vendredi 21 décembre 2012
vendredi 26 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
Des images que l'on aurai préféré ne jamais voir...
16 Oct 12
La prévision MTO était plutôt légère, il n'y a pas d'air dans la baie du sud on décide d'aller sur la race course.
Au lieu de ça dés que l'on passe Alcatraz le vent monte rapidement 25nds de vent.
4,5 nds de courant descendant, une des plus grosse marée de l'année à San Francisco.
Vent contre courant.
On fait plusieurs parcours et à chaque fois que l'on passe près du Golden Gate bridge le clapot court monte rapidement.
Un vrai champ de mine.
Au près aucun problèmes. C'est le moment d'abattre pour repartir vent arrière.
Les coques enfournent et le bateau part en "pichpole". Culbute parfaire.
Pourvu que personne ne lâche et tombe à l'impact! Pour les gars à l'arrière c'est un jump de 7 étages.
Est ce que le mât va tenir?
S'il casse la plateforme va s'écraser à l'envers sur le gréement et les copains. Gros stress... Compter les têtes récupérer les marins à l'eau, trouver ceux qui manquent et qui se protègent dans les coques.
Tout le monde est récupéré sain et sauf.
Se remettre à l'eau pour fixer des amarres et essayer de diriger la dérive.
Impossible de lutter contre le courant.
On tracte le bateau tant bien que mal pour éviter les piles du célèbre pont. Puis on évite un gros porte container qui sort du chenal.
Le bateau est expulsé de la baie et a dérive malgré nos efforts quelques 7 miles au large en remontant face au vent.
Dehors la mer est très forte et les vagues très courtes détruisant l'aile et malmenent la plateforme.
17 Oct 12
On a remorqué le bateau une partie de la nuit et touché quai à 2:00 du matin.
Au petit matin la plateforme est vidée retournée.
Une équipe repart en mer assistée d'un hélico pour repérer et ramener les débris de l'aile.
Au soir du second jour le tout est dans le hangars.
Les "boat buiders" auscultent le bateau pour évaluer les dégâts et le temps pour réaliser les travaux.
18 Oct 12
"Brain storming" commense.
Qu'est ce qui a mal tourné?
Qu'est ce qu'on aurai pu mieux faire pour diminuer les dégâts après le pitchpole?
C'est quoi la suite?
La prévision MTO était plutôt légère, il n'y a pas d'air dans la baie du sud on décide d'aller sur la race course.
Au lieu de ça dés que l'on passe Alcatraz le vent monte rapidement 25nds de vent.
4,5 nds de courant descendant, une des plus grosse marée de l'année à San Francisco.
Vent contre courant.
On fait plusieurs parcours et à chaque fois que l'on passe près du Golden Gate bridge le clapot court monte rapidement.
Un vrai champ de mine.
Au près aucun problèmes. C'est le moment d'abattre pour repartir vent arrière.
Les coques enfournent et le bateau part en "pichpole". Culbute parfaire.
Pourvu que personne ne lâche et tombe à l'impact! Pour les gars à l'arrière c'est un jump de 7 étages.
Est ce que le mât va tenir?
S'il casse la plateforme va s'écraser à l'envers sur le gréement et les copains. Gros stress... Compter les têtes récupérer les marins à l'eau, trouver ceux qui manquent et qui se protègent dans les coques.
Tout le monde est récupéré sain et sauf.
Se remettre à l'eau pour fixer des amarres et essayer de diriger la dérive.
Impossible de lutter contre le courant.
On tracte le bateau tant bien que mal pour éviter les piles du célèbre pont. Puis on évite un gros porte container qui sort du chenal.
Le bateau est expulsé de la baie et a dérive malgré nos efforts quelques 7 miles au large en remontant face au vent.
Dehors la mer est très forte et les vagues très courtes détruisant l'aile et malmenent la plateforme.
17 Oct 12
On a remorqué le bateau une partie de la nuit et touché quai à 2:00 du matin.
Au petit matin la plateforme est vidée retournée.
Une équipe repart en mer assistée d'un hélico pour repérer et ramener les débris de l'aile.
Au soir du second jour le tout est dans le hangars.
Les "boat buiders" auscultent le bateau pour évaluer les dégâts et le temps pour réaliser les travaux.
18 Oct 12
"Brain storming" commense.
Qu'est ce qui a mal tourné?
Qu'est ce qu'on aurai pu mieux faire pour diminuer les dégâts après le pitchpole?
C'est quoi la suite?
samedi 6 octobre 2012
mercredi 3 octobre 2012
samedi 15 septembre 2012
lundi 3 septembre 2012
samedi 1 septembre 2012
jeudi 30 août 2012
lundi 27 août 2012
samedi 25 août 2012
America's Cup World Series SAN FRANCISCO
Les équipes du Defender américain, ORACLE TEAM USA, ont dominé cette deuxième journée de régates devant leur public à San Francisco, en s’emparant de la tête du classement du championnat de courses en flotte. En revanche, l’aventure en match racing est définitivement terminée ce soir pour les Italiens de Luna Rossa – pourtant vainqueurs hier 2 à 0 dans leurs matchs respectifs – qui se sont inclinés face à ORACLE TEAM USA Spithill et Artemis Racing White – le vainqueur en titre de la saison 1 – skippé par Terry Hutchinson (USA).
Les conditions étaient clémentes aujourd’hui dans la Baie de San Francisco avec des vents de 12 à 16 nœuds d’ouest-sud-ouest. Le public était à nouveau venu en nombre le long de Marina Green pour encourager ses équipes favorites, amenées à régater au plus près des rochers pour s’éloigner du courant. “Cette régate est sûrement la meilleure de toutes celles auxquelles j’ai participé” se félicite Santiago Lange (ARG) d’Artemis Racing Red, double médaillé de bronze olympique en Tornado, qui effectue ses débuts sur le circuit et pointe en troisième position du classement en flotte ce soir. “Je suis ravi d’avoir rejoint le circuit car il s’agit vraiment de régates de très haut niveau. Je ne suis pas encore habitué à barrer avec tous ces voyants qui clignotent à bord mais ce n’est qu’une question de temps.” Lors de la première course en flotte du championnat, le vétéran Russell Coutts (NZL) a pris un superbe départ, poursuivi par son collègue Jimmy Spithill (AUS), pour ensuite garder la tête jusqu’à l’arrivée. “Le départ de la première course a été déterminant. C’était fantastique de mener toute cette flotte de onze AC45,” a déclaré Russell Coutts. “Le plan d’eau était très tactique… On a du garder les yeux bien ouverts et rester concentrés sur le choix notre route.” Lors de la seconde manche, les deux plus jeunes skippers de la flotte n’ont pas manqué d’audace. A l’occasion de la journée dédiée à la jeunesse, Phil Robertson, 25 ans (NZL) de China Team, et Nathan Outteridge, 26 ans (AUS) de Team Korea, ont mené avec brio le début de la course. Robertson est parvenu à enrouler la première bouée de reaching en tête avant de se faire rattraper par les dix autres concurrents. Quant à Nathan Outteridge et son équipage, ils ont écopé d’une pénalité les obligeant à ralentir temporairement. Team Korea termine finalement à la quatrième place juste devant J.P. Morgan BAR (Ben Ainslie). Après s’être classé second lors de la première manche, Jimmy Spithill (AUS) d’ORACLE TEAM USA s’est emparé de la tête de la flotte pour ensuite progresser au coude à coude avec les deux AC45 d’Artemis Racing jusqu’à l’arrivée. “Artemis Racing nous a donné du fil à retordre jusqu’au bout,” explique Jimmy Spithill. “Le fort courant et le vent instable en force et en direction ont rendu le plan d’eau très tactique. Nos manœuvres étaient fluides. Nous sommes ravis de notre journée et nous espérons rééditer nos belles performances demain.” Pour Yann Guichard, le skipper d’Energy Team, qui signait aujourd’hui son retour sur le circuit, ‘’La journée a été mitigée pour ENERGY TEAM, souvent en milieu de flotte, malgré un bon premier départ. Nous avons eu plus de mal lors de la seconde manche car avec 11 bateaux le départ est crucial : celui qui passe en tête a de grandes chances de gagner. Demain, nous avons un “gros match” face à ORACLE TEAM USA Coutts qui nous attend. Il faudra assurer, car la suite en match race dépendra de cette unique manche gagnante. J’espère pouvoir prendre de meilleurs départs qu’aujourd’hui lors des courses en flotte même si c’est surtout celle de dimanche qui compte car le ‘Super Sunday’ est doté du plus fort coefficient’. En France, les régates des America’s Cup World Series sont diffusées sur Canal+ Sport (heure française) : - Vendredi 24 : 0h10 – 01h55 - Samedi 25 : 0h55 – 02h40 - Dimanche 26 : 1h05 – 02h50
Les conditions étaient clémentes aujourd’hui dans la Baie de San Francisco avec des vents de 12 à 16 nœuds d’ouest-sud-ouest. Le public était à nouveau venu en nombre le long de Marina Green pour encourager ses équipes favorites, amenées à régater au plus près des rochers pour s’éloigner du courant. “Cette régate est sûrement la meilleure de toutes celles auxquelles j’ai participé” se félicite Santiago Lange (ARG) d’Artemis Racing Red, double médaillé de bronze olympique en Tornado, qui effectue ses débuts sur le circuit et pointe en troisième position du classement en flotte ce soir. “Je suis ravi d’avoir rejoint le circuit car il s’agit vraiment de régates de très haut niveau. Je ne suis pas encore habitué à barrer avec tous ces voyants qui clignotent à bord mais ce n’est qu’une question de temps.” Lors de la première course en flotte du championnat, le vétéran Russell Coutts (NZL) a pris un superbe départ, poursuivi par son collègue Jimmy Spithill (AUS), pour ensuite garder la tête jusqu’à l’arrivée. “Le départ de la première course a été déterminant. C’était fantastique de mener toute cette flotte de onze AC45,” a déclaré Russell Coutts. “Le plan d’eau était très tactique… On a du garder les yeux bien ouverts et rester concentrés sur le choix notre route.” Lors de la seconde manche, les deux plus jeunes skippers de la flotte n’ont pas manqué d’audace. A l’occasion de la journée dédiée à la jeunesse, Phil Robertson, 25 ans (NZL) de China Team, et Nathan Outteridge, 26 ans (AUS) de Team Korea, ont mené avec brio le début de la course. Robertson est parvenu à enrouler la première bouée de reaching en tête avant de se faire rattraper par les dix autres concurrents. Quant à Nathan Outteridge et son équipage, ils ont écopé d’une pénalité les obligeant à ralentir temporairement. Team Korea termine finalement à la quatrième place juste devant J.P. Morgan BAR (Ben Ainslie). Après s’être classé second lors de la première manche, Jimmy Spithill (AUS) d’ORACLE TEAM USA s’est emparé de la tête de la flotte pour ensuite progresser au coude à coude avec les deux AC45 d’Artemis Racing jusqu’à l’arrivée. “Artemis Racing nous a donné du fil à retordre jusqu’au bout,” explique Jimmy Spithill. “Le fort courant et le vent instable en force et en direction ont rendu le plan d’eau très tactique. Nos manœuvres étaient fluides. Nous sommes ravis de notre journée et nous espérons rééditer nos belles performances demain.” Pour Yann Guichard, le skipper d’Energy Team, qui signait aujourd’hui son retour sur le circuit, ‘’La journée a été mitigée pour ENERGY TEAM, souvent en milieu de flotte, malgré un bon premier départ. Nous avons eu plus de mal lors de la seconde manche car avec 11 bateaux le départ est crucial : celui qui passe en tête a de grandes chances de gagner. Demain, nous avons un “gros match” face à ORACLE TEAM USA Coutts qui nous attend. Il faudra assurer, car la suite en match race dépendra de cette unique manche gagnante. J’espère pouvoir prendre de meilleurs départs qu’aujourd’hui lors des courses en flotte même si c’est surtout celle de dimanche qui compte car le ‘Super Sunday’ est doté du plus fort coefficient’. En France, les régates des America’s Cup World Series sont diffusées sur Canal+ Sport (heure française) : - Vendredi 24 : 0h10 – 01h55 - Samedi 25 : 0h55 – 02h40 - Dimanche 26 : 1h05 – 02h50
lundi 2 juillet 2012
ORACLE TEAM USA SPITHILL champion de la saison 2011-12 des America’s Cup World Series
Le Defender américain a prouvé à Newport qu’il était maître chez lui avec les équipes d'ORACLE TEAM USA : l’équipage de Jimmy Spithill a été couronné champion de la saison 2011-12 des America’s Cup World Series, tandis que celui de Russell Coutts remporte l’épreuve de match racing à Newport.
“Notre régularité a été la clé de notre succès. Nous étions les derniers arrivés à Newport mais nous avons réalisé de belles performances malgré la pression”se félicite Jimmy Spithill. Son confrère-skipper a cependant failli lui voler la vedette devant des milliers de spectateurs présents dans le parc de Fort Adams. Après s'être imposé en match race, Russell Coutts a mené l’ultime course en flotte jusqu’à ce que Chris Draper, à bord de Luna Rossa Piranha, en prenne la tête en profitant d’une pénalité infligée au leader, pour la garder jusqu’à la ligne d’arrivée. “Ce fut une bonne journée” explique Russell Coutts “En tant qu’équipe nous sommes ravis. Jimmy et son équipage ont remporté le titre de la saison et c’est pour cela que nous sommes venus.” Vainqueur de la grande finale en flotte Chris Draper commente : “Nous avons vécu une semaine difficile, le moral de l’équipe était bas, c’est pourquoi je suis ravi que les deux Luna Rossa aient réalisé de belles performances aujourd'hui. Nous avions besoin de ce résultat pour nous prouver que nous en étions capables.” Comme on pouvait s'y attendre grâce à une domination sans partage, Terry Hutchinson (USA), le skipper d’Artemis Racing a remporté le titre de champion en Match Racing de la saison. “C’est un accomplissement majeur pour toute l’équipe,” confie Terry Hutchinson, “Je pense que nous disposons encore d’une bonne marge de progression. Il nous reste encore 14 mois pour y parvenir et nous allons relever le défi.” L’événement de Newport marque la fin de la saison inaugurale des America’s Cup World Series qui avait débuté au Portugal, à Cascais, pour continuer à Plymouth (R.I), San Diego (USA), Naples et Venise (ITA). Le Directeur des courses Iain Murray (AUS) et son équipe ont donné le départ de pas moins de 130 régates sur un total de 30 jours dans six villes d’accueil et cinq pays. Une seule journée de course a été reportée pour cause de conditions météorologiques. Ils ont dit : Loïck Peyron, skipper, Energy Team, à propos d’aujourd’hui : "La bonne nouvelle, c’est que notre objectif d'être sur le podium a été atteint. Nous nous sommes mesurés aux meilleurs et nous terminons troisièmes du championnat de courses en flotte des America’s Cup World Series de la saison 2011-12 ! Lors de cette ultime journée ici à Newport, nous n'avons pas été à notre avantage car notre gennaker s’est coincé et nous a fait perdre plusieurs places, tout comme à bord d’ORACLE TEAM USA Spithill. A propos de la saison 2011-12 des America’s Cup World Series : "Après six épreuves et presque un an que nous sommes engagés dans les America's Cup World Series, je considère que notre quatrième place au général est plus qu’honorable ! En match race (5ème de la saison), nous sommes en milieu de tableau, car nous n’avons pas été très chanceux lors de nos duels contre Artemis Racing et nous manquons encore d’entraînement lors des départs au reaching. En revanche, dans le championnat de course en flotte, nous sommes sur le podium, à la troisième place, et c’est celle-ci qu’il faut retenir !’ ‘On sera bien sûr présents à San Francisco fin août et début octobre prochain puis de retour en Italie au printemps 2013. Après, l’America’s Cup risque de s’arrêter pour Energy Team, voire même avant avec la deadline pour les inscriptions. Notre travail aura tout de même servi à investir dans l’avenir de la Coupe en multicoque en général’. Dean Barker, skipper, Emirates Team New Zealand, à propos d’une journée difficile : “Nous avons pris un bon départ et nous avons enroulé la première marque en deuxième position puis tout s’est écroulé comme un château de sable. Nous avons enchaîné les erreurs, puis nous sommes tombés à la cinquième et sixième place, après quoi nous n’avons pas pu rattraper la tête de la flotte.” Nathan Outteridge, skipper, Team Korea, à propos de la performance de son équipe : “Notre départ n’a pas été sensationnel mais nous avons toujours maintenu une certaine cadence que nous avons augmenté sur le dernier bord de près. Je pense que nous avons été meilleurs que prévu initialement. Cette semaine a sûrement été la meilleure en terme de résultats depuis le début. C’est pourquoi nous avons hâte que les hostilités reprennent à San Francisco.”
“Notre régularité a été la clé de notre succès. Nous étions les derniers arrivés à Newport mais nous avons réalisé de belles performances malgré la pression”se félicite Jimmy Spithill. Son confrère-skipper a cependant failli lui voler la vedette devant des milliers de spectateurs présents dans le parc de Fort Adams. Après s'être imposé en match race, Russell Coutts a mené l’ultime course en flotte jusqu’à ce que Chris Draper, à bord de Luna Rossa Piranha, en prenne la tête en profitant d’une pénalité infligée au leader, pour la garder jusqu’à la ligne d’arrivée. “Ce fut une bonne journée” explique Russell Coutts “En tant qu’équipe nous sommes ravis. Jimmy et son équipage ont remporté le titre de la saison et c’est pour cela que nous sommes venus.” Vainqueur de la grande finale en flotte Chris Draper commente : “Nous avons vécu une semaine difficile, le moral de l’équipe était bas, c’est pourquoi je suis ravi que les deux Luna Rossa aient réalisé de belles performances aujourd'hui. Nous avions besoin de ce résultat pour nous prouver que nous en étions capables.” Comme on pouvait s'y attendre grâce à une domination sans partage, Terry Hutchinson (USA), le skipper d’Artemis Racing a remporté le titre de champion en Match Racing de la saison. “C’est un accomplissement majeur pour toute l’équipe,” confie Terry Hutchinson, “Je pense que nous disposons encore d’une bonne marge de progression. Il nous reste encore 14 mois pour y parvenir et nous allons relever le défi.” L’événement de Newport marque la fin de la saison inaugurale des America’s Cup World Series qui avait débuté au Portugal, à Cascais, pour continuer à Plymouth (R.I), San Diego (USA), Naples et Venise (ITA). Le Directeur des courses Iain Murray (AUS) et son équipe ont donné le départ de pas moins de 130 régates sur un total de 30 jours dans six villes d’accueil et cinq pays. Une seule journée de course a été reportée pour cause de conditions météorologiques. Ils ont dit : Loïck Peyron, skipper, Energy Team, à propos d’aujourd’hui : "La bonne nouvelle, c’est que notre objectif d'être sur le podium a été atteint. Nous nous sommes mesurés aux meilleurs et nous terminons troisièmes du championnat de courses en flotte des America’s Cup World Series de la saison 2011-12 ! Lors de cette ultime journée ici à Newport, nous n'avons pas été à notre avantage car notre gennaker s’est coincé et nous a fait perdre plusieurs places, tout comme à bord d’ORACLE TEAM USA Spithill. A propos de la saison 2011-12 des America’s Cup World Series : "Après six épreuves et presque un an que nous sommes engagés dans les America's Cup World Series, je considère que notre quatrième place au général est plus qu’honorable ! En match race (5ème de la saison), nous sommes en milieu de tableau, car nous n’avons pas été très chanceux lors de nos duels contre Artemis Racing et nous manquons encore d’entraînement lors des départs au reaching. En revanche, dans le championnat de course en flotte, nous sommes sur le podium, à la troisième place, et c’est celle-ci qu’il faut retenir !’ ‘On sera bien sûr présents à San Francisco fin août et début octobre prochain puis de retour en Italie au printemps 2013. Après, l’America’s Cup risque de s’arrêter pour Energy Team, voire même avant avec la deadline pour les inscriptions. Notre travail aura tout de même servi à investir dans l’avenir de la Coupe en multicoque en général’. Dean Barker, skipper, Emirates Team New Zealand, à propos d’une journée difficile : “Nous avons pris un bon départ et nous avons enroulé la première marque en deuxième position puis tout s’est écroulé comme un château de sable. Nous avons enchaîné les erreurs, puis nous sommes tombés à la cinquième et sixième place, après quoi nous n’avons pas pu rattraper la tête de la flotte.” Nathan Outteridge, skipper, Team Korea, à propos de la performance de son équipe : “Notre départ n’a pas été sensationnel mais nous avons toujours maintenu une certaine cadence que nous avons augmenté sur le dernier bord de près. Je pense que nous avons été meilleurs que prévu initialement. Cette semaine a sûrement été la meilleure en terme de résultats depuis le début. C’est pourquoi nous avons hâte que les hostilités reprennent à San Francisco.”
dimanche 1 juillet 2012
jeudi 28 juin 2012
Dernière ligne droite pour la victoire des America’s Cup World Series 2011-12
C’est en présence de plus d’une centaine de jeunes régatiers
que Jimmy Spithill (AUS), le skipper d’ORACLE TEAM USA, et Dean Barker
(NZL), le skipper d’Emirates Team New Zealand, ont tous deux clairement
affiché leurs ambitions en déclarant qu’ils voulaient quitter Newport
avec le trophée des America’s Cup World Series en main. Et tandis que
Terry Hutchinson (USA) d’Artemis Racing pourrait encore mathématiquement
venir jouer le trouble-fête, beaucoup considèrent que le duel au sommet
aura lieu entre les deux leaders.
“Nous participons aux America’s Cup World Series pour être mis sous pression et pour repousser nos limites,” explique Jimmy Spithill. “Je préfère évidemment être en tête avec quatre points d’avance, même si je suis conscient que tout peut encore basculer lors de la grande finale de dimanche”.
“Absolument,” a répondu Dean Barker (NZL) lorsqu’on lui a demandé si la victoire était son objectif. “Nous considérons que le titre est encore à notre portée. Nous devons réaliser une bonne performance lors du championnat de match racing ce qui augmentera nos chances de le décrocher. Sans oublier les régates en flotte que nous devrons gérer du mieux possible. Je pense que nous avons une carte à jouer comme toutes les autres équipes.”
Energy Team, l’équipe française en lice, qui s’était imposée lors du championnat de courses en flotte à Venise, est actuellement à la quatrième place du classement général de la saison. Un bon résultat à Newport pourrait leur permettre de monter sur le podium : “Nous ferons de notre mieux mais nous ne serons pas les seuls,” explique Loïck Peyron. “La meilleure façon de progresser est de régater au contact des meilleures équipes qui sont aujourd’hui présentes à Newport… Nous allons tenter de rééditer l’exploit de Venise avec le même équipage, les mêmes voiles et surtout le même esprit qu’en Italie!”
Artemis Racing aurait facilement pu réduire à trois la bataille pour le titre annuel, si le championnat de course en flotte n’avait pas perturbé ses plans. Le syndicat suédois – qui compte deux Français à bord pour l’étape de Newport, Thierry Fouchier au réglage et Julien Cressant au mât – est actuellement en tête de l’épreuve de match race mais n’occupe que la quatrième place dans celle de course en flotte. Le skipper Terry Hutchinson (USA) justifie ce résultat par une certaine inconsistance lors des départs : “Je ne me l’explique pas vraiment mais dans cette épreuve, je n’ai pas su lancer le bateau comme il faut,” confie Terry Hutchinson. “C’est un peu notre talon d’Achille et j’ai une grande part de responsabilité.”
Les régates des America’s Cup World Series à Newport se disputeront du jeudi 28 juin au dimanche 1er juillet et elles seront retransmises en direct sur Canal + Sport dès 23h, heure française.
Les équipes vont désormais se confronter lors des entrainements officiels programmés mardi et mercredi après-midi en vue du coup d’envoi des régates jeudi 28 juin à 12.00 heure locale. Le programme et le format des régates sont téléchargeables ici.
Déclarations des skippers :
Jimmy Spithill, ORACLE TEAM USA Spithill : ‘J’étais juste en train de discuter avec Dean (Barker) avant de monter sur scène et il m’expliquait que, pour lui, cette épreuve est dans la poche et qu’il a déjà fait de la place sur l’étagère pour le trophée. Mais on va lui donner du fil à retordre !
Dean Barker, Emirates Team New Zealand : ‘Jimmy fait certes figure de grand favori, mais l’opportunité est trop belle pour qu’on leur laisse le trophée. Newport sera un événement fantastique. Nous sommes arrivés depuis quelques jours et nous prenons beaucoup de plaisir à naviguer ici. La compétition sera rude car les huit prétendants sont capables de tout.
Terry Hutchinson, Artemis Racing : ‘Je pense que l’Etat de Rhode Island va nous offrir de superbes conditions météo. Si vous regardez les prévisions, nous devrions bénéficier d’une brise de mer assez soutenue. Quant au plan d’eau, il n’est pas si imprévisible. Tous les équipages devraient pouvoir l’analyser assez facilement et si le vent monte, il va y avoir du grand spectacle !
Loïck Peyron, Energy Team : ‘Avec Energy Team, nous avons saisi toutes les occasions pour naviguer en AC45, seuls en entraînement ou en régate au contact des meilleures équipes. Je n’ai jamais voulu me spécialiser, c’est pourquoi réaliser le meilleur chrono autour du monde ou remporter des Transats – comme j’ai eu le bonheur de le faire par deux fois ici – tout est complémentaire.
Grâce aux America’s Cup World Series de Newport, je vais enfin pouvoir passer plus de deux jours dans cette ville fantastique car à l’arrivée d’une Transat, surtout celles en solo, ce qui compte, c’est de vite rentrer à la maison !
La compétition sera rude ici, c’est certain, mais nous ferons de notre mieux pour représenter la France. Quant à notre participation aux régates de San Francisco en 2013, réponse le 1er août prochain.’
Nathan Outteridge, Team Korea : ‘Comme les 49er sont également des bateaux ultra rapides et que leurs régates se déroulent aussi sur des parcours très compacts, je pense pouvoir vite reprendre mes marques à bord de l’AC45, grâce à ma formidable équipe qui m’aide beaucoup, même si cela reste malgré tout un sacré défi.
Russell Coutts, ORACLE TEAM USA Coutts : A propos du fait qu’il manque d’entraînement ‘Tous ces types assis en face de vous devraient rester à quai cette semaine’ (rire).
Chris Draper, Luna Rossa Piranha : ‘Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous entrainer ici. Lors de la première journée, c’était formidable de retrouver le bateau. Nous avons hâte que les régates reprennent ici sur ce fantastique plan d’eau, certes très technique mais passionnant. Et la ville nous a accueilli si chaleureusement.
Max Sirena, Luna Rossa Swordfish : ‘Nous sommes encore en cours d’apprentissage. Mais nous sommes assez satisfaits de nos résultats à ce jour. Nous sommes impatients de savoir si nous avons progressé depuis Venise. Il ne faut pas oublier que les autres équipes naviguent depuis déjà plus d’un an et nous faisons tout notre possible pour rattraper ce délai avant les régates de San Francisco en 2013.
Classement général des America’s Cup World Series 2011-12 (après cinq événements sur six)
- ORACLE TEAM USA Spithill…84 points
- Emirates Team New Zealand…80 points
- Artemis Racing…71 points
- Energy Team…65 points
- Team Korea…56 points
- ORACLE TEAM USA Coutts…53 points
- Luna Rossa Piranha…34 points
- China Team…31 points
- Luna Rossa Swordfish…21 points
lundi 25 juin 2012
Fly baby fly !!!
L'entraînement à Newport Rhode Island (USA) pour l'ultime étable des America's Cup World Series a débuté ce samedi. Newport c'est La Mecque de l'America's Cup elle a en effet eu lieu dans ces eaux pendant une bonne centaine d'années.
Première manche Mercredi.
J'en profite pour vous envoyer une images de notre dernière session à San Francisco où après avoir planté des ailes sur les bateaux on les fait voler pour de bon.
Première manche Mercredi.
J'en profite pour vous envoyer une images de notre dernière session à San Francisco où après avoir planté des ailes sur les bateaux on les fait voler pour de bon.
lundi 21 mai 2012
ORACLE TEAM USA creuse son avance sur Emirates Team New Zealand au classement général de la saison 2011-2012
Après ces résultats de Venise, ORACLE TEAM USA creuse son avance sur
Emirates Team New Zealand au classement général de la saison 2011-2012
qui cumule les performances de chaque équipe sur les courses en flotte
et en Match Race. A l’avenir, les Kiwis devront aussi regarder au-dessus
de leurs épaules puisque Artemis Racing n’a plus que 9 points de
retard.
« Nous sommes arrivés à Venise avec un point d’avance sur Emirates Team New Zealand et nous en avons trois de plus maintenant, » rappelle James Spithill. « Le plus important à un mois de la fin de saison est que je suis satisfait du comportement de l’équipe et que, même si nous avons encore beaucoup de travail, cela ne fait aucun doute que nous serons prêts pour le dénouement à Newport. »L’ultime rendez-vous de la première saison du circuit des America’s Cup World Series 2011-2012 aura lieu du 26 juin au 1er juillet aux Etats-Unis, à Newport Rhode Island.
Oracle Team USA second à Venise
Dimanche, pour l’ultime journée des America’s Cup
World Series de Venise, Loïck Peyron démontre une fois de plus la force
d’Energy Team. Après avoir mené le classement général toute la semaine,
les Français s’imposent sur la dernière grande régate en flotte du
‘Super Sunday’, devant James Spithill (ORACLE TEAM USA). Au cœur du
Grand Canal et devant la place Saint-Marc, les tricolores gagnent avec
panache ce Fleet Racing Championship de Venise. En peu plus tôt cet
après-midi, Terry Hutchison (Atemis Racing) avait remporté son duel face
à Chris Draper (Luna Rossa – Piranha) en finale du Match Racing
Championship, s’offrant un second titre consécutif après celui de Naples
mi-avril.
L’équipage tricolore garde son sang-froid pour maintenir l’attaquant dans le tableau arrière de son catamaran noir. Dans un vent quasiment aux abonnés absents, chaque mouvement compte et, à la sortie du dernier empannage, les Français retrouvent le souffle salvateur pour couper la ligne d’arrivée en tête...à peine 8 secondes devant le bateau américain !
A la différence de ces deux leaders qui évoluent avec fluidité dans du vent frais, même si très faible (moins de 5 nds), les autres concurrents avancent au ralenti à quelques mètres les uns des autres, créant un véritable embouteillage au moment d’enrouler la marque sous le vent. Troy Tindill, équipier de Team Korea qui s’accroche alors à l’avant du bout-dehors du catamaran, glisse à l’eau en moins de temps qu’il faut pour le dire.
A proximité du rivage, chacun essaie de s’extirper de cette étonnante mêlée. Artemis sort en troisième position et Emirates Team New Zealand, en quatrième. Les Kiwis réussissent ensuite à reprendre l’avantage sur les Suédois et à accrocher le podium sur la ligne d’arrivée. Au même moment, le reste de la flotte est encore trop loin pour boucler le parcours dans le temps imparti. Cinq bateaux sont donc déclarés ‘did not finish’ et ne prennent pas de point aujourd’hui.
“Il y avait beaucoup de pression sur cette course,” confie Loïck Peyron, skipper d’Energy Team. “Nous avons pris un bon départ et creusé l’écart. Au portant, c’était difficile de nous défendre face à Jimmy (Spithill) et son équipage. Le stress était à son comble même si cela nous a aussi permis d’avoir un final encore plus passionnant. Jusqu’ici, les situations piégeuses dans de petits airs nous réussissent mieux que des conditions plus ventées. J’y suis aussi plus habitué et j’essaie alors d’être le plus détendu possible. Le ‘must’ évidemment est de prendre un bon départ puisque, le plus souvent, les bateaux qui partent bien, finissent par gagner. Nous sommes une petite équipe et nous débutons. Cette victoire est symbolique pour nous. »En effet, après avoir eu jusqu’à 5’29" d’avance en milieu de parcours, les Français voient les Américains d’ORACLE TEAM USA Spithill revenir dangereusement au contact. Dans le dernier bord, les deux bateaux s’expliquent au cours d’une incroyable bataille d’empannages jusqu’en approche de la ligne l’arrivée.
L’équipage tricolore garde son sang-froid pour maintenir l’attaquant dans le tableau arrière de son catamaran noir. Dans un vent quasiment aux abonnés absents, chaque mouvement compte et, à la sortie du dernier empannage, les Français retrouvent le souffle salvateur pour couper la ligne d’arrivée en tête...à peine 8 secondes devant le bateau américain !
A la différence de ces deux leaders qui évoluent avec fluidité dans du vent frais, même si très faible (moins de 5 nds), les autres concurrents avancent au ralenti à quelques mètres les uns des autres, créant un véritable embouteillage au moment d’enrouler la marque sous le vent. Troy Tindill, équipier de Team Korea qui s’accroche alors à l’avant du bout-dehors du catamaran, glisse à l’eau en moins de temps qu’il faut pour le dire.
A proximité du rivage, chacun essaie de s’extirper de cette étonnante mêlée. Artemis sort en troisième position et Emirates Team New Zealand, en quatrième. Les Kiwis réussissent ensuite à reprendre l’avantage sur les Suédois et à accrocher le podium sur la ligne d’arrivée. Au même moment, le reste de la flotte est encore trop loin pour boucler le parcours dans le temps imparti. Cinq bateaux sont donc déclarés ‘did not finish’ et ne prennent pas de point aujourd’hui.
vendredi 18 mai 2012
Loïck Peyron et ses hommes en tête
Loïck Peyron qui retrouvait la barre d’Energy Team ce jeudi,
pour des AC World Series de Venise, réalise une première journée
exceptionnelle en s’emparant de la tête du classement général, devant
les Italiens de Luna Rossa Swordfish (Chris Draper) et le Team Korea du
jeune prodige Nathan Outteridge. L’équipe française d’Energy Team
termine en effet la première manche en 3e position et s’impose en leader
dans la manche 2.
Manche 1 : Energy Team sur le podiumTop départ à 14h15 pour la flotte des neufs AC45 sur le plan d’eau de Venise, situé à l’extérieur de la lagune vénitienne. Départ volé pour TNZ et Energy Team qui franchit en 6e position la marque 1 et s’engage sur la gauche du plan d’eau. A la marque 3, Energy est toujours 6e alors que Team Korea s’est emparé de la tête de la flotte et que les deux leaders au classement général, Team New Zealand et Oracle Spithill, ferment la marche. Durant ce bord, Energy Team passe Luna Rossa Piranha et s’empare de la 5e place au classement. Lors du passage de la marque 4, Energy Team est 5e et attaque ce bord de près et lance une guerre de virements de bords à la poursuite des Suédois de Artemis Racing. A la marque 5, Energy est juste derrière Artemis qui lui même attaque le Luna Rossa Swordfish, pour la 3e place. Nathan Outteridge et son Team Korea, toujours en tête creusent l’écart et s’imposent comme solide leader de cette manche. C’est lors de la marque 6, qu’Energy (5e), talonne Oracle Bundock qui a connu un problème lors du déroulement de son gennaker dans le bord de portant précédant. Energy Team s’empare ainsi de la 4e place et se lance à la poursuite du Luna Rossa Swordfish mené par Kris Draper qu’il va passer lors du dernier bord de portant, s’emparant au final de la 3e place dans la première manche.
Manche 2 : Energy Team leader
Départ lancé pour l’ensemble de la flotte avec Energy Team en quatrième position lors du passage de la marque 1, puis 3e à la marque 2, et peu après deuxième devant Team New Zealand. Les italien de Luna Rossa Swordfish sont en tête et c’est la lutte avec les Français alors que TNZ et Oracle Spithill mènent un autre duel et remontent sur la tête de la flotte. A la marque 4 Energy Team est toujours en deuxième position devant Dean Barker (TNZ) et à seulement 10 petites secondes du leader Luna Rossa. A la marque 4, Energy Team tient toujours sa place de second, à 10 secondes de Luna Rossa et toujours devant TNZ et Oracle Spithill.
Lors du passage de la marque 5, Energy cède un peu de terrain sur Luna Rossa qui prend la droite du plan d’eau alors que l’équipe de Loïck Peyron prend la gauche pour ce nouveau bord de portant, suivi pas Team New Zealand et Oracle Spithill. Puis c’est un coup d’éclat lors du passage de la marque 6 à l’issue de l’excellent bord de portant des Français qui leur permet de passer Luna Rossa Swordfish et de prendre la tête avec 5 petites secondes d’avance au passage de la marque. Le duel s’annonce serré entre les deux leader. Energy Team conserve son avance et contrôle le monotype italien, ayant jusqu’à 90 mètres d’avance en latéral. Le dernier bord de près sera déterminant pour les Français. En effet, lors du passage de la marque 7, Energy creuse encore l’écart et les Français franchissent en tête la marque 7 avec 28 secondes d’avance sur les italiens de Luna Rossa et alors que les Kiwis de TNZ reviennent très vite. Lors du dernier bord, les Français s’envolent devant Luna Rossa et s’imposent avec 26 secondes d’avance à l’arrivée.
Réaction de Loïck Peyron : “Energy Team est en haut de la montagne aujourd’hui. Nous sommes très comptants de ce résultat. On s’est bien entrainé toute la semaine. Je suis ravi d’être à la barre et de pouvoir confirmer les bons résultats de Yann Guichard à Naples. J’ai pu voir à quel point l’équipage a progressé à ses côtés. On a une telle chance de naviguer sur ces machines. Il y a encore du travail à faire, ce qui prouve que l’on peut progresser encore. On peut être un peu plus agressif sur les départs. Mais le bateau marche bien, on a une bonne vitesse, une bonne communication à bord et des manoeuvres propres. Même si nous ne disposons que d’un seul bateau, le résultat n’est pas si mal ce soir.”
Classement Général – Jour 1 / Jeudi 17 mai 2012.
1. Energy Team : 18 pts
2. Luna Rossa Swordfish : 16 pts
3. Team Korea : 15 pts
4. ETNZ : 13 pts
5. Artemis : 13 pts
6. Luna Rossa Piranha : 12 pts
7. Oracle Spithill : 10 pts
8. Oracle Bundock : 7 pts
9. China Team : 4 pts
dimanche 6 mai 2012
Jeux Olympiques 2016 à Rio.
Adieu Planches et Stars, bonjour Kites et Catamarans.
Tremblement de terre dans le monde de la glisse! Aux Jeux Olympiques de Rio, la planche à voile RS: X sera remplacée par le kitesurf. À noter les arrivées du Nacra 17, du 49erFX et l'exclusion du Star en 2016.C'était dans l'air! La nouvelle est tombée hier. Bonne pour les rideurs qui rêvaient des Jeux. Mauvaise pour les planchistes qui craignaient (à juste titre) d'être exclus. Après Londres cet été, les planches RS: X deviendront donc obsolètes. Comme les Mistral et les Lechner avant elles. Le coup est forcément rude pour tous les jeunes accrocs du wishbone qui rêvaient du Brésil en 2016. On pense aux élèves de Stéphane Jaouen et de Faustine Merret à Brest (lire ci-dessous).
Un mélange de slalom et race
En revanche, le choix de l'ISAF a fait le bonheur d'un autre Breton. Hier à Douarnenez, nous avons croisé le Brestois Bruno Sroka (36ans), qui après des titres à la pelle (triple vainqueur de la Coupe du monde, des championnats d'Europe et de France) songeait à raccrocher. «Là, mon objectif est clair: les JO 2016.» Nommé ambassadeur du kite par l'IKA, la fédération internationale, pour défendre le choix du kite à Rio, Sroka a prévu d'effectuer une traversée France - Angleterre, au départ de l'Aber-Wrac'h ou de la baie de Saint-Brieuc pour rejoindre Plymouth. Il le fera dès que la météo le lui permettra.
Le retour du catamaran
D'après Sroka, le kite aux J.O. devrait être un mélange de slalom et de race. Des courses courtes (4-5 minutes) avec une remontée au vent, des passages de bouées au portant et, pourquoi pas, des sauts de boudins gonflables juste avant la ligne d'arrivée. Le but étant, bien entendu, de rendre la discipline la plus spectaculaire possible. En clair, il faut que le kite soit télévisuel. L'ISAF, qui avait créé la surprise (et un tollé général), il y a quatre ans, avec la suppression du Tornado, a décidé de remettre le catamaran dans la course. Un catamaran mixte. C'est le Nacra17 qui a été retenu. Présente fin mars à Santander pour les test, la Brestoise Anne-Claire Le Berre avait jugé le Nacra 17 «très abouti avec ses dérives foils.»
Adieu le Star!
Comme son coéquipier, le Morbihannais, Arnaud Jarlégan, champion du monde F18 en 2000, elle avait été séduite par le support. De là à ce que ce duo s'engage sur une préparation olympique... Chez les filles, le skiff retenu est le Mackay FX qui a été préféré au 29erxx et au RS900. Le Mackay FX n'est autre que la plate-forme du 49er avec un gréement assagi. À Londres, l'Elliot (match-racing féminin), les planches à voile RS: X (hommes et femmes) et le Star (quillard de sport masculin) tireront donc leurs derniers bords dans le cadre des Jeux Olympiques. À Rio, il y aura toujours dix disciplines véliques représentées, mais on s'étonne de voir quelques doublons: à quoi bon garder deux dériveurs doubles (470 et 49er - Mackay FX) et deux dériveurs hommes (Laser et Finn)? L'ISAF nous étonnera toujours...
Les dix séries
Hommes: kitesurf, Laser Standard (dériveur léger/un équipier), Finn (dériveur lourd/un équipier), 470 (dériveur/deux équipiers), 49er (dériveur/skiff/deux équipiers). Dames: kitesurf, Laser Radial (dériveur/une équipière), 470 (dériveur/deux équipières), Mackay FX, également appelé 49er FX (dériveur/skiff/deux équipières) Mixte: Nacra 17 (catamaran/deux équipiers/équipage mixte).
- Philippe Eliès (le Telegramme)
dimanche 29 avril 2012
lundi 16 avril 2012
Luna Rossa-Piranha, grand vainqueur à Naples - Oracle Racing Spithill leader des AC45 World Series
La météo maussade à Naples n’a pas entaché la passion des Italiens, récompensés par la belle performance de Luna Rossa-Piranha mené par le décidément très talentueux Chris Draper qui remporte la grande régate en flotte finale du ‘Super Sunday’, lui assurant la victoire du Fleet Racing Championship. Ce même équipage avait déjà terminé deuxième des Match Race en début d’après-midi ! Joli résultat également pour l’équipage de Terry Hutchinson qui efface son chavirage du premier jour par sa victoire dans le Match Racing Championship.
Si James Spithill (ORACLE Racing) n’a pas été à son meilleur niveau cette semaine, il prend néanmoins la tête du classement général de la saison 2011-2012, devançant désormais d’un point son rival Dean Barker (Emirates Team New Zealand) qui est passé à côté de ce rendez-vous italien.
James Spithill (AUS), skipper, ORACLE Racing Spithill (USA) :
« Nous avons été assez moyens mais les gars ont fait du bon travail pour rester calmes. John Kostecki (tactique) a trouvé les bonnes risées pour nous faire reprendre du terrain. La bonne nouvelle, c’est que nous prenons la tête du classement de la saison, tenue depuis longtemps par Emirates Team New Zealand. Nous n’avons toujours pas le niveau que nous devrions avoir, nous avons fait des erreurs, et moi notamment, mais le plus important est que nous menions la saison. »
A propos de Luna Rossa Piranha : « Ils ont vraiment été très impressionnants. Nous pouvons certainement dire que le soutien de leur public a été un avantage. Terminer deuxièmes du Match Race et remporter le Fleet Race est forcément très excitant pour eux. C’est fantastique d’avoir un public fan de ce sport et qui supporte comme ça son équipe. Ça va être génial à Venise ! »
Chris Draper (GBR), barreur, Luna Rossa – Piranha (ITA) :
« Incroyable. Avoir un tel soutien du public fait une vraie différence pour nous. L’équipe a travaillé dur ce dernier mois en Italie, en prenant du plaisir à chaque minute. Sur cette dernière course en flotte, c’était très difficile de prendre l’avantage dans ce vent si faible. Lorsque que nous sommes arrivés à la marque sous le vent, nous savions que ORACLE Spithill serait gêné par notre vent…Maintenant, nous allons continuer à aller de l’avant et à nous entrainer dur pour Venise le mois prochain. »
Yann Guichard (FRA), barreur, Energy Team (FRA) :
« Nous sommes venus humblement à Naples, sans avoir eu la chance de pouvoir nous entrainer cet hiver. L’une des clefs à Naples a été les départs et la course finale a été à l’image de toute la semaine avec un vent très instable en force et en direction. C’était excellent pour Luna Rossa de marcher comme ça en Italie devant son public. Pour Energy Team, c’était une bonne chose de remporter cette manche avant-hier, de mener de bout en bout et de contrôler James Spithill. Maintenant, il faut réussir à être plus réguliers, et aux avant-postes, pour accrocher un podium à Venise où ce sera Loïck à la barre et moi le coach. Nous pouvons même accrocher le podium de la saison. En France, nous avons la culture du multicoque et j’ai la chance d’être dans la même équipe que Loïck et Bruno Peyron. Néanmoins, nous voyons bien que les autres teams apprennent vite sur ce support. »
Terry Hutchinson (USA), skipper, Artemis Racing (SUE) :
« Quel bel effort de toute l’équipe pour hisser le bateau jusque-là après notre première journée désastreuse. Cela nous aide à nous rappeler à quel point notre route vers la victoire de l’America’s Cup est encore longue. C’est bien de gagner en Match Race, de réussir à franchir cette petite étape mais nous avons encore tant à faire. Nous devions tirer avantage de l’opportunité qui nous était offerte vis à vis de Team New Zealand, et nous avons su capitaliser. Cela en dit long sur le potentiel des membres d’Artemis Racing et j’ai une pensée sincère pour tout ceux qui travaillent à Valence et qui nous ont beaucoup aidé à arriver jusqu’ici. »
Fleet Racing Championship Naples – Classement général après sept manches :
1. Luna Rossa – Piranha (Barreur : Chris Draper); 92 points
2. ORACLE Racing – Spithill (Skipper : James Spithill); 77 points
3. Emirates Team New Zealand (Skipper : Dean Barker); 60 points
4. Energy Team (Skipper : Yann Guichard); 54 points
5. Team Korea (Skipper : Nathan Outteridge); 49 points
6. Luna Rossa – Swordfish (Barreur : Paul Campbell-James); 41 points
7. Artemis Racing (Skipper : Terry Hutchinson); 40 points
8. ORACLE Racing – Bundock (Skipper : Darren Bundock); 37 points
9. China Team (Skipper : Fred Le Peutrec); 15 points
Si James Spithill (ORACLE Racing) n’a pas été à son meilleur niveau cette semaine, il prend néanmoins la tête du classement général de la saison 2011-2012, devançant désormais d’un point son rival Dean Barker (Emirates Team New Zealand) qui est passé à côté de ce rendez-vous italien.
James Spithill (AUS), skipper, ORACLE Racing Spithill (USA) :
« Nous avons été assez moyens mais les gars ont fait du bon travail pour rester calmes. John Kostecki (tactique) a trouvé les bonnes risées pour nous faire reprendre du terrain. La bonne nouvelle, c’est que nous prenons la tête du classement de la saison, tenue depuis longtemps par Emirates Team New Zealand. Nous n’avons toujours pas le niveau que nous devrions avoir, nous avons fait des erreurs, et moi notamment, mais le plus important est que nous menions la saison. »
A propos de Luna Rossa Piranha : « Ils ont vraiment été très impressionnants. Nous pouvons certainement dire que le soutien de leur public a été un avantage. Terminer deuxièmes du Match Race et remporter le Fleet Race est forcément très excitant pour eux. C’est fantastique d’avoir un public fan de ce sport et qui supporte comme ça son équipe. Ça va être génial à Venise ! »
Chris Draper (GBR), barreur, Luna Rossa – Piranha (ITA) :
« Incroyable. Avoir un tel soutien du public fait une vraie différence pour nous. L’équipe a travaillé dur ce dernier mois en Italie, en prenant du plaisir à chaque minute. Sur cette dernière course en flotte, c’était très difficile de prendre l’avantage dans ce vent si faible. Lorsque que nous sommes arrivés à la marque sous le vent, nous savions que ORACLE Spithill serait gêné par notre vent…Maintenant, nous allons continuer à aller de l’avant et à nous entrainer dur pour Venise le mois prochain. »
Yann Guichard (FRA), barreur, Energy Team (FRA) :
« Nous sommes venus humblement à Naples, sans avoir eu la chance de pouvoir nous entrainer cet hiver. L’une des clefs à Naples a été les départs et la course finale a été à l’image de toute la semaine avec un vent très instable en force et en direction. C’était excellent pour Luna Rossa de marcher comme ça en Italie devant son public. Pour Energy Team, c’était une bonne chose de remporter cette manche avant-hier, de mener de bout en bout et de contrôler James Spithill. Maintenant, il faut réussir à être plus réguliers, et aux avant-postes, pour accrocher un podium à Venise où ce sera Loïck à la barre et moi le coach. Nous pouvons même accrocher le podium de la saison. En France, nous avons la culture du multicoque et j’ai la chance d’être dans la même équipe que Loïck et Bruno Peyron. Néanmoins, nous voyons bien que les autres teams apprennent vite sur ce support. »
Terry Hutchinson (USA), skipper, Artemis Racing (SUE) :
« Quel bel effort de toute l’équipe pour hisser le bateau jusque-là après notre première journée désastreuse. Cela nous aide à nous rappeler à quel point notre route vers la victoire de l’America’s Cup est encore longue. C’est bien de gagner en Match Race, de réussir à franchir cette petite étape mais nous avons encore tant à faire. Nous devions tirer avantage de l’opportunité qui nous était offerte vis à vis de Team New Zealand, et nous avons su capitaliser. Cela en dit long sur le potentiel des membres d’Artemis Racing et j’ai une pensée sincère pour tout ceux qui travaillent à Valence et qui nous ont beaucoup aidé à arriver jusqu’ici. »
Fleet Racing Championship Naples – Classement général après sept manches :
1. Luna Rossa – Piranha (Barreur : Chris Draper); 92 points
2. ORACLE Racing – Spithill (Skipper : James Spithill); 77 points
3. Emirates Team New Zealand (Skipper : Dean Barker); 60 points
4. Energy Team (Skipper : Yann Guichard); 54 points
5. Team Korea (Skipper : Nathan Outteridge); 49 points
6. Luna Rossa – Swordfish (Barreur : Paul Campbell-James); 41 points
7. Artemis Racing (Skipper : Terry Hutchinson); 40 points
8. ORACLE Racing – Bundock (Skipper : Darren Bundock); 37 points
9. China Team (Skipper : Fred Le Peutrec); 15 points
samedi 14 avril 2012
jeudi 12 avril 2012
America's cup World Series - Rodéo show à Napoli
Les AC45 ont été éprouvés dans des conditions dantesques avec des rafales à 25 nœuds sur un plan d’eau cabossé par une houle infernale.
Photo Gilles Martin Raget
A l’issue des deux courses en flotte du jour, Dean Barker (Emirates Team new Zealand) et James Spithill (ORACLE Racing) occupent la tête du classement à égalité de points, tandis que Nathan Outteridge (Team Korea) et le Français Yann Guichard (Energy Team) se battent pour le podium, s’offrant chacun une belle manche en deuxième position.
La journée a aussi été marquée par l’abandon de China Team dans la première course, en raison d’une aile abîmée, et de ORACLE Racing Bundock, dans la seconde, suite à un bruit inquiétant dans l’une des coques de son catamaran. Après une jolie bagarre sur la première manche, les Suédois d’Artemis Racing ont chaviré à la dernière marque alors qu’ils se battaient pour la seconde place.
Les deux équipages de Luna Rossa ont limité la casse en ce premier jour des plus sportifs, terminant les deux parcours proprement avec même quelques coups d’éclats pour le ‘Piranha’ de Chris Draper.
Un Yann Guichard en forme !
Brillant à San Diego à la barre d’Energy Team, le Français Yann Guichard a confirmé sa prise en mains réussie de l’AC45, même dans ces conditions où il n’était pas simple de trouver la vitesse avec cette mer très agitée. L’équipage tricolore n’a rien lâché sur la première manche, talonnant Artemis Racing qui a chaviré à quelques longueurs devant, laissant le champ libre pour la deuxième place. “Nous étions à la limite des conditions de navigation pour ces bateaux. Il fallait bien se tirer de cette journée et c’est ce que nous avons fait. Demain, c’est le retour de conditions familières avec un vent plus léger, il fallait donc se démarquer aujourd’hui,” commente Yann ce soir. A noter que Energy Team rencontre Luna Rossa Swordfish en match race vendredi et non pas demain où ce sont les concurrents classés de la 6e à la 9e place qui s’affrontent en duel à élimination directe.
Des bobos qui font plus ou moins mal
Si l’aile de China Team n’a que légèrement souffert, celle d’Artemis Racing est en revanche totalement hors service. L’équipage, extrêmement déçu, de Terry Hutchinson doit donc trouver une solution de remplacement pour demain (l’aile d’Aleph ?).
Du côté américain, les techniciens d’ORACLE Racing vont turbiner cette nuit pour réparer l’une des coques du bateau de Darren Bundock qui a été fissurée sur 20 centimètres par la houle napolitaine décidément bien violente aujourd’hui.
Ils ont dit :
Dean Barker (NZL), skipper, Emirates Team New Zealand (ETNZ) :
« Il ne faut pas se plaindre de courir dans de telles conditions car c’est vraiment excitant. C’est évidemment terriblement éprouvant pour les bateaux et les équipages. L’objectif du jour était de revenir à quai en un seul morceau, ce que nous avons fait et, en plus, nous sommes bien classés. »
Terry Hutchinson (USA), skipper, Artemis Racing (SUE) :
« C’était un équilibre à trouver entre la régate et la prise de risques. Je n’avais pas le sentiment de nous avoir mis dans une situation délicate mais nous nous sommes retrouvés sur le flanc…très frustrant. Tout allait bien, les deux coques plantaient mais nous restions en sécurité quand, d’un seul coup, l’une de nos étraves a plongé et disparu. Par chance, personne n’est blessé mais notre aile est très abîmée, complément cassée même. J’espère qu’il y en a une de rechange par ici, peut être que nous utiliserons celle d’Aleph où une qui ne sert pas. C’est une profonde déception, le bateau était si bien préparé et nous étions si à l’aise en entrainements, c’est difficile à accepter. »
Darren Bundock (AUS), skipper, ORACLE Racing Bundock (USA) :
« Malheureusement, nous n’avons couru qu’une seule manche aujourd’hui. Nous avons eu un problème sérieux sur la première course. L’une des coques s’est fissurée, avec un crac de 20 centimètres de long qui part du capot du pont. C’est seulement causé par le martèlement des vagues sur les bords de près. Nous avons une équipe à terre fantastique qui va travailler dur pour que nous puissions régater demain. Depuis le rivage, les vagues ne semblaient pas si grosses mais une fois dehors, la houle était forte, ralentissant d’ailleurs les bateaux même si le vent était correct.”
Yann Guichard (FRA), skipper, Energy Team (FRA) :
« C’était clairement des conditions de survie à bord. J’ai dis aux garçons que si nous nous appliquions sur les manœuvres, nous pourrions accrocher de bonnes places et je suis super content d’eux. C’était la première fois que je barrais le bateau dans ce type de conditions, surtout dans cette houle car le vent était moins compliqué à gérer que la mer. Il ne fallait pas aller trop vite, surtout au près, car on soulevait la coque jusqu’au safran. Nous étions à la limite des conditions de navigation pour ces bateaux. Il fallait bien se tirer de cette journée et c’est ce que nous avons fait. Demain, c’est le retour de conditions familières avec un vent plus léger, il fallait donc se démarquer aujourd’hui. »
Fred Le Peutrec (FRA), skipper, China Team (CHN) :
« Nous avons abîmé l’arrière de notre aile sur une bonne hauteur. Je ne sais pas comment s’est arrivé, un problème de compression dans les vagues peut-être. Les techniciens termineront les réparations vers 22h00 ce soir. C’est sûr que pour une première journée, les conditions étaient un peu violentes ! J’aime la brise mais nous n’avons navigué que six jours ensemble donc c’est encore très juste. C’est un équipage jeune et motivé, je suis sûr que cela va venir rapidement. »
Les épreuves de match race débutent demain jeudi. Les paires sont constituées en fonction du classement à l’issue des deux courses en flotte du jour. Les duels commenceront à 13h30.
Classement provisoire à l’issue de la première journée :
1. Emirates Team New Zealand (Skipper : Dean Barker)
2. ORACLE Racing – Spithill (Skipper : James Spithill)
3. Team Korea (Skipper : Nathan Outteridge)
4. Energy Team (Skipper : Yann Guichard)
5. Luna Rossa – Swordfish (Barreur : Paul Campbell-James)
6. Luna Rossa – Piranha (Barreur : Chris Draper)
7. ORACLE Racing – Bundock (Skipper : Darren Bundock)
8. Artemis Racing (Skipper : Terry Hutchinson)
9. China Team (Skipper : Fred Le Peutrec)
Source www.adonnante.com
Photo Gilles Martin Raget
A l’issue des deux courses en flotte du jour, Dean Barker (Emirates Team new Zealand) et James Spithill (ORACLE Racing) occupent la tête du classement à égalité de points, tandis que Nathan Outteridge (Team Korea) et le Français Yann Guichard (Energy Team) se battent pour le podium, s’offrant chacun une belle manche en deuxième position.
La journée a aussi été marquée par l’abandon de China Team dans la première course, en raison d’une aile abîmée, et de ORACLE Racing Bundock, dans la seconde, suite à un bruit inquiétant dans l’une des coques de son catamaran. Après une jolie bagarre sur la première manche, les Suédois d’Artemis Racing ont chaviré à la dernière marque alors qu’ils se battaient pour la seconde place.
Les deux équipages de Luna Rossa ont limité la casse en ce premier jour des plus sportifs, terminant les deux parcours proprement avec même quelques coups d’éclats pour le ‘Piranha’ de Chris Draper.
Un Yann Guichard en forme !
Brillant à San Diego à la barre d’Energy Team, le Français Yann Guichard a confirmé sa prise en mains réussie de l’AC45, même dans ces conditions où il n’était pas simple de trouver la vitesse avec cette mer très agitée. L’équipage tricolore n’a rien lâché sur la première manche, talonnant Artemis Racing qui a chaviré à quelques longueurs devant, laissant le champ libre pour la deuxième place. “Nous étions à la limite des conditions de navigation pour ces bateaux. Il fallait bien se tirer de cette journée et c’est ce que nous avons fait. Demain, c’est le retour de conditions familières avec un vent plus léger, il fallait donc se démarquer aujourd’hui,” commente Yann ce soir. A noter que Energy Team rencontre Luna Rossa Swordfish en match race vendredi et non pas demain où ce sont les concurrents classés de la 6e à la 9e place qui s’affrontent en duel à élimination directe.
Des bobos qui font plus ou moins mal
Si l’aile de China Team n’a que légèrement souffert, celle d’Artemis Racing est en revanche totalement hors service. L’équipage, extrêmement déçu, de Terry Hutchinson doit donc trouver une solution de remplacement pour demain (l’aile d’Aleph ?).
Du côté américain, les techniciens d’ORACLE Racing vont turbiner cette nuit pour réparer l’une des coques du bateau de Darren Bundock qui a été fissurée sur 20 centimètres par la houle napolitaine décidément bien violente aujourd’hui.
Ils ont dit :
Dean Barker (NZL), skipper, Emirates Team New Zealand (ETNZ) :
« Il ne faut pas se plaindre de courir dans de telles conditions car c’est vraiment excitant. C’est évidemment terriblement éprouvant pour les bateaux et les équipages. L’objectif du jour était de revenir à quai en un seul morceau, ce que nous avons fait et, en plus, nous sommes bien classés. »
Terry Hutchinson (USA), skipper, Artemis Racing (SUE) :
« C’était un équilibre à trouver entre la régate et la prise de risques. Je n’avais pas le sentiment de nous avoir mis dans une situation délicate mais nous nous sommes retrouvés sur le flanc…très frustrant. Tout allait bien, les deux coques plantaient mais nous restions en sécurité quand, d’un seul coup, l’une de nos étraves a plongé et disparu. Par chance, personne n’est blessé mais notre aile est très abîmée, complément cassée même. J’espère qu’il y en a une de rechange par ici, peut être que nous utiliserons celle d’Aleph où une qui ne sert pas. C’est une profonde déception, le bateau était si bien préparé et nous étions si à l’aise en entrainements, c’est difficile à accepter. »
Darren Bundock (AUS), skipper, ORACLE Racing Bundock (USA) :
« Malheureusement, nous n’avons couru qu’une seule manche aujourd’hui. Nous avons eu un problème sérieux sur la première course. L’une des coques s’est fissurée, avec un crac de 20 centimètres de long qui part du capot du pont. C’est seulement causé par le martèlement des vagues sur les bords de près. Nous avons une équipe à terre fantastique qui va travailler dur pour que nous puissions régater demain. Depuis le rivage, les vagues ne semblaient pas si grosses mais une fois dehors, la houle était forte, ralentissant d’ailleurs les bateaux même si le vent était correct.”
Yann Guichard (FRA), skipper, Energy Team (FRA) :
« C’était clairement des conditions de survie à bord. J’ai dis aux garçons que si nous nous appliquions sur les manœuvres, nous pourrions accrocher de bonnes places et je suis super content d’eux. C’était la première fois que je barrais le bateau dans ce type de conditions, surtout dans cette houle car le vent était moins compliqué à gérer que la mer. Il ne fallait pas aller trop vite, surtout au près, car on soulevait la coque jusqu’au safran. Nous étions à la limite des conditions de navigation pour ces bateaux. Il fallait bien se tirer de cette journée et c’est ce que nous avons fait. Demain, c’est le retour de conditions familières avec un vent plus léger, il fallait donc se démarquer aujourd’hui. »
Fred Le Peutrec (FRA), skipper, China Team (CHN) :
« Nous avons abîmé l’arrière de notre aile sur une bonne hauteur. Je ne sais pas comment s’est arrivé, un problème de compression dans les vagues peut-être. Les techniciens termineront les réparations vers 22h00 ce soir. C’est sûr que pour une première journée, les conditions étaient un peu violentes ! J’aime la brise mais nous n’avons navigué que six jours ensemble donc c’est encore très juste. C’est un équipage jeune et motivé, je suis sûr que cela va venir rapidement. »
Les épreuves de match race débutent demain jeudi. Les paires sont constituées en fonction du classement à l’issue des deux courses en flotte du jour. Les duels commenceront à 13h30.
Classement provisoire à l’issue de la première journée :
1. Emirates Team New Zealand (Skipper : Dean Barker)
2. ORACLE Racing – Spithill (Skipper : James Spithill)
3. Team Korea (Skipper : Nathan Outteridge)
4. Energy Team (Skipper : Yann Guichard)
5. Luna Rossa – Swordfish (Barreur : Paul Campbell-James)
6. Luna Rossa – Piranha (Barreur : Chris Draper)
7. ORACLE Racing – Bundock (Skipper : Darren Bundock)
8. Artemis Racing (Skipper : Terry Hutchinson)
9. China Team (Skipper : Fred Le Peutrec)
Source www.adonnante.com
jeudi 5 avril 2012
AC World Series Naples Championship Racing Avril 11-15
Les régatiers du monde entier rejoignent Naples pour le quatrième rendez-vous des America’s Cup World Series 2011-2012. Le ‘Village Evénement’ ouvre ses portes le 7 avril à l’occasion des entraînements organisés durant le week-end de Pacques. Le Championnat officiel est programmé du 11 au 15 avril.
Les meilleurs teams de la planète s’affrontent sur ce circuit inauguré en 2011 et neuf équipages représentant sept pays croiseront le fer dans la baie napolitaine : Luna Rossa Challenge (Italie), avec deux bateaux (barreurs annoncés le 4 avril), Artemis Racing (Suède), skipper Terry Hutchinson, China Team (Chine), skipper Fred Le Peutrec (Français), Emirates Team New Zealand (New Zealand), skipper Dean Barker; Energy Team (France), barreur Yann Guichard, ORACLE Racing (USA) avec deux bateaux, l’un mené par James Spithill et l’autre par Darren Bundock, et Team Korea (Corée) piloté par Nathan Outteridge.
Les régates s’annoncent extrêmement disputées avec un duel au sommet déjà engagé entre Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill, séparés actuellement d’un seul point en tête du classement général à l’issue des trois premiers événements des America’s Cup World Series de 2011.
A l’heure actuelle, le creuset des talents présents sur les World Series est plus impressionnant que jamais tant les équipes ont recruté depuis la fin des épreuves de San Diego en novembre dernier. « Je pense que beaucoup d’équipes vont jouer des coudes et que la compétition sera encore plus difficile que l’an passé, » prévoit Dean Barker, skipper d'Emirates Team New Zealand.
Tandis que les deux nouveaux équipages de Luna Rossa Challenge rejoignent la meute, deux autres Challengers présents en 2011 seront absents du plan d’eau ces jours-ci : les Français d’Aleph qui se retirent des AC World Series et de la 34e America’s Cup et les Espagnols de Green Comm Racing qui ne participeront pas à l’événement de Naples comme en a été informé le Directeur de Course Iain Murray.
A propos de la 34e America’s Cup, San Francisco 2013
Les régates de la 34e America’s Cup se dérouleront dans la Baie de San Francisco entre l’emblématique Golden Gate Bridge et Alcatraz, couvrant ainsi l’ensemble du front de mer de la ville californienne. Arène naturelle, la baie de San Francisco est relativement ventée et offre des conditions de courses spectaculaires plaçant le public au cœur de l’action même depuis le rivage. Les équipes s’affronteront à bord de catamarans de très haute technologie mesurant 72 pieds (22 mètres) et dotés d’une aile rigide haute de treize étages qui propulsera les bateaux à des vitesses frôlant les 45 nœuds (80 km/h).
En prélude à l’America’s Cup 2013, les America’s Cup World Series se courent sur des catamarans monotypes à aile rigide de 45 pieds (14 mètres), les AC45, et apportent une version de la ‘Coupe’ totalement revisitée dans de grandes villes du monde entier. En 2012, ce circuit propose cinq événements : Naples (11-15 avril), Venise (15-20 mai), Newport Rodes Island (16 juin-1er juillet) et San Francisco avec deux rendez-vous (21-26 août et 4-7 octobre). L’événement de Newport couronnera le vainqueur de la saison 2011/2012 tandis que les épreuves de San Francisco inaugureront la saison 2012/2013.
Les America’s Cup World Series permettent aux équipes de se préparer pour l’épreuve de sélection des Challengers : La Louis Vuitton Cup qui est organisée de juillet à août 2013 à San Francisco. Celle-ci permet de qualifier l’équipe qui affrontera seule, lors de l’America’s Cup Match (Finale), le Defender américain ORACLE Racing, actuel détenteur de l’America’s Cup. La finale de la 34e America’s Cup aura lieu à San Francisco du 7 au 22 septembre 2013.
Les meilleurs teams de la planète s’affrontent sur ce circuit inauguré en 2011 et neuf équipages représentant sept pays croiseront le fer dans la baie napolitaine : Luna Rossa Challenge (Italie), avec deux bateaux (barreurs annoncés le 4 avril), Artemis Racing (Suède), skipper Terry Hutchinson, China Team (Chine), skipper Fred Le Peutrec (Français), Emirates Team New Zealand (New Zealand), skipper Dean Barker; Energy Team (France), barreur Yann Guichard, ORACLE Racing (USA) avec deux bateaux, l’un mené par James Spithill et l’autre par Darren Bundock, et Team Korea (Corée) piloté par Nathan Outteridge.
Les régates s’annoncent extrêmement disputées avec un duel au sommet déjà engagé entre Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill, séparés actuellement d’un seul point en tête du classement général à l’issue des trois premiers événements des America’s Cup World Series de 2011.
A l’heure actuelle, le creuset des talents présents sur les World Series est plus impressionnant que jamais tant les équipes ont recruté depuis la fin des épreuves de San Diego en novembre dernier. « Je pense que beaucoup d’équipes vont jouer des coudes et que la compétition sera encore plus difficile que l’an passé, » prévoit Dean Barker, skipper d'Emirates Team New Zealand.
Tandis que les deux nouveaux équipages de Luna Rossa Challenge rejoignent la meute, deux autres Challengers présents en 2011 seront absents du plan d’eau ces jours-ci : les Français d’Aleph qui se retirent des AC World Series et de la 34e America’s Cup et les Espagnols de Green Comm Racing qui ne participeront pas à l’événement de Naples comme en a été informé le Directeur de Course Iain Murray.
A propos de la 34e America’s Cup, San Francisco 2013
Les régates de la 34e America’s Cup se dérouleront dans la Baie de San Francisco entre l’emblématique Golden Gate Bridge et Alcatraz, couvrant ainsi l’ensemble du front de mer de la ville californienne. Arène naturelle, la baie de San Francisco est relativement ventée et offre des conditions de courses spectaculaires plaçant le public au cœur de l’action même depuis le rivage. Les équipes s’affronteront à bord de catamarans de très haute technologie mesurant 72 pieds (22 mètres) et dotés d’une aile rigide haute de treize étages qui propulsera les bateaux à des vitesses frôlant les 45 nœuds (80 km/h).
En prélude à l’America’s Cup 2013, les America’s Cup World Series se courent sur des catamarans monotypes à aile rigide de 45 pieds (14 mètres), les AC45, et apportent une version de la ‘Coupe’ totalement revisitée dans de grandes villes du monde entier. En 2012, ce circuit propose cinq événements : Naples (11-15 avril), Venise (15-20 mai), Newport Rodes Island (16 juin-1er juillet) et San Francisco avec deux rendez-vous (21-26 août et 4-7 octobre). L’événement de Newport couronnera le vainqueur de la saison 2011/2012 tandis que les épreuves de San Francisco inaugureront la saison 2012/2013.
Les America’s Cup World Series permettent aux équipes de se préparer pour l’épreuve de sélection des Challengers : La Louis Vuitton Cup qui est organisée de juillet à août 2013 à San Francisco. Celle-ci permet de qualifier l’équipe qui affrontera seule, lors de l’America’s Cup Match (Finale), le Defender américain ORACLE Racing, actuel détenteur de l’America’s Cup. La finale de la 34e America’s Cup aura lieu à San Francisco du 7 au 22 septembre 2013.
samedi 24 mars 2012
Ouverture de la saison 2012 des America’s Cup World Series
Naples ouvre les festivités !
L’ouverture de la saison 2012 des America’s Cup World Series aura lieu dans moins de trois semaines, le 11 avril, sur le plan d’eau de Naples, en Italie.
Alors que les équipes finalisent leurs préparatifs, le skipper d’ORACLE Racing, Jimmy Spithill, ancien membre du syndicat transalpin Luna Rossa de 2004 à 2007, est sûr que le public italien sera totalement enthousiasmé par le nouveau look de l’America’s Cup grâce à ses nouveaux formats de course ultra compacts, ses catamarans à aile puissants et ses régates qui se disputeront à quelques mètres du public à terre.
“Les fans italiens sont parmi les plus passionnés du monde. Ils sont particulièrement fidèles et réceptifs, ce sont de vrais fans qui adorent la compétition,” explique-t-il. “Je suis très impatient de régater à nouveau en Italie et de revivre tout cela… Je suis certain que le public en Italie va adorer ce nouveau spectacle.”
Hier, un nouveau format pour l’événement a été annoncé. Il propose un équilibre subtil de match racing, de courses en flotte et de contre-la-montre réparti sur les cinq jours de compétition qui prendront fin le dimanche 15 avril avec le couronnement du vainqueur du championnat de courses en flotte à Naples.
A noter deux éléments majeurs du nouveau format : l’allongement des courses en flotte à 35 minutes, contre 20 précédemment, et le système de points pour le championnat de course en flotte qui se jouera dorénavant sur les neufs courses du championnat, la manche du dimanche étant affectée d’un coefficient cinq.
Avec dorénavant toutes les courses en flotte comptant pour le classement final, les équipes devront faire preuve de régularité. Chaque course comptera donc jusqu’à la grande finale du championnat qui se disputera le dernier dimanche.
Le Directeur des courses Iain Murray (AUS) a commenté les modifications du format : “La course en flotte du dimanche 15 avril reste la plus importante en termes de gain de points. Par ailleurs, toutes les autres courses en flotte compteront aussi pour déterminer le grand vainqueur du championnat de course en flotte à Naples. Nous espérons que ceci récompensera à juste titre les performances réalisées lors des cinq journées de compétition, tout en stimulant les équipes ainsi que les fans en vue de la grande course finale du dimanche de clôture.
“Bien que les courses en flotte durent désormais plus longtemps, les parcours restent très intenses et ils mettront plus que jamais en valeur le travail de l’équipage à bord,” explique Murray. “Les courses seront plus longues, mais la pression n’en sera pas moindre.”
La durée des duels de match races demeure inchangée (15 minutes). Les équipes s’affronteront trois jours durant en amont de la finale de match racing qui se disputera le samedi. Mais ici aussi, le nouveau format sera désormais impitoyable car les équipages devront s’imposer dès le début des duels. En effet, la première défaite est synonyme d’élimination directe.
A Naples, les travaux se poursuivent afin que les infrastructures soient prêtes pour accueillir les équipes qui s’entraîneront librement dès le week-end du 7 et 8 avril. Le coup d’envoi des régates du championnat aura lieu mercredi 11 avril. A terre, le village de la course, sera ouvert au public du 7 au 15 avril, avec des animations organisées chaque soir.
Programme des ACWS à Naples :
7 et 8 avril : entraînements libres
Régates du Championnat
- Mercredi 11 avril – 14h15 – Deux courses en flotte (35 mn par course) (plus course de réserve)
- Jeudi 12 avril – 13h30 – Match racing (matchs 1 à 3), 14h15 – Deux courses en flotte
- Vendredi 13 avril – 13h30 – Match racing (matchs 4 à 7), 14h15 – Deux courses en flotte
- Samedi 14 avril – 13h30 – Match racing (demi-finale et finale), 14h15 – Deux courses en flotte
- Dimanche 15 avril – 13h50 – Contre-la-montre AC500 Speed Trial, 14h55 – Une course en flotte (coefficient 5)
mercredi 7 mars 2012
America’s Cup World Series à Naples - 8 au 16 avril
Le coup d’envoi de la saison 2012 des America’s Cup World Series aura lieu à Naples, en Italie, le mois prochain, et le format des régates a été annoncé aujourd’hui. Le programme est un ensemble de régates varié qui mettra à rude épreuve les meilleurs équipages. Au programme des duels de match racing, des courses en flotte et des contre-la-montre pour les meilleurs régatiers du monde qui s’affronteront à bord des catamarans à aile extrêmes, les AC45. “Nous avons procédé à quelques améliorations concernant le format depuis les AC World Series de l’année dernière,” déclare le Directeur des régates Iain Murray. “Nous avons travaillé en concertation avec les équipes et nous avons tiré les leçons des précédents événements que nous allons mettre en place. Je pense que notre programme est désormais solide. A partir de maintenant, chaque course des championnats compte pour la victoire et toutes les équipes régateront tous les jours, ce qui est également important.”
Le week-end d’ouverture sera l’occasion pour les équipes d’effectuer les derniers réglages en vue du championnat la semaine suivante. L’événement à Naples débutera le samedi 7 avril avec une après-midi entière de match racing. Les duels seront déterminés en fonction des résultats du dernier championnat en flotte des AC World Series. Le dimanche, les équipes effectueront trois courses en flotte de 15 minutes chacune.
Suite aux deux journées ‘off’, le championnat reprendra le mercredi 11 avril avec des qualifications en vue du championnat de match-racing qui se disputera samedi. Entre mercredi et samedi, les équipes participeront à 11 courses en flotte. Ces régates incluront une épreuve de 40 minutes afin de sélectionner les quatre premières équipes qui accéderont aux demi finales et finales de Match Racing (le premier à marquer deux points).
Lors de l’ultime journée de compétition, le dimanche 15 avril, un second contre-la-montre (le premier étant programmé le vendredi), l’AC500 Speed Trial, est prévu, au cours duquel chaque équipe s’élancera à deux reprises sur un parcours chronométré de 500 mètres. L’équipage qui réalisera le meilleur chrono sera sacré champion. La journée de dimanche comprend également une grande course en flotte de 40 minutes dont le vainqueur décrochera le titre de championnat de courses en flotte. Aucune marge d’erreur ne sera donc permise aux équipes.
Toutes les régates du championnat, du mercredi 11 au dimanche 15 avril, seront retransmises en direct sur www.youtube.com…
Alors qu’Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill se partageaient la tête du classement lors des trois premiers événements en 2011, ils peuvent s’attendre à rencontrer une rude concurrence en 2012 de la part d’équipes solidement établies telles qu’Artemis Racing (SWE) mais aussi de nouveaux talents qui feront leur première apparition à Naples. Luna Rossa Challenge rejoindra le circuit des AC World Series à domicile sous les yeux de son public. Le syndicat italien fait une entrée tardive mais ils aligneront deux AC45 sur les lignes de départ des AC World Series à venir, dans le cadre de leur préparation à l’America’s Cup en 2013.
“C’est fantastique d’assister à l’arrivée d’une équipe comme Luna Rossa Challenge sur le circuit des AC World Series,” se félicite Iain Murray. “Lors du dernier événement déjà, nous avions constaté une hausse du niveau compétitif des équipes notamment grâce à l’émergence des deux équipes françaises et de Team Korea. A Naples, avec Luna Rossa qui régatera devant son public, les courses seront plus que jamais intenses.”
Le week-end d’ouverture sera l’occasion pour les équipes d’effectuer les derniers réglages en vue du championnat la semaine suivante. L’événement à Naples débutera le samedi 7 avril avec une après-midi entière de match racing. Les duels seront déterminés en fonction des résultats du dernier championnat en flotte des AC World Series. Le dimanche, les équipes effectueront trois courses en flotte de 15 minutes chacune.
Suite aux deux journées ‘off’, le championnat reprendra le mercredi 11 avril avec des qualifications en vue du championnat de match-racing qui se disputera samedi. Entre mercredi et samedi, les équipes participeront à 11 courses en flotte. Ces régates incluront une épreuve de 40 minutes afin de sélectionner les quatre premières équipes qui accéderont aux demi finales et finales de Match Racing (le premier à marquer deux points).
Lors de l’ultime journée de compétition, le dimanche 15 avril, un second contre-la-montre (le premier étant programmé le vendredi), l’AC500 Speed Trial, est prévu, au cours duquel chaque équipe s’élancera à deux reprises sur un parcours chronométré de 500 mètres. L’équipage qui réalisera le meilleur chrono sera sacré champion. La journée de dimanche comprend également une grande course en flotte de 40 minutes dont le vainqueur décrochera le titre de championnat de courses en flotte. Aucune marge d’erreur ne sera donc permise aux équipes.
Toutes les régates du championnat, du mercredi 11 au dimanche 15 avril, seront retransmises en direct sur www.youtube.com…
Alors qu’Emirates Team New Zealand et ORACLE Racing Spithill se partageaient la tête du classement lors des trois premiers événements en 2011, ils peuvent s’attendre à rencontrer une rude concurrence en 2012 de la part d’équipes solidement établies telles qu’Artemis Racing (SWE) mais aussi de nouveaux talents qui feront leur première apparition à Naples. Luna Rossa Challenge rejoindra le circuit des AC World Series à domicile sous les yeux de son public. Le syndicat italien fait une entrée tardive mais ils aligneront deux AC45 sur les lignes de départ des AC World Series à venir, dans le cadre de leur préparation à l’America’s Cup en 2013.
“C’est fantastique d’assister à l’arrivée d’une équipe comme Luna Rossa Challenge sur le circuit des AC World Series,” se félicite Iain Murray. “Lors du dernier événement déjà, nous avions constaté une hausse du niveau compétitif des équipes notamment grâce à l’émergence des deux équipes françaises et de Team Korea. A Naples, avec Luna Rossa qui régatera devant son public, les courses seront plus que jamais intenses.”
mardi 6 mars 2012
samedi 25 février 2012
samedi 4 février 2012
Inscription à :
Articles (Atom)