1 (NZL) - 2-0
1992 – San Diego (USA) : America3 (USA) – Il Moro di Venezia (ITA) – 4-1
1995 – San Diego (USA) : Young America (USA) – Black Magic (NZL) – 0-5
2000 – Auckland (NZL) : Team New Zealand (NZL) – Prada (ITA) – 5-0
2003 – Auckland (NZL) : Team New Zealand (NZL) – Alinghi (SUI) – 0-5
2007 – Valencia (ESP) : Alinghi (SUI) – Emirates Team New Zealand (NZL) – 5-2
2010 – Valencia ESP : Alinghi (SUI) – BMW ORACLE Racing (USA) – 0-2

Delta – Manche 2 :
Départ Bouée 1 Bouée 2 Arrivée
Alinghi BMW ORACLE Racing 0:24 0:28 2:44 5'26''

samedi 13 février 2010

Première balle de match



Dimanche de Saint-Valentin, à Valencia comme ailleurs ? Pas tout à fait. Les deux poids lourds de cette 33e America’s Cup ont rendez-vous sur le ring espagnol pour leur second duel et l’enjeu est de taille.

Dernière minute : départ de la manche 2 reporté à demain midi.

Avec sa victoire d’hier, le Challenger américain BMW ORACLE Racing n’est plus qu’à un point du sacre. Pour le contrer, le Defender suisse Alinghi doit gagner demain, afin qu’une troisième course soit courue pour les départager.

Durant la première manche, les équipes ont enregistré en tête de mât - à plus de 60 mètres de haut -, des vitesses de vent d'environ 15 nœuds. Dans ces conditions, le trimaran USA avec son aile rigide de 68 mètres s’est montré beaucoup plus véloce, au près comme au portant, et particulièrement efficace dans sa capacité à faire du cap. En revanche, Alinghi 5, réputé plus à l’aise dans des conditions légères, portait trop de surface de voiles lorsque le vent est monté et s’est fait distancer.

Le second affrontement entre le Defender et son Challenger se jouera, non pas sur un aller-retour de 40 milles comme hier, mais sur un parcours triangulaire de 13 milles de côté. Après un premier bord de près, les concurrents enchaineront avec deux bords "travers au vent", une configuration où un catamaran et un trimaran s'affronteront pour la première fois de l'histoire du trophée.

Demain, un vent de Sud-Est doit se lever au cours de la matinée (départ retardé de 10h00 à midi) et globalement, les conditions s’annoncent plus légères que vendredi. Le patron et barreur d’Alinghi, Ernesto Bertarelli, expliquait hier que son équipe disposait d’outils (voiles, dérives) qui permettraient de mieux configurer le catamaran pour la seconde manche et de le rendre plus rapide. De leur côté, les américains jouent profile bas. Chacun exprime, avec retenue, sa satisfaction après le premier match, rappelant le danger d’Alinghi 5 dans le petit temps.

Les sportifs, lorsqu’ils sont impliqués, ne sont jamais les meilleurs pronostiqueurs. Quoi qu’il en soit, nous avons deux options possibles demain soir, si le duel a lieu : soit l’America’s Cup a un 33e vainqueur avec BMW ORACLE Racing et l’Aiguière d’Argent rentre aux Etats-Unis, soit Alinghi est en sursis et une troisième manche devra être courue.

Harold Bennett (NZL), directeur de course de la 33e America’s Cup : « C’était une bonne chose de voir ces deux géants régater hier. Le parcours en triangle est un peu plus facile à installer. Mouiller une bouée au vent à 13 milles est plus simple que de le faire comme hier, dans l’attente de conditions stables sur une distance de 20 milles. Les prévisions annoncent un vent de mer cette nuit qui doit tomber demain matin. La mer doit s’aplanir et un vent de Sud-Est doit rentrer. Si c’est le cas, nous devrions avoir de 6 à 8 nœuds et régater assez proches des côtes. Le parcours pourrait être au niveau de Sagunto (à 12 milles au Nord de Valencia) et, dans ce cas, le public pourrait voir les bateaux depuis le rivage. J’espère que les conditions se présenteront ainsi et nous rendrons ensuite les choses les plus praticables possibles. »

Mike Drummond (NZL), directeur du design team, BMW ORACLE Racing : « Nous étions confiants sur nos performances dans de la brise plus soutenue et moins dans des conditions légères mais honnêtement, je ne savais pas où se situait la frontière. Hier, nous avons eu la chance d’avoir plus de pression en descendant et cela a fait croitre notre avance de manière sûrement exagérée. Nous avions essayé de mesurer les performances d’Alinghi mais il y avait encore des incertitudes. Mais finalement, je n’étais pas si surpris que ça de nos performances au portant. »

Dimitri Despierres (FRA), chef ingénieur de l’aile rigide, BMW ORACLE Racing : « Sur le parcours en triangle comme celui que nous aurons sur la seconde manche, nous régaterons pour la première fois au reaching (travers au vent), une allure où un trimaran est donné comme favori sur le papier grâce à sa capacité de redressement. Mais la météo annonce des conditions plutôt du type « Alinghi » et tout est possible. Il n’y a pas eu d’effusion de joie après notre victoire hier, juste le sentiment d’avoir fait un pas en avant. »

vendredi 12 février 2010

Victoire pour BMW ORACLE RACING


La journée historique tant attendue est arrivée. Ce vendredi 12 février 2010, le Defender Alinghi et le Challenger BMW ORACLE Racing ont disputé la première manche du 33e America’s Cup Match.
Près de trois heures de course où, après avoir infligé une pénalité à l’équipage suisse avant le départ, le trimaran américain a démontré sa puissance technologique, au près comme au portant, et emporté la mise avec plus d’un quart d’heure d’avance sur son adversaire.
Retardé dans l’attente d’une bascule du vent de Nord-Ouest au Sud-Sud Est, le coup de canon de ce premier duel a retenti à 14h35 sur le plan d’eau de Valencia.

Chaud au départ !
Prioritaire en tribord, le barreur d’USA, James Spithill est entré, sur une coque et à 24 nœuds, dans la zone de pré-départ. Le bateau suisse était sur sa trajectoire et les deux multicoques sont montés au dial-up (bateaux arrêtés face au vent, bord à bord, comme le faisaient les Class America et comme on le fait en Match Race). Pourtant, les marins des deux concurrents avaient annoncé ces derniers jours qu’il y avait peu de chances de voir cette figure de style avec de tels bateaux…

C’est alors que l’équipage américain a protesté, estimant que le catamaran suisse ne s’était pas écarté suffisamment tôt lors de ce premier croisement. Les arbitres ont donné raison au Challenger et le Defender a écopé d'une pénalité.

Ce n’était pas fini. Au coup d'envoi, c’est Alinghi 5 qui s’est élancé seul, alors que le trimaran américain était arrêté, sans voile d’avant, et au-dessus de la ligne. USA a pris le départ 1 minute et 27 secondes après son adversaire.

Plus haut, plus vite
Avec 8 nœuds de Sud-Sud Est, les multicoques ont effectué ce bord de près à une vitesse allant de 16 à 22 nœuds, avec un avantage constant pour USA qui effectuait un meilleur cap.

Peu après le premier tiers, le trimaran américain a doublé son adversaire et n’a cessé ensuite d'augmenter son avance.

Le vent est monté et l'équipage américain a alors enroulé son génois pour naviguer sous « aile » seule pendant plusieurs minutes.

Les deux multicoques n’ont effectué que deux virements en haut du parcours pour se positionner en layline avant de laisser la marque à tribord. Deux virements avec des angles d’environ 90° degrés, sans surprise pour des multicoques, mais avec une vitesse de relance vraiment impressionnante pour les deux concurrents.

Dans ce premier bord, le Defender n’a jamais vraiment réussi à revenir sur l’équipage de James Spithill qui a passé la bouée avec 3 minutes et 21 secondes d’avance. Le trimaran « ailé » a ainsi terminé ce louvoyage, plus d’un kilomètre devant son adversaire, gagné 4 minutes et 48 secondes sur lui depuis le départ et effectué ces premiers 20 milles en 1h29.

Le portant, ça creuse
L’écart s’est ensuite constamment creusé au portant, avec un seul empannage en 20 milles pour USA. Le retard du Defender se chiffrait à plus de trois kilomètres sur la ligne d’arrivée.

Le catamaran, barré conjointement par Ernesto Bertarelli et Loick Peyron, a effectué sa pénalité après la ligne. Cependant, il n’est pas revenu entièrement au-dessus de celle-ci avant de la recouper. Quelques minutes plus tard, le Defender a donc dû la franchir une seconde fois pour valider définitivement son arrivée. Le « delta » final de cette première manche est de 15’28’’.

Le résultat (avant jury) de ce premier duel de la 33e America’s Cup est donc de 1-0 pour le Challenger BMW ORACLE Racing. Prochain rendez-vous sur le plan d’eau valencien programmé dimanche 14 février à 10h00.

Delta – Manche 1 :
Départ Bouée au vent Arrivée
Alinghi 1:27
BMW ORACLE Racing 3:21 15:28

mercredi 10 février 2010

La Manche 1 du Match de la 33e America's Cup a été repoussée à vendredi


Le Deed of Gift Match au meilleur de trois manches qui devait débuter aujourd'hui entre le Defender Alinghi et le Challenger BMW Oracle Racing a été reporté en raison de la mer agitée au large de Valencia.
“Le principal problème était les vagues. Je crois qu'il y avait des creux d'1,3m en moyenne sur le plan d'eau", a expliqué le stratège d'Alinghi Murray Jones. "Nous aurions donc pu avoir jusqu'à 1,8m et cela pose vraiment problème".

“Il y avait de la houle orientée dans une direction est des vagues à 90 degrés. Nous sommes déjà sortis dans des conditions un peu moins mauvaises que celles-ci et c'était abominable. Je pense qu'ils ont pris la bonne décision en annulant la course pour aujourd'hui", a ajouté l'équipier néo-zélandais.

Murray Jones a également expliqué que les vents forts soufflant au nord de l'Espagne, à proximité de la France, étaient à l'origine de ces conditions de mer, ce qui a été confirmé par Will McCarthy, membre du sailing team d'Alinghi, sorti en repérage vers midi : "ça secoue pas mal là bas. La mer est croisée, il fait froid et nous avons vu jusqu'à 20 noeuds de vent ce matin."

La prochaine tentative est désormais prévue vendredi à 10h06. Une journée doit en effet être laissée entre chaque jour de course. Le paragraphe 6,5 de l'Avis de Course précise : "si une manche est annulée, abandonnée ou reportée, elle devra être recourue au prochain jour de course prévu par le calendrier. Et les manches suivantes seront aussi décalées".

mardi 9 février 2010

Première régate reportée à Mercredi 10 février à 10 heures


Après avoir attendu près de quatre heures que le vent ne se lève et mouillé à deux reprises le parcours, le comité de course de la 33e America’s Cup a annoncé à 13h45 qu’il n’y aurait pas de manche aujourd’hui.
Il était tout juste 6h30 ce lundi, lorsque Alinghi 5 a quitté sa base, au son des cornes de brume et des traditionnelles cloches suisses qui encouragent le team helvète depuis la 31e America’s Cup de Auckland en 2003. A 7h00 dans le port de commerce, ce fût le tour du trimaran « ailé » des américains de quitter son mouillage après un show digne d'Hollywood. En pleine nuit : tapis rouge, projecteurs, bannières étoilés, musique à fond, tout y était. En ciré blanc, l’équipage d’USA a marché lentement vers le public comme des marins en partance…pour l’espace.


Des efforts en vain
Les multicoques ont ensuite parcouru les 25 milles qui les séparaient du parcours proposé par la direction de course. Peu avant 10h00 - heure prévue du signal d’attention – le comité a été contraint de repousser le départ faute de vent. Une heure et demie plus tard, l’équipe d'Harold Bennett a déplacé la zone de course et positionné la bouée au vent à trois milles des côtes, au Sud de Valence, où un vent de 10 nœuds était alors enregistré.

Mais le ciel est resté opaque et ce faible vent de secteur Ouest ne s’est jamais installé. Avec un maximum de 4 nœuds sur la ligne de départ et des variations du vent de plusieurs dizaines de degrés – jusqu’à 100° – entre le bas et le haut du parcours, la situation ne permettait pas de lancer la course dans de bonnes conditions. La décision d’annuler la manche est survenue à 13h45 et est saluée ce soir par les deux équipes.

Les marins et le public doivent donc s’armer encore d’un peu de patience. La prochaine occasion d’assister au premier duel de cette 33e America’s Cup est programmé mercredi à 10 heures.

Cour de récréation géante dans l’AC Park
A terre, l’ambiance dans l’AC Park fût assurée par la visite de 1000 enfants venus d'écoles des quatre coins de la ville. Accueillis par Neptune, ces apprentis « America’s Cuppers » ont été initiés aux rudiments de la régate et se sont surtout beaucoup amusés grâce aux animations et ateliers imaginés pour eux autour de cette 33e America’s Cup.

Ils ont dit :
Harold Bennett (NZL), directeur de course, 33e America’s Cup : « C’est évidemment décevant de ne pas avoir trouvé en mer les conditions que nous attendions. J’ai échangé avec les experts météo des deux équipes ainsi qu’avec les marins et nous n’avons eu aucun problème avec cette décision qu’ils considéraient comme la bonne. C’est dommage de ne pas avoir couru mais cela fait partie des règles du jeu et nous devons désormais attendre jusqu’à mercredi. »

Ernesto Bertarelli (SUI), président et barreur, Alinghi : « C’est la première fois que nous nous rendons de nuit sur la zone de course. Cela a duré deux heures et c’était très spécial. Hier soir et encore ce matin, j’étais convaincu que nous allions régater mais peu avant 10 heures, les météorologues nous ont dit que les chances s’amoindrissaient et que le vent allait tomber, sûrement en raison de la pluie qui a empêché les airs thermiques que nous attendions d’arriver. C’était bien de voir pour la première fois les bateaux côte à côte et donc, rendez-vous mercredi. »

Jack Katzfey (AUS/USA), responsable météo, Alinghi : « Nos prévisions donnaient de 6 à 9 nœuds de vent aujourd’hui mais finalement le vent est resté trop faible pour courir. Le comité de course a eu raison de ne pas lancer la manche. Il y avait 2 nœuds sur la ligne ce qui est vraiment trop peu pour que le vent ne se stabilise. Avec 5 nœuds, vous avez déjà plus de chances d’avoir un flux régulier. »

Matteo Plazzi (ITA), navigateur, BMW ORACLE Racing : « Il y avait différentes cellules de basses pressions sur le plan d’eau avec, à 20 milles, jusqu’à 100° de différence d’angle du vent. Dans ces conditions, la course se serait jouée à la chance et personne ne souhaite jouer un point au hasard alors qu’il en faut deux pour gagner. »

Chris Bedford (USA), responsable météo, BMW ORACLE Racing : « Le comité de course a vraiment bien travaillé mais la configuration météo ne permettait pas de lancer la manche. Du vent venait du large mais il convergeait avec un autre flux de terre qui empêchait finalement l'installation d'un vent stable sur une distance de 20 milles. »

dimanche 24 janvier 2010